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Appui municipal au Monument de la francophonie
richard.mahoney@eap.on.ca H AWKESBURY
La ville de Hawkesbury a réitéré son appui pour le Monument de la francophonie lundi soir, deux mois après que le conseil municipal eut retardé le projet destiné pour le Parc de la Confédération. En mars, le conseil a ratifié une recommandation du personnel municipal de suspendre le projet sur l’île du Chenail, citant des frais d’entretien et un conflit possible avec le développement futur de la bordure riveraine. Par ailleurs, lors de l’assemblée du conseil lundi, les membres ont voté 5-2 en faveur d’une résolution présentée par le conseiller Alain Fraser et appuyé par le conseiller Marc Tourangeau, que la ville accorde l’autorité au comité du monument d’installer le symbole sur un terrain municipal. M. Fraser a mentionné que « les irritants reliés aux coûts d’entretien du Monument de la francophonie ont été adressés par le comité à la satisfaction de la municipalité ». La résolution dit que le conseil « donne suite à la demande des instigateurs du Monument de la francophonie en leur garantissant de façon formelle un emplacement sur l’un des sites ou terrains appartenant à la Corporation de la Ville de Hawkesbury, emplacement qui, par contre, ne serait choisi par le conseil qu’à la suite du dépôt du plan stratégique au printemps 2013 ». Selon un rapport soumis au conseil en mars, les frais d’entretien du site et du monument sont évalués à 20 000 $ par année. Le rapport relate : « Le comité a été clair, cette infrastructure sera transférée à la municipalité une fois terminée. La municipalité en assume donc l’entière responsabilité, tant au niveau responsabilité légale que financière ». Mais M. Fraser a dit que le comité assure que l’entretien ne coûtera rien directement aux contribuables de Hawkesbury. La compagnie Martel et Fils, qui a sculpté le monument,accepteralaresponsabilitépour lenettoyagedumonumentpourunepériode de cinq ans. L’ACFO s’occupe du replacement du drapeau franco-ontarien, qui sera le plus haut dans Prescott-Russell, a relaté M. Fraser. Le terrain requis pour ce projet de 220 000 $ est d’environ 70 pieds de longueur par une largeur de 45 pieds. La campagne de collecte de fonds a souffert à cause de la décision du conseil en mars, a dit M. Fraser. Par ailleurs, une somme de 106 000 $ a déjà été ramassée. Les conseillers Michel Thibodeau et Johanne Patenaude ont voté contre la résolution de M. Fraser, malgré leur appui pour le projet.
END OF PHASE PROMOTIONS
Maisons en inventaire à partir de Inventory homes starting at
Photo Richard Mahoney Les gens de tout âge ont démontré leur appui pour le Monument de la francophonie. Le conseiller Thibodeau a demandé pourquoi le monument devait être érigé sur un terrain municipal, et non pas, par exemple,àuneécolefrançaise.Laconseillère Portelance a dit qu’elle n’aime pas le fait « qu’on impose un monument à un tel endroit ». Elle a ajouté qu’après que la ville ait dépensé 100 000 $ sur un plan stratégique, le conseil doit attendre la fin de ce processus avant de se prononcer sur le monument. L’hôtel de ville était rempli d’une soixantaine de personnes. Tandis que la moitié de la foule appuyait le monument, certaines personnes applaudissaient M. Thibodeau quand il présentait son argument. Le conseiller Marc Tourangeau a décrit lemonumentcommeunoutilpromotionnel touristique et économique qui attirera les francophones du Québec. Alors que les municipalités veulent profiter de l’immigration, la ville est choyée, selon M. Tourangeau. « Ce n’est pas un débat linguistique. » En fait, « Comme une ville bilingue, Hawkesbury a un avantage sur la concurrence », a-t-il dit. Mais le maire René Berthiaume a affirmé qu’après que le conseil donne son aval, il doit continuer d’appuyer le monument. « C’est pas mal d’avoir une reconnaissance des fondateurs francophones comme on peut avoir un monument pour les anglophones », a mentionné le maire. M. Berthiaume a soutenu que Hawkesbury est un modèle bilinguequelesgenscommeWilfridLaurier et Pierre Trudeau ont envisagé. .La région demeure un bastien de la francophonie en Amérique du Nord, le conseiller a ajouté. Les francophones représentent seulement deux pour cent de la population du continent. Un monument sera un lègue qui garantira le respect futur de la langue, a-t-il dit.
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