SAM Allons de mai 2025
SAM ALLONS
02 | 2025
ENTHOUSIASTES
ÉDITORIAL
SOMMAIRE
04 Agir avec enthousiasme, c’est ce que font nos expatriés et nos partenaires de projets
Tobias Göttling Rédaction SAM Allons
Cornelia F. Daniela S. Emanuel W. et bien d’autres
VOICI LE MOIS DE MAI
Chère lectrice, cher lecteur,
08 ENTHOUSIASMÉS
Dans ce deuxième numéro, l’accent est mis sur des expé- riences personnelles, des témoignages et des citations, en lien direct avec nos pays d’engagement. Mon souhait est de mon- trer encore davantage ce que vivent les collaborateurs et col- laboratrices, et les bénéficiaires de nos projets. Ce qui les en- thousiasme, comment ils sont transformés et quel message ils souhaitent nous transmettre. Nous laissons ainsi la place à des témoignages et à un rapport annuel d’un autre genre, un SAM Allons 2 encore plus clair et plus actuel qu’aupa- ravant. J’espère que cette nouveauté vous plaira et j’attends avec impatience vos suggestions et vos réactions. D’un autre côté, je ne voulais pas renoncer complètement à un bilan de notre travail de l’année précédente. C’est pour- quoi nous avons résumé sur deux pages les principaux ef- fets dans nos pays d’engagement. Si cela vous intéresse, vous pouvez continuer à lire le rapport annuel sous forme de bro- chure - tout simplement sur notre site internet. Sur demande, nous vous enverrons volontiers un exemplaire imprimé, par la Poste. Il suffit d’un appel téléphonique ou d’un e-mail avec vos coordonnées : winterthur@sam-global.org Nous nous réjouissons de votre intérêt pour le travail de SAM global et vous souhaitons une bonne lecture. Merci beaucoup de votre lien avec nous, quelle que soit sa nature.
par leurs rêves et leurs nouvelles chances
09 Mon fils laisse tomber son apprentissage Michi Dufner
10 Mon résumé du
rapport annuel 2024 Jürg Pfister
12 Au gré des événements 13 Nous cherchons 14 Pouls financier Peter Röthlisberger
Meilleures salutations
Page titre Un enseignement en mater- nelle qui fait plaisir. Dans le cadre de ProEDUCATION Teacher Training au Népal, les enseignantes de mater- nelle sont formées et accom- pagnées à enseigner de ma- nière créative et adaptée aux enfants.
Pour lire notre rapport annuel
Pour des raisons de sécurité, nous ne mentionnons pas les noms de famille de nos collaborateurs à l’étranger.
fr/sam-global.org/ueber-uns/ jahresrechnung
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PRIS SUR LE VIF
Un phare d’espoir et de l’enthousiasme La vision de Lighthouse Battambang d’être un phare d’espoir pour les Cambodgiens m’anime depuis plus de trois ans déjà, et j’en suis toujours plus enthousiaste. Je trouve l’impact de notre travail fantastique et j’aime le fait qu’il donne de l’es- poir aux gens. Je suis également convaincue de notre manière de travailler. Pendant longtemps, j’ai eu du mal à accepter la tension entre, d’une part, le fait que nous vivons et habitons ensemble et d’autre part, le fait que nous formons nos col- laborateurs et nos étudiants et qu’ils fassent leurs premières expériences professionnelles chez nous. Mais depuis, je suis absolument convaincue de la manière dont nous travaillons et avançons ensemble : Car nous ne choisissons pas la voie de la facilité, mais celle de l’efficacité ! Nous ne cessons jamais d’apprendre et de développer notre potentiel. Peu importe que quelqu’un ait fait des études et ait un papier à présenter, peu importe que quelqu’un ait des diplômes ou non. Lighthouse Battambang est un lieu où les gens ne doivent pas être parfaits, mais où ils peuvent grandir et apprendre. Cela a déjà permis de créer et d’accomplir beaucoup plus que ce que j’aurais pu imagi- ner au début de mon engagement.
Grâce à notre système de formation, nous avons la possibi- lité d’offrir à de nombreux jeunes des outils pratiques et de mettre à profit nos compétences personnelles, ainsi que de vivre des valeurs qui sont décisives pour tant de choses et qui influencent notre caractère : en permettant aux jeunes d’assumer des responsabilités, d’atteindre leurs objectifs et de transmettre aux autres ce qu’ils ont reçu, nous serons en mesure d’avoir un impact important au Cambodge. Grâce aux valeurs qu’ils auront acquises, les diplômés dis- poseront des outils qui, nous l’espérons, leur permettront plus tard de remettre en question des problèmes et des com- portements tels que la corruption, la fraude et le mensonge, et d’apporter leur contribution à un développement positif de leur société et de leur pays. Nous voyons donc que notre travail en vaut la peine. En fin de compte, je suis enthousiasmée par notre Compa- gnon céleste, en qui nous pouvons avoir confiance et qui nous permet de faire tout cela. Personnellement, j’ai été particu- lièrement encouragée par le verset biblique suivant : « Forti- fie-toi et prends courage ! Ne sois pas effrayé ni épouvanté, car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi où que tu ailles. » (Josué 1.9)
Sandra G., responsable du projet Lighthouse Battambang
Aimeriez-vous soutenir notre travail ?
fr/sam-global.org/ spenden/lighthouse
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AGIR AVEC ENTHOUSIASME C’est ce que font nos expatriés et nos partenaires de projets
QUAND TOUT S’ÉCROULE « La situation est toujours préoccupante. Outre les croyants et les pasteurs déplacés, des milliers de personnes vivent dans des régions occupées par des terroristes, où les conditions sont terribles. Près de 1 000 églises ont fermé, nous avons d’in- nombrables déplacés à l’intérieur du pays : 787 pasteurs et 102 527 fidèles étaient recensés fin 2024. Notre église a du mal à répondre aux besoins les plus urgents de ses membres. Si rien n’est fait pour inverser cette tendance, son existence même est sérieusement menacée. » DE L’AIDE DANS LA DÉTRESSE Malgré la situation particulièrement difficile au Burkina Faso, il y a aussi beaucoup d’encouragements. Le pasteur Joël K. en témoigne dans un message qu’il nous a adressé, accom- pagné d’un souhait pour tous ceux qui l’ont aidé par des dons : « Oui, nous avons tout perdu après les attaques des groupes armés et sommes arrivés à Piéla sans aucune res- source. L’Église nous a aidés à trouver un logement provi- soire. Nous avons également reçu un peu d’aide alimentaire. Nous avons persévéré dans la prière et gardé l’espoir en Dieu par Jésus-Christ. Notre confiance en Dieu est également ren- forcée par des projets menés à bien. De nombreuses familles sont nourries et leurs besoins, comme la santé et l’éduca- tion, sont pris en compte. Je dirige une église de plus de 50 membres. Loué soit Dieu et un grand merci à nos frères et sœurs qui ont pensé à nous dans cette situation difficile. Que Dieu vous bénisse et vous donne une longue vie. » Pasteur Emmanuel L. et Monsieur Pierre M., responsable du travail de développement CADI (Burkina Faso)
VISION D’UNE VIE DANS LA DIGNITÉ « Dans des régions reculées et arides d’Asie du Sud, nous avons déjà pu construire 16 nouveaux puits avec le soutien de SAM global et nous prévoyons d’en construire 15 autres cette année. C’est un phare d’espoir pour les populations lo- cales qui se sentaient oubliées par le monde. L’idée de forer des puits dans des endroits particulièrement pauvres est née d’un amour inébranlable pour les personnes défavorisées. Au début, notre projet semblait être une trop grande entreprise - une trop grande vision pour notre petite équipe, mais ayant la foi, une stratégie et quelques partenaires. Mais avec votre soutien, l’impossible est devenu réalité. En Inde, nous avons foré des puits dans les plaines du Rajasthan brûlées par le soleil, là où les villages rajpoutes buvaient au- trefois dans des mares. Les enfants ont ri de joie lorsque l’eau propre a coulé pour la première fois. Au cours des trois der- nières années, nous avons pu amener de l’eau potable à des dizaines de communautés villageoises. » Tiré d’un communiqué de notre organisation partenaire dans le pro- jet ProEQUIP Inde du Nord. Plus de 700 millions (!) de personnes dans le monde n’ont toujours pas un accès suffisant à l’eau potable. Notre partenaire de projet indien (dont nous gardons l’anonymat pour des raisons de sécurité) nous a présenté les progrès récents de son engagement dans le domaine du forage de puits et ses ef- fets transformateurs.
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UN NOUVEAU DÉPART POUR UNE NOUVELLE VIE « Fin 2024, dix nouvelles élèves ont démarré chez nous. Nora, mère célibataire, est arrivée chez nous sans perspective de vie. Elle est maman d’un fils de trois ans. Lorsqu’elle est tombée enceinte sans le vouloir, le père l’a quittée. Au début de la for- mation, elle était très sceptique, cynique, taciturne et renfer- mée. Elle était sûre que personne ne pourrait l’aider. Malgré sa foi, elle était méprisée par l’Église et les autres croyants, et personne ne l’a aidée dans cette situation difficile. Plus Nora venait à l’école, plus son potentiel se révélait. De mon point de vue, c’est une femme de caractère, intelli- gente, mais qui n’a jamais été encouragée. Elle est devenue de plus en plus souriante et épanouie. Nous avons pu lui trou- ver un bon emploi chez des partenaires américains où elle a été chaleureusement accueillie. Elle est désormais valorisée et gagne un salaire qui lui permet de subvenir à ses besoins. L’argent récolté par le catalogue de cadeaux, nous a permis de lui payer la nourriture, le loyer, les frais de transport et les frais de scolarité pour l’école maternelle de son fils pen- dant sa formation. Nora est devenue une autre personne : joyeuse, épanouie, une bonne mère pour son petit garçon. Elle assiste à nou- veau au culte le dimanche et parle de notre école à de nom- breuses autres femmes dans le besoin. »
pendant, nous sommes heureux de voir qu’à quelques excep- tions près, nous avons de l’électricité au moins le soir. (...) Le personnel de l’école ActionVIVRE a fait preuve d’un grand engagement dans le travail. L’année dernière, nous avions 307 élèves au primaire et 172 au secondaire. À notre plus grande joie, tous ont réussi les examens pour passer dans la classe supérieur. L’année dernière, l’État a recruté de nouveaux professeurs pour les écoles publiques, et six enseignants ont quitté l’école AV. Cela a entraîné des incertitudes au début de l’année scolaire. Nous sommes reconnaissants d’avoir pu engager de nouvelles personnes à temps. »
Daniela S., responsable du projet ActionVIVRE Nord (Guinée), tiré de son rapport annuel
DES DÉTOURS VERS LE BUT « Notre meilleur ancien apprenti était ravi que je lui trouve un logement à Conakry. Il a pu y approfondir ses connais- sances en mécanique automobile. Malheureusement, il a été victime d’escrocs et s’est laissé séduire par un emploi préten- dument formidable en Côte d’Ivoire. Après quelques mois et beaucoup de frustration, il est revenu à Kissidougou et est devenu chef mécanicien au « Garage Gouvernement », où il répare désormais des tracteurs et des moissonneuses-bat- teuses. Il est apprécié et respecté dans toute la ville et on vante toujours le fait qu’il ait fait son apprentissage chez nous. Sa carrière professionnelle ne s’est certes pas déroulée comme je l’avais imaginée au départ, mais tout s’est bien terminé et c’est encourageant pour nous. Cette expérience m’a appris une fois de plus que « Le cœur de l’homme peut méditer sa voie, mais c’est l’Éternel qui dirige ses pas ».
Cornelia F., responsable du projet de l’école des métiers du ménage Accueil & Admin (Guinée)
CONTINUER MALGRÉ LES CONDI- TIONS DIFFICILES « La vie ici n’est pas facile. Les prix des denrées alimentaires augmentent constamment, les soins médicaux restent très mauvais, l’approvisionnement en eau ne fonctionne pas. Ce-
Emanuel W., responsable du projet ProTIM2-2-2 Kissidougou, école professionnelle et IBT (Guinée)
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Erick a pu garder sa jambe
Des mamans attendent à Mapunda
Amelia
ERICK NE PERDRA PAS SA JAMBE ! « Lors d’une mission sur les fleuves de l’Amazonie, après 19 heures de bateau, nous avons atteint un village où vivent en- viron 20 familles. Elles n’avaient aucun accès aux soins mé- dicaux. Parmi elles se trouvait Erick, un garçon de sept ans qui souffrait et pouvait à peine marcher. L’examen a révé- lé qu’un morceau de platine, qui avait été inséré après une fracture de la jambe, s’était déplacé vers le genou au fil du temps. Le problème devait être traité le plus rapidement pos- sible dans un centre médical de la ville. Nous avons organisé le transport et un couple de notre équipe a accueilli le garçon et son père chez eux jusqu’à l’opération, qui s’est déroulée avec succès deux mois plus tard. Si nous n’avions pas visité ce village isolé, Erick aurait peut-être perdu sa jambe, voire sa vie. Cela montre les difficultés auxquelles sont confron- tées les populations des bords des fleuves et renforce notre volonté de nous engager en leur faveur. »
CE QUI DONNE DU SENS À NOTRE TRAVAIL « Après s’être évanouie à plusieurs reprises et avoir souffert de convulsions cérébrales, l’infirmière Cecylia a dû subir des examens plus approfondis. Elle a finalement été diagnosti- quée avec une tumeur au cerveau qui ne pouvait pas être opé- rée en Angola. Avec son mari, elle s’est rendue à Windhoek (Namibie), où elle a été opérée avec succès par un spécialiste. À son retour, Cecylia allait déjà mieux, mais elle ne pouvait pas ouvrir l’œil droit. Elle est donc venue à Mapunda pour suivre une physiothérapie. Aujourd’hui, un an plus tard, le contrôle de suivi a montré qu’elle est complètement guérie : elle peut rouvrir son œil et reprendre son travail à l’hôpital. »
Elisabeth G., réhabilitation ProMEDICA (Angola), en re- traite active. La plupart des Angolais sont agriculteurs ou vivent de petits commerces, ce qui explique pourquoi beaucoup n’ont pas les moyens de consulter un médecin. SAM global investit dans le travail médical et donc dans la dignité des gens.
Daniel D., ProRIBEIRINHO (Brésil), nous a raconté cette histoire qu’il a vécue et qui montre l’im- portance du travail médical pour les per- sonnes défavorisées. Jésus aussi était tou- jours à l’écoute des personnes négligées. Qui est mon prochain ? Pour nos équipes au Bré- sil, les prochains sont aussi les personnes qui vivent loin, car devant Dieu, TOUS ont la même valeur.
Un message radio QUI CHANGE LA VIE « J’écoute la radio chrétienne Yeva Ondaka depuis plus de 40 ans. Grâce à la Parole de Dieu à la radio, j’ai découvert Jésus-Christ comme mon Sauveur et Seigneur. Yeva Onda- ka m’a aidée à trouver un homme qui me convient et à fon- der une belle famille chrétienne. J’ai également reçu de l’aide lors de conflits dans ma famille et à l’église. Je n’arrêterai ja- mais d’écouter cette émission de radio. Que Dieu vous bé- nisse, vous et votre équipe. » Amelia a bénéficié du travail soutenu par SAM global en An- gola. SAM global finance cette émission de radio en umbundu, langue très répandue en Angola, afin que les gens soient fortifiés et soutenus dans leur vie quotidienne, dans leurs questions exis- tentielles et dans leur foi.
Une participante à notre formation au Ministère d’En- voi en Guinée nous a confié : « Depuis la perte de mon enfant, je ne pouvais plus me réjouir de Dieu et L’adorer. Mon cœur était lourd. Mais la formation, les entretiens pastoraux et la prière m’ont fortifiée. J’ai décidé de reprendre courage avec l’aide de Jésus et de cheminer avec Lui. Maintenant, j’ai retrouvé la joie de vivre et j’aime chanter et danser pour Dieu. »
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Christine
Rebecca
Damaris
UN LIEU DE REFUGE Damaris raconte comment elle se bat, pas à pas, pour une nouvelle vie. Dans un groupe de Rings of Hope, elle peut parler de ses expériences traumatisantes et vivre un peu de famille. Après avoir perdu son mari, ses enfants et sa com- munauté villageoise à cause de la milice terroriste Boko Ha- ram, ce groupe est pour elle un refuge sans lequel elle n’au- rait aucun avenir : « J’étais toute seule dans mon village. Je suis si heureuse d’avoir trouvé ce groupe. Je peux parta- ger ma foi et prier avec elles, ce qui signifie beaucoup pour moi. Avec d’autres femmes, j’ai acheté un terrain sur lequel nous cultivons des haricots. En outre, nous avons acheté un grand sac de mil que nous revendons maintenant en petites portions. » « Avec un don de 80 francs, vous permettez à une veuve qui a perdu son mari à cause du terrorisme d’ob- tenir un microcrédit pour qu’elle puisse se construire une nouvelle existence. » « Ce qui m’impressionne profondément, c’est que les femmes du projet des veuves n’abandonnent jamais, malgré ce qu’elles ont vécu. Elles semblent avoir des ailes d’aigle qui ne se fatiguent jamais. Ce qui les rend fortes, c’est certaine- ment la communauté au sein de l’équipe et le fait de regar- der vers l’avant et vers le haut. Où peut-on trouver un tel es- poir constant, qui tient dans la tempête ? Un espoir garanti qui ne disparaît jamais ? Entre autres dans le livre d’Esaïe 40.31 : « Mais ceux qui comptent sur l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur envol comme les aigles. Ils courent sans s’épuiser, ils marchent sans se fatiguer. » Nos collaborateurs du monde entier ont une espérance commune. Elle leur donne de la force et les oriente vers l’avenir, avec courage et amour pour leurs semblables. Merci à tous ceux et celles qui s’en- gagent dans nos projets ». Tobias Göttling, communication
L’ESPOIR, PLUS FORT QUE LA TERREUR des femmes enthousiastes nous montrent ce qui compte vraiment SAM global aide des veuves qui ont perdu leur mari à cause de la milice terroriste Boko Haram à aller de l’avant et à devenir, malgré les circonstances, un mouvement d’espoir « Femmes d’Espoir ». Ces femmes courageuses sont des exemples pour nous. En collaboration avec « Rings of Hope », nous aidons les par- ticipantes, souvent traumatisées, à se réunir dans des groupes de microfinance de 12 femmes afin de se remettre sur pied économiquement, de parler de leur situation et de s’encou- rager mutuellement. En mars 2025, il y avait 28 groupes de veuves (336 femmes) ! Entre compagnes d’infortune se crée un fort sentiment d’appartenance et un espace️ sûr dans lequel de nombreux traumatismes peuvent guérir. Ensemble, elles se relèvent et reprennent courage pour construire leur ave- nir. Grâce à ce projet, plusieurs centaines de femmes peuvent aujourd’hui subvenir aux besoins de leur famille et envoyer leurs enfants à l’école. DE NOUVELLES CHANCES Christine raconte : « Dieu m’a guidée vers ces sœurs. Être dans ce groupe m’a beaucoup aidée. J’ai grandi dans la foi. Ce qui m’a particulièrement aidée, ce sont les prêts que nous pou- vons utiliser de la caisse commune. Je vends des arachides et je peux maintenant construire mon existence professionnelle. » JE NE SUIS PLUS SEULE Rebecca fait également partie d’un groupe de Rings of Hope. Elle a perdu tout ce qui lui était cher et important. Les ter- ribles expériences vécues l’ont profondément marquée. Re- becca décrit : « Je me sentais très seule. La communauté avec les autres femmes m’a donné un coup de pouce. Avec d’autres membres du groupe, nous avons pu louer un deuxième ter- rain et le cultiver ensemble. Je suis paysanne et je fais aussi des petits gâteaux pour les vendre. »
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ENTHOUSIASMÉS PAR LEURS RÊVES ET LEURS CHANCES Pauvres en biens matériels, riches en espérance
Trois étudiants de Bak Prea, un village de pêcheurs au Cambodge qui, à certaines périodes de l’année, est entièrement submergé, témoignent. Les familles y sont très pauvres, du moins matériellement. Mais d’une autre manière, une nouvelle richesse revient dans le vil- lage, ceci à travers le cœur des étudiants, qui ont de grands rêves depuis leur rencontre avec le projet de SAM global « Lighthouse Battambang ». La vie au bord de l’eau - un regard sur l’avenir « Vivre et mourir avec l’eau et les poissons » C’est ainsi que Sengha décrit la vie à Bak Prea, un village flottant au Cambodge. Ici, tout dépend du fleuve : nourri- ture, revenus, espoir. Mais que se passe-t-il lorsque les poissons disparaissent et que les routes deviennent impraticables sous la pluie ? Pour de nombreux enfants de Bak Prea, une salle de classe reste un rêve inaccessible. Sengha raconte comment il ra- mait jusqu’à l’école malgré tous les obstacles, même s’il de- vait souvent rester à la maison pour aider ses parents dans le travail qui assurait leur survie. Mais il a ensuite entendu parler de Lighthouse Battambang, dont les responsables lui ont proposé une éducation solide à un prix abordable. Grâce au soutien des collaborateurs engagés, Sengha a aujourd’hui une nouvelle perspective : l’éducation, l’espoir et le rêve d’un avenir meilleur. Sengha dit : « Sans vous, j’aurais arrêté de rê- ver. »
et de petites exploitations maraîchères. Bien souvent insuffisant.
Le plus grand rêve de Lyheng était d’apprendre et de changer les choses, pour lui et sa famille. Ce fut un combat difficile, car sa mère lui a un jour deman- dé d’abandonner l’école : « Nous ne pouvons pas nous le permettre ». Mais Lyheng a tenu bon, a conti- nué à suivre les cours en ca- chette, jusqu’à ce que Lighthouse Battambang le trouve et le soutienne. Aujourd’hui, Lyheng résume : « Vous n’avez pas seulement sauvé mon rêve, vous avez changé ma vie ».
Tout investissement dans une bonne éducation est un investissement dans l’espoir.
Une maison flottante, et une chance pour l’avenir Thongdav vit dans un village flottant, dans une maison sur l’eau. Sa mère vend des snacks et des boissons depuis un ba- teau à rames et la jeune fille de 16 ans l’aide tous les jours. Mais la vie est difficile - ses parents lui ont demandé de quit- ter l’école par manque d’argent.
Thongdav raconte : « J’ai pleuré parce que je voulais apprendre. Je savais que l’éducation était la seule chance de changer de vie. » C’est alors que Ligh- thouse Battam- bang a apporté de la confiance dans sa vie. Aujourd’hui, elle peut à nouveau rêver, ap- prendre et grandir. « Lighthouse m’a fait un cadeau, une deu- xième chance. »
Merci de rendre ses rêves possibles !
Du courage, entre pauvreté et espoir « Parfois, je m’asseyais sur les marches devant notre maison et je rêvais d’un avenir radieux ». C’est ce que dit Lyheng , 17 ans, de Bak Prea, un village où les familles vivent de la pêche
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S NOUVELLES
MON FILS LAISSE TOM- BER SON APPRENTIS- SAGE
Grâce à l’éducation, ce n’est pas seulement la vie de Thongdav qui change, mais celle de nombreux enfants de Bak Prea. Créons ensemble un avenir digne d’être vécu. Voudrez-vous nous y aider ?
Et cela me rend heureux, mal- gré les défis ! Dans l’article du premier numéro de cette année, j’ai parlé de mon insatisfaction. J’en ai tiré une leçon : « Je veux devenir fan de mes enfants, même s’ils prennent des chemins que je n’aurais pas choisis. » À peine écrit, déjà mis à l’épreuve : mon fils interrompt son apprentissage ! Mais ma leçon avait commencé plus tôt. Maladie, mal-être, retour à la maison après peu de temps passé au travail. J’ai téléphoné au médecin, à la responsable du person- nel, à l’école, et la frustration s’est accumulée en moi. J’avais appris à m’accrocher, à ne pas abandonner - à foncer tête baissée, à braver l’adversité. Tout le reste n’était qu’ÉCHEC ! Et maintenant mon fils ? Il prend le chemin de la facilité, il choisit le confort du lit pour un petit mal de tête, il craint la confrontation, il n’a pas de mor- dant, il veut simplement une vie avec le moins d’efforts possible. Mes sentiments et mes pensées se bousculaient. Je mettais de plus en plus de pression sur lui, je vou- lais le pousser et s’il s’opposait, je lui confisquais son téléphone portable, son ordi- nateur, ses manettes de jeu, etc. en me disant : « Je vais te montrer ! » Oui, si j’avais pu, je l’aurais porté au travail. Je dois être un beau fan de mon fils... ! Dans mon désespoir, j’ai prié. Pas comme je le fais (trop) souvent : « Jésus fais que mon fils... », mais : « Jésus, que puis-je faire ? Comment puis-je être son FAN, de quoi a-t-il vraiment besoin ? » Une nouvelle pensée a surgi, émouvante, libératrice et pourtant si simple : « Et s’il était vraiment malade ? Et si ce n’était pas la voie de la facilité, mais une sorte d’impuissance et de détresse ? Et s’il ne cherchait pas la voie du moindre effort, mais qu’il était réellement surchargé dans sa recherche d’ac- ceptation, de bienveillance et de compassion ? » Touché et ému, je cherche à parler à mon fils. Je m’excuse de ne pas l’avoir cru et lui demande comment je peux l’aider. Il me répond qu’il veut terminer son appren- tissage et je réalise immédiatement que c’est la bonne décision. Un sentiment de fier- té m’envahit : il ne prend pas le chemin le plus facile, il veut prendre le bon chemin. Il veut travailler avec plaisir et avec des gens qui sont positifs et bien disposés à son égard. Il veut trouver le travail qui lui convient. Les gens veulent être entendus et vus. Ils veulent être pris au sérieux dans leur be- soin de reconnaissance et d’estime. Leur permettons-nous de le faire en les rencon- trant dans leur vécu ?
Ces trois articles ont été ré- digés en grande partie par notre responsable des ré- seaux sociaux :
Annina Del Grande
Elle se réjouit de l’intérêt porté aux publications de SAM global sur Instagram et Facebook. Vous y trouve- rez toutes les contributions et encore bien d’autres ré- cits d’expériences dans nos projets.
Plus d’infos sur Lighthouse Battambang
Michi Dufner, membre de la direction, responsable communication, sensibilisation et mobilisation
« Être ouvert et honnête dans les joies comme dans les peines, en tant que mari et père de famille ». C’est la philosophie de Michi. Il ne la vit pas seulement en théorie.
www.fr/ lighthouse battambang.org/de
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MON RÉSUMÉ DU RAPPORT ANNUEL 2024
⚫ Avec environ 77 animatrices, plus de 3 700 femmes ont été sensibilisées à la lutte contre l’excision. Par 57 séminaires, 1 000 jeunes filles non excisées ont pu être informées à temps en 2024 et aujourd’hui, il existe 40 groupes avec environ 1 800 participantes réparties dans tout le pays, qui s’encou- ragent à persévérer dans leur refus de se faire exciser (Pro- TIM Conakry). Chaque jeune femme qui peut ainsi continuer à vivre dans la dignité et sans douleur vaut la peine que nous continuions à lutter contre cette horrible coutume. ⚫ L’école des métiers du ménage a formé une autre vo- lée et a procuré des emplois à ces femmes (Accueil & Ad- min, Conakry). De plus, quelques femmes en détresse ont pu trouver refuge dans notre ancienne maison d’accueil. Le point fort de notre partenariat avec les groupes bi- bliques GBEEG a été la conférence annuelle à Labé, à la- quelle 300 personnes ont participé. Dans tout le pays, en plus des groupes bibliques proprement dits, il y avait envi- ron 60 petits groupes dans sept universités, avec environ 600 participants, surtout des étudiants et des anciens étudiants. ⚫ Je suis également réjoui du centre pour élèves et étudiants dans la région peule, qui a pu être construit et qui est très utilisé ( ActionVIVRE Sud ). En 2024, 118 traitements ont pu être effectués sur des personnes souffrant de brûlures. L’école professionnelle remise à une direction locale il y a un an fonc- tionne, mais les défis ne manquent pas. ⚫ Nous sommes enthousiasmés par les excellents résultats de l’école d’ ActionVIVRE Nord . Ceux-ci ont toutefois eu pour conséquence que notre école a été tellement demandée, que le nombre d’élèves par classe est devenu trop grand. ⚫ L’année a vu l’achèvement d’une nouvelle formation de mé- caniciens agricoles ( ProTIM Kissidougou ) et par l’enseigne- ment de la médecine naturelle à des dizaines de personnes. ⚫ En 2024, une nouvelle formation au Ministère d’Envoi a pu être organisée. Le plus grand défi consiste à trouver des responsables guinéens capables d’accompagner les per- sonnes formées. Nos collaborateurs locaux s’engagent en INDE pour les dé- favorisés : plus d’un millier d’enfants des bidonvilles , qui n’ont pas reçu une éducation adéquate ont désormais ac- cès à un soutien scolaire et à du matériel éducatif. Près d’un millier d’enfants issus de milieux très difficiles ont entendu la Bonne Nouvelle. L’année dernière, le travail de Lighthouse Battambang au CAMBODGE a connu une forte croissance. Avec 14 col- laborateurs locaux, 22 stagiaires en formation, quatre ex- patriés, trois courts-termes et 15 bénévoles locaux, l’équipe était plus importante que jamais. Cinq programmes de déve- loppement dans le domaine de l’éducation et de l’aide pour
Nous sommes reconnaissants pour le dévouement, l’amour et la patience de nos collaborateurs et col- laboratrices. Ils s’investissent pour des personnes confrontées à de grands défis. Cela se ressent dans les témoignages des bénéficiaires de nos projets. L’an- née dernière encore, des milliers de personnes ont bé- néficié de notre travail dans nos onze pays d’engage- ment et nous pensons avoir laissé des traces durables. Les exemples suivants, tirés de notre rapport annuel, montrent que notre travail en vaut la peine. Votre sou- tien a rendu cela possible. Merci pour votre atta- chement qui donne à de nombreuses personnes la chance de faire l’expérience qu’il existe un Dieu qui les connaît, les aime et s’occupe d’elles concrètement ! En ANGOLA , nos partenaires dans le domaine de l’ophtal- mologie ont effectué plus de 20 000 traitements et consulta- tions et ont ainsi changé la vie de nombreuses personnes et de familles entières pour le mieux. Grâce au travail de la radio chrétienne, près d’un million d’auditeurs et d’auditrices ont pu être atteints à chaque émission, avec environ 300 émis- sions en umbundu. Au BRÉSIL , nous nous engageons dans des missions médi- cales en Amazonie pour soigner les gens. Il y a eu près de 400 bénéficiaires l’an dernier. Dans le Sertão semi-désertique, nos expatriés ont notamment permis à 93 familles d’avoir accès à l’eau potable. Au BURKINA FASO , nous avons pu aider environ deux fois plus de personnes que l’année précédente à améliorer leur vie dans le secteur agricole. Nous avons pu former 130 pasteurs et aider plus de 3 000 personnes déplacées dans ce pays frap- pé par le terrorisme , avec une activité pour générer un peu de revenus.
En CHINE , le programme d’alphabétisation a de nouveau touché une centaine de personnes.
La GUINÉE reste le pays de la plupart de nos projets et de nos engagés. Je m’assure de l’évolution de notre travail en échan- geant constamment avec les collaborateurs et collaboratrices et aussi personnellement sur place. ⚫ Notre hôpital régional CHRS (ProESPOIR) se développe bien. Le nouveau système de radiologie a été installé et le per- sonnel a pu être formé. ⚫ Nous sommes aussi heureux que le gros œuvre de la clinique (ProTIM Nord) soit terminé et que nous ayons pu conclure un partenariat avec un hôpital chrétien de N’Zao. De nombreux patients viennent d’environ 30 villages environnants. Il y a eu 3 100 consultations rien que pour la malaria.
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gagner un revenu ont touché plus de 400 participants par semaine dans les provinces de Battambang et de Pursat. Leurs familles ont également reçu des visites régulières. Nos nouveaux projets se développent bien, par exemple ProSE- REY : cette équipe se rend chaque semaine dans cinq villages et ef- fectue un travail de prévention contre la traite et l’exploitation des êtres humains. Elle a ainsi pu atteindre en moyenne 525 élèves et 129 adultes par semaine. Les groupes de veuves de notre partenaire au CAMEROUN ( 12 participantes chacun ) ont pu être doublés, pour atteindre 24 . Cela nous encourage, car nous voyons les fruits de ce précieux travail, grâce auquel de nombreuses veuves qui ont perdu leur mari à cause de Boko Haram reprennent courage. Au NÉPAL David Keller est reconnaissant pour la formation aux compétences. En 2024, 20 personnes ont été formées en électricité et 20 dans le domaine de l’hôtellerie-restauration. Grâce à ces ap- prentissages avec diplômes, elles auront de bien meilleures oppor- tunités professionnelles. Au TCHAD , nous avons continué à nous engager dans la forma- tion de base et continue des enseignants, ce dont ont bénéficié près de 400 d’entre eux. En outre, nous avons pu construire et inaugu- rer (j’ai eu le privilège d’y participer) un nouveau bâtiment avec quatre salles de classe, qui s’est ajouté à l’école primaire. Il est de- puis utilisé pour le collège. Parallèlement, 2024 a été l’année où tous les projets ont été remis à des partenaires locaux. À ProCONNECT ( SUISSE ) nous avons organisé plusieurs évé- nements pour les migrants, au cours desquels ils se sont sentis les bienvenus. Nous avons également formé des personnes clés sur la manière d’accompagner des compatriotes traumatisés. L’année dernière, notre thème annuel était : « Faire ce qui compte ». Qu’est-ce qui compte vraiment pour les personnes sur place ? Com- ment pouvons-nous, malgré toutes les difficultés, travailler dura- blement avec nos partenaires locaux, et déclencher un changement durable, positif et global ? Faire ce qui compte vraiment est une lutte permanente. Heureusement, nous ne sommes pas seuls dans ce défi : « La Mission, c’est trouver ce que Dieu fait et se joindre à Lui ». Nous voulons participer à ce que Dieu fait, et réaliser ce qu’Il a préparé pour nous (voir Ephésiens 2.10). C’est alors que nous faisons ce qui compte. C’est ma conviction.
Des patients attendent à la clinique Boa Vista, Angola
De meilleurs rendements grâce à l’eau, ProSERTÃO, Brésil
Soins aux victimes de brûlures, ActionVIVRE Sud, Guinée
Jürg Pfister, président de la direction et responsable pour la Guinée
Enseignement à des enfants défavorisés (Inde)
PS : Et si vous aimeriez recevoir le rapport annuel plus détaillé (dé- sormais sous forme de petite brochure), nous vous l’enverrons vo- lontiers - voir page 2. Remarque : en 2024, certains programmes ou parties de programmes ont été soutenus par la DDC suisse (Direction du Développement et de la Coopération) dans le cadre du programme institutionnel sous l’égide d’Unité pour un montant total de CHF 759 469. De plus, l’administration et les rapports de nos projets ont été soutenus depuis la Suisse à hauteur de CHF 120 000. Des informations plus précises par pays sont listées dans le rapport annuel publié sous forme numérique. Contrairement à la coopération au déve- loppement, notre travail théologique est entièrement financé par des dons et n’est pas subventionné par l’État.
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AU GRÉ DES ÉVÉNEMENTS
nière dans les montagnes Mandara du nord du Cameroun pendant 35 ans, jusqu’à sa retraite en 2003. En tant que sage-femme, formatrice de personnel de santé et soutien dans les cultes pour en- fants, elle menait une vie simple, servant son Dieu et aidant la population locale. Elle était aimée et appréciée à la fois par les populations locales d’Afrique et par ses collègues. Sa nature modeste et ses prières fidèles étaient pour nous des exemples. Nous remercions Dieu pour tout ce qu’Il a pu accomplir au travers de la vie de Heidy. Retours Plusieurs personnes vont rentrer défini- tivement au printemps/été et terminer leur collaboration avec SAM global. Nous vous en dirons plus sur eux et les remercierons dans le prochain Allons.
Pages enfants Robert Steiner, de la communication, nous informe : Ce numéro du SAM Allons est le der- nier avec des pages enfants. Une col- laboration est en train de se mettre en place entre les personnes qui réalisent les pages pour enfants de SAM global et une équipe de la BLB, l’équivalent de la Ligue pour la Lecture de la Bible en Suisse allemande. Ils proposent des li- vrets pour découvrir la Bible, pour les enfants de 9 à 12 ans (Guete Start), avec entre autres des magazines envoyés ré- gulièrement (Guete Start Poscht). Nous nous réjouissons de cette collaboration, car même si SAM global n’aura plus qu’une seule page, nous pensons qu’elle sera lue par plus d’enfants qu’aupa- ravant. Par contre malheureusement, elle ne sera publiée qu’en allemand et ne sera donc pas jointe au Allons en français. Si vous comprenez cette langue, vous pouvez tout de même la demander, en envoyant un message à : winterthur@sam-global.org Nous cherchons encore une solution pour la francophonie.
Naissance Le 12 mars 2025, Hannah R. , deuxième enfant de nos collaborateurs Joel et Jes- sica R., a vu le jour au Brésil ! Nous nous réjouissons pour cette famille qui s’agrandit et leur souhaitons de tout cœur la bénédiction de Dieu.
Daniela S. Guinée – retour en mai Famille Daniel et Sidonia S. Guinée – retour en été Esther S. Guinée – retour en juin Hansueli et Silvia F. Tchad – retour en juin Franziska Aberer Base au pays Winterthur, comptabilité des dons
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Séjours au pays Laurent & Miriam I. 26.05 – 29.09.2025
Décès Le 5 février, notre ancienne collabora- trice, Heidy Lienberger , est partie re- joindre son Sauveur dans sa 84 e année. Elle avait effectué un travail de pion-
Anna B. Été 2025
Peter & Cornelia F. 09.07 – 23.09.2025
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NOUS CHERCHONS
LONG TERME Enseignant/e maternelle ou primaire, Guinée
Vous êtes enseignant/e en maternelle ou primaire, et vous seriez prêt/e à utiliser votre expérience et votre savoir-faire à long terme à l’étranger ? Aimeriez-vous participer à la construction d’une école maternelle ou primaire locale, enseigner vous-même et produire du matériel pédagogique ? Pour notre projet ActionVIVRE Sud, nous cherchons un/e enseignant/e en mater- nelle ou primaire dans un contexte musulman. Nous nous réjouissons de recevoir votre candidature ! Pionnier/ère pour de nouveaux projets, Cambodge SAM global a décidé de lancer de nouveaux projets et/ou B4T (Business for Trans- formation) au Cambodge. Nous sommes déterminés à nous laisser guider par Dieu. Pour cela, nous avons besoin de personnes ayant une vocation et un esprit pionnier. Plus d’informations sur le B4T en général ici : fr/sam-global.org/b4t Intéressé/e ? N’hésitez pas à prendre contact avec nous ! Artisan/e pour des projets de développement, Guinée Vous avez une formation dans un domaine artisanal, une certaine expérience pro- fessionnelle et, idéalement, suivi le cours de formateur/trice ? Un engagement long terme à l’étranger ne vous fait pas peur ? Pour notre projet ActionVIVRE Sud en Guinée, nous cherchons un/e artisan/e pour des projets de développement, qui coa- chera les responsables locaux de l’école professionnelle, aidera à la formation pra- tique des apprentis locaux et leur transmettra aussi la théorie. Intéressé/e ? Nous se- rions heureux de faire votre connaissance !
Tous nos postes vacants
COURT TERME Engagement à Lighthouse Battambang, Cambodge Lighthouse Battambang offre de meilleures perspectives d’avenir à des jeunes Cam- bodgiens défavorisés grâce à des projets durables, un accompagnement personnel et un soutien individuel dans les domaines de la formation, des stages et de l’agriculture. Ça te plairait de collaborer avec des stagiaires/étudiants ? Tu as envie de décou- vrir la culture cambodgienne accueillante dans un environnement familial ? Tu as le sens des responsabilités, de l’autonomie, l’esprit d’initiative, le sens du contact et tu parles bien anglais ? Nous cherchons des collaborateurs/trices pour l’enseignement de la musique, la com- munication, l’informatique et l’enseignement de l’anglais - ça t’intéresse ? Alors, n’hésite pas à nous contacter !
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Peter Röthlisberger Co-responsable des finances
au 31.03.2025 POULS FINANCIER Les statistiques de l’année écoulée nous rendent reconnais- sants. Nous avons pu clôturer nos comptes de manière presque équilibrée (réduction minimale de 0,4% des fonds affectés et du capital de l’organisation). Cela n’aurait pas été possible sans la générosité de tous ceux et celles qui nous sou- tiennent et de plusieurs legs. Un grand merci aux 3 500 do- nateurs et donatrices qui, ensemble, ont contribué chaque jour à hauteur de près de CHF 10 000 pour notre travail ! Au cours des trois premiers mois de l’année en cours, nous avons reçu CHF 580 000 de dons. Ces recettes sont certes légèrement supérieures à celles de l’année précédente, mais tout de même inférieures de 13% à la comparaison plurian- nuelle. Seuls 15% de l’objectif de dons ont été atteints. En fait, nous sommes dans le même cadre qu’en 2024, mais à l’époque, nous avions reçu des legs exceptionnellement éle- vés. Les legs dont nous avons connaissance à ce jour se si- tuent à nouveau dans un cadre plus modéré. Il nous reste donc encore beaucoup à faire. Nous avons ainsi plusieurs projets et partenaires auxquels nous n’avons pu faire que des promesses conditionnelles. Cela signifie que si les dons arrivent, nous pouvons les soutenir, sinon pas. Nous savons et croyons que Dieu pourvoit sans cesse à nos besoins de manière étonnante. Mais nous voulons aussi, de notre côté, relever ce défi ensemble et avec courage. Merci à tous ceux et celles qui y contribuent.
ENTRÉES
BUT
Entrées 2024
Secteur public 19%
Legs 15%
Entrées / Redirection 5%
Bilan CHF 7 300 000 Total des dépenses CHF 4 885 000
Organisations tierces 2%
Perte annuelle CHF -29 000
Dons (affectés) 18%
Dons (non affectés) 41%
Inde 1%
Guinée 36%
Cambodge 18%
Frais de projets 2024
Chine 2%
Népal 2% ProCONNECT 3% Cameroun 8%
Burkina Faso 4%
Brésil 11%
Sri Lanka 2%
Angola 1%
Tchad 12%
IMPRESSUM Rédaction SAM global Tobias Göttling et team Graphisme Albert Zimmerli Impression Jordi SA, Belp Traduction et relecture A. Bolliger, C. Dentan, M. Deriaz, P. Deriaz, R. Gindroz, J-P. Habegger, C. Reifsteck Siège central SAM global, Wolfensbergstrasse 47, CH-8400 Winterthur Tél +41(0)52 269 04 69 IBAN : CH58 0900 0000 8400 1706 5 BIC : POFICHBEXXX Secrétariat romand SAM global, Impasse de Grangery 1, CH-1673 Ecublens Tél +41(0)24 420 33 23 Tél portable : + 41(0)76 565 81 20 ecublens@sam-global.org www.sam-global.org/fr Diffusion du SAM Allons 2 000 exemplaires / 4x par année Banques d’images Archives SAM global, Adobe Stock
SAM signifie Serve And Multiply (servir et multiplier) : nous désirons servir des gens de différentes cultures et religions dans leur intégralité, selon l’exemple que nous a laissé Jé- sus-Christ, afin qu’ils puissent faire l’expérience pratique de l’amour de Dieu, et la partager avec d’autres. Le siège principal se trouve à Winterthour (Suisse). Il existe des représentations de SAM global en Suisse romande, en France et en Belgique. SAM global est une organisation sans but lucratif, fondée en 1889. Avec de nombreux col- laborateurs européens et locaux, SAM global fournit un travail de développement durable dans onze pays : Angola, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Chine, Guinée, Inde, Népal, Sri Lanka et Tchad. SAM global travaille dans le monde entier en collaboration avec des églises protestantes-évangéliques, des organisations partenaires locales et des œuvres de bienfaisance. De nombreux bénévoles s’engagent aussi pour ce travail.
Belgique SAM global, Rue Chapelle Emmanuel
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Jean 15.11
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