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LES PLAINTES CONTRIBUENT À L’EXAMEN DE LA PRESTATION DE SERVICES SUITE DE LA PAGE 3

qui vont aider tout le monde et force une revue en profondeur de la façon dont les services sont offerts », a-t-il indiqué. Baisse du poids démographique Depuis 1991, le poids démographique des francophones en Ontario est à la baisse, de 4,8% à 3,4%. Même entre 2016 et 2021, la population qui parle français comme première langue a diminué considé- rablement, de 504 000 personnes à 484 000 personnes. M. Bouchard se dit inquiet de la baisse du poids démographique des Franco-Ontariens. D’après lui, la prestation de services en français est très importante pour l’avenir du français dans la province. « Les services en français sont essen- tiels à la capacité des francophones de reconnaître la valeur de leur francophonie,

Affaires francophones, pour comprendre comment ils planifient rencontrer leur obli- gation en vertu de la loi sur les services en français. Le commissaire ne compte pas présen- tement appliquer de mesures positives et préfère plutôt travailler en collaboration avec les organisations gouvernementales, tant et aussi longtemps que les réponses à ses questions lui sont fournies. « Pour l’instant, je trouve réponse à mes questions pour me donner une perspective sur ce qu’on est en train d’établir, a-t-il expliqué. Je n’écarte aucune possibilité en ce qu’y a trait à l’avenir. Si éventuellement, je ne trouve pas réponse à mes questions, je trouverai d’autres moyens. Je n’écarte pas la possibilité d’une enquête non plus. » Pour M. Bouchard, l’éducation post-secon- daire est un enjeu crucial pour la francopho- nie ontarienne. D’après lui, la province doit se munir d’un programme d’éducation post- secondaire fiable en français, dans lequel les jeunes peuvent se reconnaitre et qui peut mener à des opportunités d’emplois, ce qui bénéficie non-seulement aux Franco- Ontariens mais aussi à la province. « Ce que l’on veut, c’est s’assurer que l’éducation post secondaire soit bien planifiée et bien organisée et qu’elle s’appuie sur des orga- nisations qui ont la capacité d’offrir ces services-là », a-t-il dit. Même avec un si grand nombre de plaintes sur un seul même sujet, M. Bouchard veut continuer d’accorder de l’importance aux plaintes uniques. « Des fois, une seule plainte va mettre au grand jour des enjeux

a-t-il affirmé. Si l’on n’est pas en mesure de mener sa vie avec des services en français, quel est l’intérêt de revendiquer son identité francophone en Ontario ? » Il espère d’ailleurs que l’offre active fera une différence dans le quotidien des francophones, leur permettant de vivre dans la langue de leur choix. /ÊBONPJOT .#PVDIBSEFTUPQUJNJTUF face au poids démographique des franco- phones, expliquant qu’il y a 30 000 nou- veaux arrivants qui parlent le français, en majorité comme seconde langue, qui se sont joint à la diaspora franco-ontarienne depuis 2016. « Il faut quand même reconnaitre que ces gens-là ont fait le choix de venir nous rejoindre. La francophonie de l’Ontario est vibrante, elle est dynamique », a-t-il affirmé. La police demande instamment aux gens de ne pas donner leurs renseignements personnels ou financiers au téléphone. Toute personne ayant des renseignements sur cette enquête est priée de communiquer avec la Police provinciale de Hawkesbury au 1-888-310-1122. Si vous souhaitez garder l’anonymat, vous pouvez appeler Échec au crime au 1-800-222-8477 (TIPS), où vous pourriez être admissible à une récompense en argent pouvant aller jusqu’à 2 000 $. L’enquête se poursuit et les agents tra- vaillent sur toutes les pistes qu’ils peuvent avoir.

besoins des Franco-Ontariens à l’avenir. L’Assemblée de la Francophonie de l’Ontario (AFO) s’est d’ailleurs dit heureuse des recommandations présentées dans le rapport du commissaire. « Les recom- mandations qu’on y retrouve feront une différence pour l’accès à des services en français si elles sont implémentées. Deux ans après l’adoption de la nouvelle Loi sure les services en français, il est important que les ministères communiquent dans les deux langues officielles par tous les moyens, y compris via les médias sociaux », a dit le président de l’AFO, Fabien Hébert. Université de Sudbury Cent-quinze des plaintes rapportées en 2023 portaient sur l’université de Sudbury, à la suite de l’annonce du ministère du 30 juin selon laquelle il ne financerait pas le projet de l’université visant à créer une université autonome de langue française. Bien que la décision de financement soit une décision politique qui incombe à la législature et que le bureau de l’Ombudsman n’intervient habituellement pas dans ces décisions, le Commissaire aux services en français suit de près le dossier. « Ce débat-là doit avoir lieu dans l’arène politique, a affirmé le commissaire. C’est une organisation qui est désignée en vertu de la loi sur les services en français, et qui a donc l’obligation d’offrir des services en français. » Depuis Juillet, le commissaire discute avec l’université, le ministère des Collèges et Universités ainsi que le ministère des

FRAUDE LIÉE AU DÉNEIGEMENT RÉDACTION EAP nouvelles@eap.on.ca

La Police provinciale de l’Ontario (PPO) de Hawkesbury met en garde les résidents contre une escroquerie active dans la région impliquant un individu prétendant offrir des services de déneigement. Selon la PPO, plusieurs victimes des SÊHJPOTEF)BXLFTCVSZ&TUFUEF7BOLMFFL Hill ont été escroquées et ont reçu des frais de dépôt allant de 200 $ à 400 $.

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