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PERQUISITIONS À GORE ET MILLE-ISLES, UN LABORATOIRE DÉMANTELÉ
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saisie d’importantes quantités de produits chimiques, de précurseurs et d’excipients. Une presse à comprimés ainsi que du matériel sophistiqué permettant la syn- thèse de méthamphétamine présumée et la production de plusieurs millions de comprimés ont également été saisis. Deux autres résidences situées à Mille-Isles ont fait l’objet de perquisitions dans le cadre de l’opération. L’enquête de l’Équipe de lutte et d’inter- vention contre les laboratoires clandestins a mené à l’arrestation de quatre individus. Ils ont été rencontrés par les enquêteurs et ont été relâchés en attendant la suite des procédures. Ils pourront ultérieurement faire face à des chefs d’accusation en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, notamment de production et de possession de substances contrôlées en vue d’en faire le trafic. Si vous soupçonnez des activités illégales liées à la drogue dans votre communauté, y compris la présence d’un laboratoire clandestin, l’achat de drogues ou le déver- sement de déchets toxiques, communiquez avec votre service de police local ou Échec au crime (sans frais) en composant le 1-800-711-1800.
La Police fédérale de la GRC, Région de l’Est, procède actuellement au déman- tèlement d’un laboratoire clandestin à Gore. Deux résidences de Milles-Isles ont aussi été visitées et quatre per- sonnes arrêtées. Dans le cadre d’une opération menée le 25 février dernier, les policiers ont découvert un laboratoire de fabrication de comprimés de méthamphétamine présumée dans un garage résidentiel. De plus, la perquisition des lieux a mené à la découverte d’une pièce cachée au sous-sol du garage, où se trouvait un laboratoire clandestin de production de drogues de synthèse. Un laboratoire clandestin est une instal- lation secrète ou cachée où des criminels produisent ou préparent des drogues syn- thétiques, comme la méthamphétamine. Les laboratoires clandestins peuvent se trouver à différents endroits, comme des résidences, des garages ou des entrepôts. Ils représentent un grand danger pour leurs exploitants, mais aussi pour les personnes qui habitent à proximité et pour les premiers intervenants. À Gore, les policiers ont procédé à la
Un laboratoire clandestin de drogues de synthèse a été découvert dans une pièce cachée au sous-sol du garage. (Photo gracieuseté GRC)
WASHINGTON AUGMENTERAIT AUSSI LES DROITS ANTIDUMPING SUR LE BOIS D'OEUVRE CANADIEN
LA PRESSE CANADIENNE Le département américain du Commerce a publié lundi un avis préliminaire pour un taux de droits antidumping de 20,07 %, alors qu'il était de 7,66 % depuis trois ans. Ce taux de «droits antidum- ping» s'ajoute par ailleurs à des «droits compensateurs» de 6,74 %. Ce nouveau taux antidumping porte le taux combiné de droits américains sur le bois d'oeuvre canadien à près de 27 %, alors que l'industrie est toujours confrontée à la menace du président Donald Trump de droits de douane de 25 % sur les produits canadiens, qui s'appliqueraient dès mardi. La ministre québécoise des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, a par ailleurs annoncé lundi la créa- tion d'une «cellule de diversification des marchés d'exportation» pour les produits forestiers québécois. «L'imposition de tarifs est contre-produc- tive, car elle fait mal aux consommateurs et consommatrices des deux côtés de la
frontière, écrit dans un communiqué Mme Blanchette Vézina, qui est aussi ministre res- ponsable des régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine. «Les menaces tarifaires qui planent sur le Québec nous font réaliser que le statu quo n'est plus possible: il faut diversifier notre économie en misant sur des produits innovants, mais aussi [diversifier] nos par- tenaires commerciaux.» Le premier ministre de la Colombie-Bri- tannique, David Eby, a parlé lundi d'une «menace massive» pour le secteur forestier de la province. Le Conseil du commerce du bois d'oeuvre de la Colombie-Britannique a estimé dans un communiqué que cette hausse «injustifiée» porterait préjudice aux travailleurs forestiers et aux communautés au Canada, mais pèse- rait davantage encore sur les constructeurs d'habitations et les consommateurs aux États-Unis. Le président de l'association, Kurt Niqui- det, s'est dit profondément déçu que les États-Unis continuent d'imposer de telles
mesures protectionnistes. Le premier ministre Eby a soutenu que «le secteur forestier emblématique de la Colom- bie-Britannique et les personnes dont les moyens de subsistance en dépendent sont confrontés à d’immenses défis depuis des années et, aujourd’hui, ils sont confrontés à une nouvelle menace massive», a-t-il déclaré. «La Colombie-Britannique soutient depuis longtemps que tous les droits de douane sur le bois d’œuvre résineux sont injustifiés et que ces droits antidumping sont basés sur un calcul biaisé.» M. Eby affirme que l’augmentation des droits antidumping aggrave les défis d’une industrie qui fait déjà face à des menaces tarifaires et à l’ordre donné par M. Trump en fin de semaine d’ouvrir une enquête distincte sur les produits forestiers importés. Le président américain a signé des décrets pour commander une «enquête de sécurité nationale» sur les importations de bois d'œuvre aux États-Unis et pour ordonner que des mesures soient prises afin d'aug- menter l'approvisionnement américain en
deux-par-quatre. Il a par ailleurs réitéré lundi qu'il impo- serait bel et bien, à compter de mardi, des droits de douane de 25 % sur les exporta- tions canadiennes, à l'exception des biens dans les secteurs de l'énergie, qui seraient taxés à 10 %. Le différend canado-américain sur le bois d'œuvre dure depuis des décennies. Les Américains affirment que les producteurs canadiens vendent en dessous de la valeur du marché et que l'industrie canadienne est «subventionnée». Au Canada, les provinces productrices fixent le prix des droits de coupe pour le bois récolté sur les terres de la Couronne. Les producteurs américains, qui sont obligés de payer le prix courant pour la récolte fores- tière, soutiennent que les droits de coupe des provinces constituent une subvention injuste.
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