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C O L L E C T I V I T É ESPOIR D’UN RETOUR DU FESTIVAL WESTERN DE WENDOVER EN 2022

GÉRARD MALO IJL-RÉSEAU.PRESSE gerard.malo@eap.on.ca

comportait des prestations de 25 chanteurs ou groupes, de huit à neuf spectacles par jour d’artistes country et folkloriques de renom et aussi d’artistes des environs. Quelques gros noms comme Guylaine Tan- guay, Irvin Blais, Cayouche, Naomo Bristo de Toronto, des chanteurs et musiciens du Nouveau Brunswick, ainsi que de quatre à cinq artistes de Prescott-Russell et d’Ottawa reviennent souvent à Wendover. Et que dire de l’engouement pour le country et western dans notre région? Liette Hotte a expliqé que ce genre musical chez les francophones attire la faveur d’un public d’un certain âge, alors que pour les plus jeunes c’est le New Country anglais qui les intéresse. «Voilà qui explique en bonne partie, selon madame Hotte, pourquoi notre Festival est plutôt bilingue, ce qui le distingue des festivals country au Québec où ça se passe en français.» Il en coûte près de 100 000 dollars chaque année pour réaliser le festival de Wendover, grâce aux nombreux commandi- taires et à plus d’une centaine de bénévoles. Au cours des sept premières années, c’était dans la cour de l’école Saint-Joseph. Mais maintenant, le site se trouve à côté du châ- teau d’eau, tout près de la route de comté 17. En plus de la grande scène, on y retrouve des concessions de nourriture, des manèges et un terrain de camping gratuit pour les visiteurs qui achètent leur laisser passer de 65 dollars pour la durée du festival. Mais en bout de ligne, il y a cette ombre qui plane sur l’espoir d’un retour du festival country et western l’an prochain. L’impact de la COVID, a rappelé Liette Hotte. «On espère être de retour l’an prochain! On devrait si les restrictions ne sont pas trop élevées. Je suis confiante à 90 pour cent qu’on sera de retour du 12 au 18 juillet 2022.»

Comme c’est le cas de plusieurs des festivals dans les petites communautés en milieu rural, le festival western de Wendover est le seul grand événement annuel qui, à la mi-juillet, rassemble les gens de ce petit village. Mais les restrictions sanitaires à cause de la pandémie de la COVID 19 ont forcé les responsables à annuler leur Festival wes- tern, pas seulement l’an dernier mais aussi cette année. Le seul espoir qui reste aux responsables, c’est que le Festival western de Wendover puisse revenir à l’été 2022. Ce festival, organisé depuis plus de 35 ans par le Club Optimiste de Wendover, est un événement rassembleur qui bonifie l’image publique du village de Wendover. «C’est la seule grande occasion de rassem- blement de notre petit village. Et en plus de ça, a poursuivi la présidente du festival western de Wendover Liette Hotte, d’année en année, les festivaliers d’ici et d’ailleurs nous disent que c’est le fun de venir ici parce que c’est comme une grande famille , c’est sûr que les gens nous encouragent beaucoup.» Sur le site Internet du Festival western, la présidente Liette Hotte écrit: «Notre festival country et folklorique est, pour les gens venant de partout dans la province et d’ailleurs, un moment inoubliable qui leur donnera le goût de revenir visiter ou festoyer chez-nous à Wendover.». La programmation de l’édition de l’an prochain ne peut être arrêtée sans connaitre d’avance ce que l’été 2022 nous réserve en terme de restrictions sanitaires. Mais le festival qui devait avoir lieu en juillet 2021

Le festival de musique western de Wendover revient en force. —photo d’archives

Né d’une race FIÈRE DALLAIRE

Yvon Normand, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a réalisé cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels d’Edmond Dallaire, fils de Louis-Napoléon et Thérèse Proulx. Le premier ancêtre canadien, Charles Allaire, fils de SébastienAllaire et Perrine FleurissonouThourisonne, natif de La Rochelle, est baptisé le 2 août 1637 à Saint-Philbert du Pont-Charrault, commune de Chantonnay (Vendée), France. Il décède entre le 7 mars 1687 et le 19 novembre 1691 à Saint-François, Île-d’Orléans, Nouvelle-France. Il épouse Catherine Fiacre, fille de…Fiacre et Jacquette Dusol, fille du roi (landry 313, dumas 240), née le 19 novembre 1646 à Saint-André, Niort (Deux-Sèvres et décédée le 13 juin 1709, inhumée à l’Hotel-Dieu de Québec, Nouvelle-France. Cinq filles et huit fils sont issus de cette union, tous nés à Château-Richer et à l’Île-d’Orléans. GÉNÉRATIONS 10e Edmond Francis Dallaire 9e Louis-Napoléon Dallaire – Thérèse Proulx, fille de m. le 1949-06-20 à Hawkesbury, Ont. 8e François Dallaire – Alice Dicaire, fille de Jean et Amanda Bigras, m. le 1919-10-27 à Hawkesbury, Ont. 7e Napoléon Dalaire, journalier – Anastasie Forget/Dépâtis, fille de Pierre Forget/Dépâtis, journalier, et Marie Madelaine Tessier, m. le 1886-09-20 à L’Orignal, Ont. 6e Nicolas Dalhert – Cléophée Rangers, fille de Jean Baptiste et Marie Bellair, m. le 1841-05-17 à L’Orignal, Ont. 5e Nicolas Alaire, journalier – Marie Pouillot [acte lui-même], fille de François, journalier, et Madelaine Goupille, m. le 1816-10-01 à Notre-Dame, Québec 4e Nicolas Halaire – Marie Élisabeth Cheval/Saint-Jacques, fille de Paul Antoine François et Marie Élisabeth Jaret/Beauregard, m. le 1787-10-01 à N.-D.-du-Rosaire, Saint-Hyacinthe, Qc 3e Pierre Alaire – Marie Marthe Tibault, fille de Louis et Cécille Fournier, m. le 1743-02-18 à Saint- Michel, cté de Bellechasse, N.-F. 2e Joseph Allaire – Marie Magdeleine Bidet, fille de Jacques et Françoise Défossé, m. le 1706-02-10 à Saint-Jean, Île-d’Orléans, N.-F. 1re Charles Alaire – Catherinne Fiacre, m. le 1663-11-10 à Château-Richer, N.-F. La graphie des patronymes est celle des actes eux-mêmes. Que se passe-t-il au pays alors que Charles et Catherine fondent leur famille? « Par l'édit royal de 1663, la France décida de faire du Canada une colonie royale. Jusqu'alors, la colonie vivait sous le monopole des compagnies de traite. Le peuplement avait progressé très lentement, surtout en comparaison des colonies britanniques. Désormais, le Canada devait être administré comme une province française. Le roi nommait un gouverneur général, toujours un militaire, qui le représentait et était responsable de l'armée ainsi que des relations avec les Amérindiens et les colonies britanniques. Mais c'était un gouvernement à deux têtes, avec un intendant qui exerçait le pouvoir en matières civile et judiciaire, et gérait les finances. Le Conseil souverain, composé du gouverneur, de l'intendant, de l'évêque et de conseillers, constituait l'organe législatif, enregistrait les édits royaux et servait de tribunal d'appel, voire de Cour suprême. Le gouverneur de Québec était aussi le gouverneur général de la Nouvelle-France et avait préséance sur les gouverneurs locaux des autres colonies, sauf celle de l'Île-Royale et de la forteresse de Louisbourg (à partir de 1713), administrée directement par Versailles. 1 » 1 https://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/HISTfrQC_s1_Nlle-France.htm#1.3_Lorganisation_ de_la _Nouvelle-France

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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