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BOURSE & FINANCES
FINANCES NEWS HEBDO
DU 29/30 AVRIL 2021
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fiée à l’aune d’objectifs fixés. Mais comme précisé précédemment, le but ultime recherché à travers l’opération de la sani-street a été de mettre en avant la notoriété de Salafin et l’associer à une action sociale. F.N.H. : La pandémie a-t- elle influé sur la manière de communiquer de Salafin, qui s’attèle à diversifier et adapter son offre de crédits à la consommation ? H. R. : Le contexte pandémique a imposé des changements à tous les niveaux, pour ne citer que les process internes, l’approche client et la communication. Cette crise est porteuse de plusieurs ensei- gnements. Nous avons réagi en adaptant nos différentes formes de communication, tout en poussant les actions menées à donner du relief aux aspects sécuritaires et préventifs pour contrer cette pan- démie. Certes, la crise va changer la façon d’aborder la communica- tion, mais elle ne remettra pas en cause les anciennes pratiques. A terme, nous aspirons à revenir à plus de proximité avec la clientèle et les prospects. Plusieurs événe- ments sont tributaires du présen- tiel. La crise a favorisé la percée du virtuel qui, à mon avis, mettra du temps avant de prendre le dessus sur les anciennes formes de s’adresser à la clientèle. A mon sens, il faut aller vers un mix des pratiques imposées par la pandémie et capitaliser dessus. Et ce, afin de développer une panoplie de mesures à même de s’adapter aux différents impératifs commerciaux, de présence phy- sique, de proximité avec la clien- tèle et d’utilisation de nouveaux canaux de communication. Nous avons constaté que la part du digital dans l’activité de Salafin, qui dispose d’un réseau étoffé de près de 23 agences, est en nette augmentation. Le digital est un canal additionnel qui est certes en train de prendre une place pré- pondérante, mais qui en est à ses débuts. La pandémie a quelque part renforcé la part du digital. Toutefois, pour l’heure, nous ne
à distance. Ce qui permet d’intera- gir efficacement avec la clientèle. F.N.H. : Enfin, quel est l’im- pact de vos campagnes de communication por- tant sur l’offre produits sur l’activité de Salafin ? H. R. : La communication est une composante essentielle dans l’approche de Salafin, notamment aux niveaux institutionnel et produit. Il faut savoir que dans notre activité, les campagnes de communication sont assor- ties d’offres promotionnelles et d’incentives client. Ce qui fait que l’évolution de la produc- tion suit. L’équation est relative- ment simple : plus on investit, plus l’offre est attractive et meil- leurs seront les rendements et la production. ◆
Le digital a influé sur les formats de nos réunions et les demandes de crédit qui peuvent se faire par Internet.
sommes pas dans la configuration selon laquelle le réseau d’agences physiques et la proximité peuvent être remplacés ou compensés par l’outil digital. L’idéal serait de tendre vers une approche «phy- gital», une formule empruntée à un éminent manager. Le phygi- tal allie le physique et le digital. Salafin mise beaucoup sur l’utili- sation des nouvelles technologies, dont l’usage a été accéléré par la pandémie. Concrètement, dans ce contexte pandémique, le digital a influé sur les formats de nos réu- nions et les demandes de crédit qui peuvent se faire par Internet. Il n’y a plus de papiers qui circulent entre les différentes directions. La distribution de flyers a aussi été supprimée afin de minimiser les risques de contamination. F.N.H. : Selon vous, le Marocain est-il plus récep- tif sur Internet à vos offres ou par le biais du réseau d’agences physiques ? H. R. : Comme expliqué plus haut, le digital et le réseau d’agences physiques permettent de commu- niquer et de recruter de la clien- tèle, même si la tendance au profit du réseau n’est pas encore inver- sée en dépit de la forte progres- sion du taux de croissance de la part du digital dans la produc- tion, favorisée par la pandémie. La proximité est essentielle, mais le digital l’est autant. Le taux d’équi- pement en outils digitaux ne cesse de progresser dans notre pays.
Aujourd’hui, les Marocains sont familiarisés aux nouvelles tech- nologies. D’ailleurs, Salafin, qui dispose d’une agence digitale, a mis en place un système de vente
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