Carillon_2011_02_09

Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca La saga de L’écho d’un peuple se poursuit

L’organisme L’écho de la Nation a confirmé, lors de son assemblée générale annuelle, tenue récemment à Casselman, que le retour du mégaspectacle L’écho d’un peuple , espéré pour 2011, ne devrait pas avoir lieu cette année. Il est possible que L’écho revienne à Casselman en 2012. Entre-temps, L’écho de la Nation con- tinue de présenter, dans un format plus modeste, le spectacle qui avait déjà attiré tellement d’attention et qui, pour une période brève, était un « attrait vedette » pour Prescott-Russell. L’histoire de la création et de l’évolu- tion de L’écho d’un peuple est très intéressante et éducative. En 2002, quand le groupe Francoscénie a lancé l’idée de faire un spectacle racontant l’histoire des francophones en Améri- que du Nord, le consensus a été que l’idée était bonne. Une célébration de la culture franco- ontarienne, la production s’avérait un projet ambitieux, un effort collectif monté par des artistes et bénévoles avec l’ap- pui des entreprises et des gouvernements. Sur le plan artistique, le spectacle était un succès énorme. À un moment donné, on pensait que toute la population de l’Est ontarien avait assisté au moins une fois à une représentation de cette pièce de théâtre. Malheureusement, sur le plan écono- mique, L’écho était un désastre. Face à de lourdes dettes, en 2005, Francoscénie a dû déclarer faillite. Ce groupe a été rem- placé par FrancoBiz, un autre organisme qui avait aussi vécu des problèmes fi- nanciers. Heureusement, L’écho de la Nation, fondé en juin 2009 afin de relancer la production, a bien appris les leçons de ses prédécesseurs et a adopté une appro- che plus pragmatique. Comme le président Réjean Aubut avait dit : « Nous devons avoir une ges- tion financière sans risque et ne recommencer que quand nous aurons les reins assez solides ». On sait que, dès le départ, malgré la raison d’être louable de l’organisme, Francoscénie faisait l’objet de critiques, notamment à cause de l’emplacement choisi pour L’écho . Plusieurs citoyens étaient contre la proposition de présen- ter le spectacle en plein air dans le Forêt Larose. La controverse a été réglée par la Commission des affaires municipales de l’Ontario qui a tranché la question en faveur de Francoscénie. Mais L’écho n’a jamais était présenté dans le Forêt Larose. Quand la troupe a entamé ses présen-

tations du spectacle sur la Ferme Drouin à Casselman en 2004, L’écho était ap- plaudi. Mais les problèmes financiers ont compliqué le scénario. Le budget était trop énorme; les revenus ne suffisaient pas. Par ailleurs, avec l’aide financière cons- tante des secteurs public et privé, L’écho était encore vivant. Lors de la quatrième saison, L’écho a attiré 21 000 spectateurs. Mais, en 2008, la cinquième saison était une vraie tragédie financière. Plusieurs représentations ont été données avec à peine 400 spectateurs, soit moins de 25 pour cent du seuil de rentabilité. Les dirigeants ont alors avoué qu’il était impossible de combler le budget annuel de 1,2 million de dollars. Lors d’une consultation publique en 2008, les 50 participants ont suggeré plu- sieurs cures pour le malaise; le spectacle avait besoin d’une injection de profession- nalisme, d’un nouveau nom, d’un nouveau lieude présentation, de nouveaux tableaux, d’une meilleure campagne de publicité et de plus de transparence. Le consensus parmi les participants était que les gens voulaient que L’écho continue et qu’il reste dans Prescott-Russell. Mais les gens étaient également d’accord que la région avait besoin d’autres services à offrir aux gens, surtout aux touristes. L’industrie touristique ici n’est pas assez développée. Il y avait plusieurs raisons plausibles pour la baisse du nombre de spectateurs en 2008 : l’été pluvieux, la flambée des prix de l’essence et l’attrait des Fêtes du 400 e anni- versaire de Québec. On a aussi constaté que les gens d’affaires avaient perdu confiance dans la gestion de la troupe. Maintenant, trois ans après la dernière saison de L’écho , les fervents penchent en- core en faveur d’un avenir pour la production. Même si le mégaspectacle est en suspens depuis 2008, la troupe a continué des représentations un peu partout en Ontario. L’an dernier, 55 écoles ont accueilli des journées d’animation. L’été dernier, les sta- ges de formation artistique jeunesse et pédagogique L’écho de notre identité ont éga- lement rassemblé 91 jeunes et 52 enseignants à la ferme Drouin. En 2011, la troupe voyagera à plusieurs endroits. Mais, comme le directeur-général de L’écho de la Nation, Sylvio Morin, l’a indi- qué lors de l’assemblée générale annuelle : « À moins de trouver 500 000 dollars d’ici le mois de juin, il n’y aura pas de mégaspectacle cette année ». L’organisme a commencé à réduire le déficit « considérable » dont il a hérité.

M. Morin souligne que, « [le] déficit est affaire du passé et on repart en neuf. Toute- fois, personne n’a oublié les problèmes financiers que L’écho d’un peuple a traver- sés. Les bailleurs de fonds privés sont méfiants et le secteur public frileux, car, en période de récession, la culture est souvent la première à trinquer. Tou- tefois, il y a une volonté de la communauté qui ne veut pas abandon- ner L’écho d’un peuple ». Maintenant, les promoteurs sont à la

recherche, encore une fois, de financement à long terme. Encore une fois, l’avenir de L’écho est loin d’être certain. Une chose est certaine, les contribuables ne peuvent pas soutenir le spectacle encore une fois. L’écho a déjà coûté très cher. Peut-être qu’un jour le spectacle deviendra un vrai attrait vedette. Mais il ne faut pas oublier la réalité. En célébrant cette belle histoire des Franco-Ontariens, les promo- teurs doivent être conscients des défis d’aujourd’hui.

N é d ' u n e r a c e f i è r e

par Jean-Roch Vachon

Fournier Les familles Fournier sont à l’honneur. Nicole Fournier a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels. Le premier ancêtre au pays est Nicolas Fournier, fils de Hugues et Jeanne Huguet de Saint-Étienne, Marans, Charente-Maritime, France. Le 30-09-1670 à Québec, il épouse Marie Hubert, fille de Pierre et Bonne Briault, fille du roi (landry), de Saint- Sulpice, Paris, France. Hughes Fournier nous vient de Charente-Maritime. « Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir des anciennes provinces d’Aunis et de Saintonge, avec Saintes comme chef-lieu. Les habitants de la Saintonge et de l’Aunis ont fourni d’importants contingents d’émigrants qui se sont fixés enNouvelle-France (Acadie et Québec). De nombreuxmots du vocabulaire saintongeais subsistent dans le langage franco-canadien d’aujourd’hui. (Quelques exemples : achaler : accabler de chaleur ; beurouette : brouette ; mouiller : pleuvoir) En 1810, Napoléon à travers un décret impérial transféra le chef-lieu à La Rochelle. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le département fut envahi par l’armée allemande et intégré à la Zone occupée. Afin de se prémunir contre un éventuel débarquement, les occupants confièrent à l’organisation Todt la mission de fortifier le littoral, ce qui explique les nombreux vestiges de blockhaus qui parsèment les côtes charentaises, notamment sur les plages de la presqu’île d’Arvert ou de l’île d’Oléron. ¹ » Génération 9 e Nicole Fournier – Bernard Séguin de Sainte-Marthe, Qc 8 e Lucien Fournier – Julienne Gareau m. le 26-08-1943 à Pointe-Fortune, Qc

Léon Fournier – Rose-Anne Bélanger m. le 20-09-1897 à Chûte-à-Blondeau, Ont. Julien Fournier – Domithilde Dicaire (ou Diquerre) m. le 05-04-1853 à Saint-André-d’Argenteuil, Qc Louis Fournier – M.-Euphrosine Renaud (ou Renault) m. le 18-09-1815 à Saint-Roch-de-L’Achigan, Qc Benjamin Fournier – M.-Charlotte Bricault/Lamarche m. le 25-07-1791 à Repentigny, Qc Pierre Fournier – M. Josèphe Jahan/Laviolette m. vers le 23-11-1747 possiblement à Cap-Saint-Ignace, Qc Nicolas Fournier – Marie Hubert m. le 30-09-1670 à Québec, Qc c. de m. 08-09-1670 (greffe Paul Vachon) Hugues Fournier – Jeanne Huguet m. avant 1642 de Saint-Étienne, Marans, Charente-Maritime, France Jean Fournier – Marie Madeleine Fradet m. le 23-11-1711 à Beaumont, Qc

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Fondé en 1947

Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca Robert Savard , rédacteur en chef, robert@eap.on.ca

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec François Bélair , dir. des ventes et développement, fbelair@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca Publicité : pub@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

Lorsque Nicolas et Marie fondent leur foyer, Daniel Rémy de Courcelle est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Talon en est l’intendant. « De 1670 à 1760, la population de la Nouvelle-France double à tous les 25 ans environ. Ainsi, l’immigra- tion devient un facteur secondaire dans l’accroissement de la population après 1670. Dorénavant, la croissance démographique de la colonie repose surtout sur les excé- dents naturels de la population (le surplus du nombre de naissances sur celui des décès), à la fois considérables et constants. » ² 1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Charente-Maritime#Histoire 2. http://www.hst.umontreal.ca/U/dessureault/ModPDF1903-2A.pdf Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon, 449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8 - tél. 613-632-7678

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