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S P O R T S

GINO ODJICK : DES HAWKS À LA LNH Les débuts de la vie

GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca

d’une équipe mineure de Maniwaki qui a participé au Tournoi international de hockey peewee de Québec en 1983. Jusqu’à l’âge de 15 ans, la plupart des expériences de hockey organisé d’Odjick ont consisté à jouer dans des équipes locales, souvent sous la direction de son père, Joe, qui affrontaient des équipes d’autres réserves. Après ses 15 ans, Odjik a commencé à penser à abandonner le hockey et à concen- trer ses efforts sur d’autres choses. Mais il a décidé de se rendre à un appel d’essai avec les Hawks de Hawkesbury. À cette époque, les Hawks étaient une équipe junior de niveau 2 dans la LHCJ. Odjick a été choisi pour faire partie de la ligne défensive pour la saison 1987-1988 et c’est à ce moment-là que sa carrière de hockeyeur a commencé. Il s’est vite rendu compte que ses habile- tés de jeu n’étaient pas assez bonnes pour lui permettre d’être utile comme marqueur de buts. Mais sa taille et sa force (1,83 m et près de 90 kg) le rendent idéal pour le rôle d’homme de main chargé de défendre ses coéquipiers contre les mises en échec et autres tactiques brutales visant à arrêter celui qui a la rondelle. Remonter l’échelle du hockey Lorsqu’il a quitté les Hawks, Odjick a rejoint le Titan de Laval dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Il a joué deux saisons avec Laval et a fait partie de l’alignement de l’équipe de la Coupe Memorial pendant les deux saisons. Odjick est devenu un choix de cinquième ronde pour les Canucks de Vancouver en 1990. Avant d’obtenir sa place dans l’aligne- ment des Canucks, il a joué 17 matchs avec les Admirals de Milwaukee, le club affilié des Canucks dans la Ligue internationale de hockey. Il s’est joint à l’alignement des Canucks à temps plein plus tard en 1990 et est rapidement devenu le favori des partisans, les chants de «Gino, Gino» résonnant dans l’aréna chaque fois qu’il était sur la glace pendant un match. Comme il l’a fait avec les Hawks, la prin- cipale tâche d’Odjick a été d’être l’homme de main des Canucks, protégeant ses coéquipiers de l’opposition. Une partie du temps qu’il a passé avec les Canucks, il était en première ligne avec Pavel Bure, aidant

parfois le meilleur marqueur de l’équipe à marquer des points, mais la plupart du temps, il s’assurait que les autres joueurs laissaient Bure tranquille. Odjick a été échangé aux Islanders de New York en 1997 et a joué deux saisons avec ce club avant d’être échangé aux Flyers de Philadelphie. Après une saison avec les Flyers, Odjick a rejoint les Canadiens de Montréal et a terminé sa carrière dans la LNH avec les Habs jusqu’à ce qu’un palet le frappant à l’arrière de la tête lors d’une séance d’entraînement de pré-saison lui donne une commotion cérébrale et lui fasse manquer la majeure partie de la saison 2002-2003. Il a ensuite été suspendu pour ne pas s’être présenté à la ligue mineure affiliée au club dans la Ligue américaine de hockey. Retraite Odjick a pris sa retraite du hockey profes- sionnel peu après avoir quitté les Canadiens. Il a continué à jouer dans le hockey organisé hors LNH pendant un certain temps lorsqu’il a rejoint l’équipe du Horse Lake Thunder, qui comptait plusieurs anciens joueurs de la LNH comme Theo Fleury. L’équipe a atteint les demi-finales de la série de la Coupe Allan en 2005. Après avoir raccroché ses patins, Odjick est revenu à Vancouver en 2003 et a travaillé avec la Première nation Musqueam pour gérer la Musqueam Golf & Learning Academy. En juin 2014, Odjick a reçu un diagnostic d’amylose AL, une maladie sanguine rare. La cause exacte de la maladie est inconnue et le résultat est souvent terminal. La maladie durcissait son cœur, réduisant sa capacité à faire circuler le sang. Comme on ne lui donnait que quelques mois à vivre, il a essayé une procédure expérimentale pour traiter sa maladie. La procédure a fonctionné et il a commencé à se rétablir. En trois ans, son cœur fonction- nait à 60 % de sa capacité. En 2015, Odjick a reçu le prix Indspire dans la catégorie sport, en l’honneur de sa carrière dans la LNH et de son travail pour inspirer les jeunes autochtones. L’ancien Hawk de Hawkesbury et star de la NHL a enfin trouvé le repos à 52 ans, le 15 janvier 2023, à la suite d’une crise cardiaque.

Né le 7 septembre 1970, Odjick a grandi sur la réserve algonquine de Kitigan Zibi, tout près de Maniwaki, au Québec. Il était le quatrième enfant d’une famille de six et le fils unique de Joe et Giselle Odjick. En plus de ses cinq sœurs, Odjick a eu plus de 30 frères et sœurs temporaires que ses parents ont accueillis de leur vivant. Odjick n’a jamais connu son grand-père, Basil, qui était trappeur et guide de pêche, et qui est mort en France alors qu’il ser- vait dans les Forces armées canadiennes pendant la Deuxième Guerre mondiale. Le père d’Odjick, Joe, a été envoyé dans un pensionnat dans la ville de Spanish, en Ontario. Le numéro d’enregistrement, 29, que Joe Odjick a reçu à l’école est devenu le numéro de maillot que son fils a utilisé pendant sa carrière de joueur pour honorer la mémoire de son père. Comme beaucoup d’enfants canadiens, Odjick a joué au hockey, mais rien de com- parable à des parties organisées jusqu’à l’âge de 11 ans, lorsqu’il a fait partie d’une équipe que son père gérait. Il a fait partie

Gino Odjick est devenu une légende dans la Ligue nationale de hockey pour sa force et son habileté en tant que défenseur, mais il a fait ses véritables débuts dans le hockey pendant une saison avec les Hawks de Hawkesbury. Marc Bernique, directeur général et entraî- neur-chef des Hawks, se souvient très bien d’Odjick. «J’ai joué avec lui à l’époque, se souvient Bernique. Il était tout entier là (dans le jeu) et il aimait la vie». Au cours de sa saison en tant que défen- seur avec les Hawks, il a marqué un total de deux buts et a aidé sur quatre pendant les 40 parties qu’il a jouées. Il s’est rendu compte que ses qualités de jeu n’étaient pas suffisantes pour aider les Hawks à marquer des points et a concentré son attention sur la protection de ses coéquipiers sur la glace contre l’adversaire. «Il assurait les arrières de tout le monde», dit Bernique.

La Seigneurie, Centre de généalogie et d'histoire de Hawkesbury

ROBERT Né F d’une race

ière

GÉNÉRATIONS 10e Gilles Robert - Lise Lecompte, fille d’Ulric et Laurette Charbonneau, m. le 1966-10-29 à Sacré-Cœur, Alexandria, Ont. 9e Édouard Robert - Madeleine Arseneault (1923-2017), fille d’Azarias et Aurore Therrien, m. le 1944-02- 05 à Sainte-Cécile, Montréal, Qc 8e Isidore Robert (1874-1894) - Délicasse Campbell (1891-…), fille d’Édouard et Délicasse Poirier, m. le 1911-11-24 à Saint-Damien, Bedford, Qc 7e Edmond Robert (1851-1918), cult. - M. Louise Métivier (vers 1856-…), fille d’Isidore, cult. et M. Louise Lusignan, m. le 1873-02-03 à Saint-André, Sutton, Qc 6e Charles Robert (vers 1828-1904) - Anastasie Goyette (1830-1864), fille d’Augustin, cult. et Osité Besset, m. le 1847-04-19 à Saint-Grégoire-le-Grand, Mont-Saint-Grégoire, Qc 5e Charles Robert (vers 1800-…), cult. – Adélaïde Ponton (vers 1803-…), fille d’André, cult. et Isabelle Benoit, m. le 1823-06-02 à Saint-Mathias, cté de Rouville, Qc 4e Jean Amable Robert (1758-1832) - Agathe Dugué (1760-…), fille de Pierre et Marie Thomas m. le 1780-01-17 à Saint-Joseph, Chambly, Qc 3e Pierre Robert/Lafontaine (1722-1784) - Françoise Vigeant (1725-…), fille de Jean Vigeant dit Larose et Taupier et Marie Anne Perrier dit Olivier¹, m. le 1748-02-05 à Saint-Joseph, Chambly, N.-F. 2e Prudent Robert (1686-1742) - Madeleine Fafard (1691-1754), fille de François et Madeleine Jobin, m. le 1711-01-07 à Sainte-Anne, Détroit, É-U. 1re Louis Robert (1638-1711) - Marie Bourgerie (1654-1719), fille de Jean Baptiste et Marie Legendre c. de m. le 12 janvier 1666, greffe Séverin Ameau, m. le 1666-11-25 à L’Immaculée-Conception, Trois- Rivières, Nouvelle-France La graphie des patronymes est celle des actes de mariage eux-mêmes Que se passe-t-il en Nouvelle-France alors que Louis et Marie fondent leur famille ? « Le 1er février 1666, le premier recensement colonial ordonné par Louis XIV, est réalisé sous la supervision de Jean Talon, intendant de la Nouvelle-France. C’est Talon lui-même qui recueille la majorité de ces informations. Selon le recensement de Talon, il y avait 3 215 personnes en Nouvelle-France, réparties en 538 familles. Il y avait 2 034 hommes et 1 181 femmes. Les enfants et les célibataires étaient regroupés ; 2 154 de ceux-ci ont été recensés, alors que seulement 1 019 personnes étaient mariées (42 de ces dernières étant veuves). 547 personnes habitaient Québec, 455 se retrouvaient aux Trois-Rivières, … tandis que 625 vivaient à Ville-Marie (Montréal). Il n’a dénombré ni les Amérindiens ni les représentants des ordres religieux. ² » La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury présente cette lignée généalogique préparée par François-Bernard Côté pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Gilles Robert. Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Louis Robert, fils d’André Robert/Lafontaine, cabaretier au canton des Forges à La Rochelle, né vers 1607, et marié à Catherine Bonin le 20 février 1629 à la chapelle Sainte-Marguerite de La Rochelle. Il est le petit-fils de Pierre Robert et Léonne Rembault mariés avant 1607, de Haute-Vienne, France. Neuf filles et deux fils sont issus de l’union de Louis et Marie.

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¹Généalogie des Français d'Amérique du Nord, Denis Beauregard, 2013 ²http://antoinedesrosiers.com/1666-premier-recensement-colonial-nouvelle-france/

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