ARGENTEUIL_2018_03_02

ARTS

de cette soirée, de partager leurs impres- sions sur ce projet. Selon les commentaires de plusieurs, l’étape la plus difficile a été de choisir une chanson. « Moi, je n’aime pas la musique québécoise. Je n’en écoute jamais. Ça (le projet) m’a permis de découvrir différents styles. Et finalement, il y a des chansons que j’ai aimées », a exprimé l’une des participantes.

DANSER EN FRANÇAIS

« LE BUT DU PROJET C’ÉTAIT DE COMPRENDRE COMMENT LES PAROLES D’UNE

Le chanson belge Stromae a eu la cote auprès des élèves, quatre de ses chansons ayant été choisies. Sinon, les élèves ont dansé sur des chansons des Québécois Fred Pellerin, Dumas, Charlotte Cardin, 2 frères, La Chicane, Roxanne Bruneau et Alex Nevsky, ainsi que des chansons des Françaises Zaz et Tal. Une autre a partagé qu’elle avait été touchée par les paroles d’une chanson. « Sommes-nous conscients des paroles d’une chanson? », voilà l’une des questions posées par les enseignantes dans le cadre de ce projet. « Le but du projet c’était de comprendre comment les paroles d’une chanson peuvent nous aider à vivre une chorégraphie », a expliqué une élève. Par ailleurs, le projet de vidéoclips avait aussi comme objectifs de valoriser le tra- vail d’équipe et de contrôler la gêne et le stress de danser devant une caméra. Le projet a également permis d’explorer de nouveaux lieux, certaines chorégraphies ayant été tournées dans une classe de classe ou encore à l’extérieur dans la neige. CHANSON PEUVENT NOUS AIDER À VIVRE UNE CHORÉGRAPHIE »

Une vingtaine d’élèves finissantes de l’Option danse ont participé au projet de La force des mots à l’École polyvalente Lavigne. On les voit ici à la finale de leur chorégraphie sur la chanson Papaoutai de Stromae. —photo Evelyne Bergeron

EVELYNE BERGERON evelyne.bergeron@eap.on.ca

conscience de la force des mots dans une chanson. C’est d’ailleurs le nom qu’elles ont donné au projet : La force des mots . « MOI, JE N’AIME PAS LAMUSIQUE QUÉBÉCOISE. JE N’EN ÉCOUTE JAMAIS. ÇA (LE PROJET) M’A PERMIS DE DÉCOUVRIR DIFFÉRENTS STYLES. ET FINALEMENT, IL

Traduire enmouvements les paroles d’une chanson. Voilà le défi qui a été lancé à des élèves de l’Option danse de l’École polyvalente Lavigne (ÉPL). C’est un fait, les adolescents s’intéressent peu à la chanson francophone, qu’elle soit du Québec ou d’ailleurs dans la fran- cophonie. Mais comprennent-ils toujours les messages transmis dans la musique anglophone qu’ils écoutent? Anouk Michaud et Livia Girard, ensei- gnantes de danse à l’ÉPL, ont proposé un projet à leurs élèves finissantes de l’Option danse visant à leur faire prendre

était important qu’elles comprennent les paroles. Ensuite, chaque groupe devait créer une gestuelle inspirée du thème de la chanson, comme l’amour, la solitude, l’infidélité, le temps, la rébellion ou encore la liberté. Au final, leur création allait être filmée et portée en vidéoclip. Le fruit de leur travail a été présenté sur grand écran, le mercredi 21 février en soirée, à la salle Naya de l’ÉPL, devant parents et amis. Au total, treize vidéoclips ont été réalisés par Pascal Paul-Gauthier, de Lachute. Les participantes au projet et leurs enseignantes ont pris le temps, lors

Y A DES CHANSONS QUE J’AI AIMÉES »

E n petits ou grands groupes, les élèves de- vaient choisir une chanson francophone. Il

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Le vendredi 2 mars 2018

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