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C O L L E C T I V I T É LES AMBASSADEURS DE LA DIVERSITÉ POUR L’INCLUSION

Pascal Billard (à droite) à l’occasion d’une formation des ambassadeurs de la diversité.

GÉRARD MALO nouvelles@eap.on.ca

réservations pour les deux ou trois pro- chaines années. Autre projet? Une étude terminée en mars, mais pas encore rendue publique évalue l’impact de la pénurie de logements abordables pour les nouveaux arrivants. Sans dévoiler les détails, Pascal Billard évoque une recommandation qui sug- gère de créer une société sans but lucratif pour inciter les promoteurs immobiliers à construire des logements à prix modiques. Il note également l’existence de plusieurs bâtiments à Hawkesbury où l’on pourrait y aménager des logements abordables. Pascal Billard souscrit à une mission fondamentale pour les ambassadeurs de la diversité. La mission d’abattre les mythes et les préjugés véhiculés par les gens qui sont réfractaires à l’immigration, qu’elle soit francophone ou non. Parmi quelques-uns de ces préjugés, notons les deux suivants notés par le Réseau de soutien à l’immigra- tion francophone de l’est de l’Ontario : «ils viennent voler nos jobs et en plus le taux de chômage est élevé dans la région... ». En réalité rétorque le RSIFEO, les nouveaux arrivants francophones apportent d’autres expertises qui aident nos entreprises à com- bler leur manque de main d›oeuvre qualifiée. Ils deviennent eux aussi des contribuables comme tout le monde. Une diminution de la population francophone dans plusieurs petites communautés rurales des comtés unis et de l’Est ontarien a des répercussions majeures. Ainsi, une réduction du bassin de la main d›oeuvre rend ces localités moins attrayantes pour les employeurs et les investisseurs. Au cours des 10 prochaines années, la croissance de la main d’oeuvre reposera entièrement sur l’immigration, selon Immi- gration, réfugiés et Citoyenneté Canada. Voici un autre préjugé véhiculé par certains sceptiques face aux immigrants: « ils vont nous imposer leurs lois et des comporte- ments qui ne sont pas de chez nous...» En réalité, observe le RSIFEO, ces nou- veaux Canadiens ont très souvent surmonté bien des obstacles en quittant leur terre natale. Ils veulent plutôt contribuer à la société canadienne et apprendre les us et coutumes de leur terre d›accueil. Ils veulent avant toute chose simplement s›intégrer, ce qui passe par l’accessibilité au travail et à l’école tout en enrichissant notre communauté.

Né d’une race FIÈRE CHOUINARD

Les ambassadeurs de la diversité sont pour ainsi dire, une création du RSIFEO, le Réseau de soutien à l’immigration francophone de l’est de l’Ontario. Ce sont essentiellement des gens qui sont porteurs de bonnes nouvelles au sujet de la «plus value» de l’immigration francophone. Pourquoi est-ce si important l›immigration francophone? «C’est qu’il en va de la péren- nité des communautés francophones de l’Ontario, même ici dans Prescott-Russell où nous sommes majoritaires», répond Bri- gitte Duguay-Langlais, une coordonnatrice du RSIFEO. Ce réseau oeuvre avec divers partenaires pour atteindre plusieurs objec- tifs, soit accroitre le nombre d’immigrants d’expression française dans les commu- nautés francophones, améliorer les struc- tures d›accueil et d’établissement pour les nouveaux arrivants, assurer leur intégration économique ainsi que leur intégration sociale et culturelle. L’immigration francophone dans Pres- cott-Russell serait cruciale, ne serait-ce que pour maintenir notre poids démogra- phique de majorité francophone. «Car les habitudes linguistiques des grands centres nous rattrapent. Certaines municipalités à majorité francophone s’anglicisent de plus en plus», remarque Brigitte Duguay-Langlais. La population francophone de la région est vieillissante et les immigrants provenant de pays où l’on parle français peuvent contribuer au développement de notre économie en plus d›assurer la croissance d’une main d’oeuvre qualifiée et productive. Pascal Billard est l’un de ces ambassa- deurs de la diversité. Immigrant lui-même puisqu’il est d’origine française, il s’est engagé avec son entreprise Sol-Air consultant dans le projet de Hawkesbury, communauté francophone accueillante. Il s’agit d’un pro- gramme de la municipalité financé pendant 3 ans par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, pour améliorer l’accueil et l’intégra- tion des nouveaux arrivants. Des projets tels que la création déjà en cours d’un jardin communautaire qui accueille huit résidents et quatre immigrants francophones durant la première année. Pascal Billard indique qu’il a déjà reçu des

Salutations aux familles Chouinard d’ici et d’ailleurs. François-Bernard Côté a réalisé cette lignée généalogique pour rendre hommage aux ancêtres de Josée Chouinard, épouse de Réjean Brouillette de la région de Québec. Le premier ancêtre au pays est Jacques Chouinard, fils de Charles Chuynar, marchand serger, et Hélizabeth Vallin, mariés le 14 septembre 1655 à Saint-Martin, Beaumont-la-Ronce, Indre-et-Loire, France. Il épouse Louise Jean (contrat de mariage le 30 mai 1692, greffe Louis Chambalon), fille de Pierre et Françoise Fauvelle. Quatre filles et six fils sont issus de cette union. 1 « De ce coin de France qui a vu naître Marie de l’Incarnation, nous sont venus les Arpin, Aubry, Chrétien, Doucet, Groleau, Galarneau, Tourangeau et d’autres qui, pas plus que Jacques Chouinard, ne nous ont dit pourquoi ils avaient laissé un si beau pays. … À quel titre vient-il ici ? Comme soldat, ainsi que le suggère le surnom de « Sans soucy » que lui découvre l’archiviste Philias Gagnon? N’aurait-il pas fait partie des soldats que Paul Dupuis seigneur de l’Île-aux-Oies, guida dans les expéditions contre les Tsonnontouans en 1687? On comprendrait mieux pourquoi il est, en 1695, fermier de Dupuis sur son île. La plupart des chercheurs et des généalogistes répètent que Jacques Chouinard a occupé, en arrivant ici, vers 1685, le poste de « charretier royal » et, qu’à ce titre, il était chargé desmalles royales dans la région de Québec.» 2 GÉNÉRATIONS 9e Josée Chouinard - Réjean Brouillette, fils de Gérard et Jeanne Côté m. le 1977-09-03 à Québec 8e Jacques Chouinard (1923 - 2002) – Marthe Bergeron (1925-2015), fille de Joseph-Antonio et Florida Leclerc, m. le 1949-09-20 à N.-D.-du-Perpétuel-Secours, Charny, Qc 7e Camille Chouinard – Marie-Louise Bourgault, fille d’Alfred et Marie-Louise Fournier, m. le 1916-08-28 à Saint-Jean-Port-Joli, Qc 6e Joseph Chouinard – Sénéville Gauvin, fille de George et Flore Bélanger, m. le 1880-07-06 à Saint-Jean-Port-Joli, Qc 5e Georges Chouinard – Vitalline Dessein dit Saint-Pierre, fille de Germain, cult. et Modeste Saint-Amand, m. le 1852-01-27 à Saint-Jean-Port-Joli, Qc 4e François Chouinard, cult. – Judith Gagnon, fille de François Xavier, cult. et Judith Morin, m. le 1814-01-30 à Saint-Jean-Port-Joli, Qc 3e Joseph Chouinard – Marguerite Caron, fille de Louis et Marie Geneviève Lemieux, m. le 1769-01-09 à Saint-Jean-Port-Joli, Qc 2e Julien Chouinard – Anne Reine Fortin, fils de Pierre et Marie Gertrude Hudon, m. le 1741-01-16 à N.-D.-de-Bonsecours, L’Islet-sur-Mer, N.-F. 1re Jacques Chouinard, charretier royal – Louise Jean m. le 1692-06-02 à Québec, Nouvelle-France. Que se passe-t-il en Nouvelle-France alors que Jean et Louise fondent leur famille ? « On assiste à la naissance d'une héroïne, la jeune Madeleine de Verchères, fille du seigneur de l'endroit et alors âgée de 15 ans, qui soutient courageusement, avec deux vieux soldats et quelques censitaires de sa famille, une attaque iroquoise sur le fort deVerchères pendant plus d'une semaine, jusqu'à l'arrivée des renforts deMontréal. ». 3

1 file:///D:/gfan/006/006385.html 2 http://genealogistes-associes.ca/ancetres/chouinard.php 3 https://echo.franco.ca/batisseurs/index-Voir=menu&Repertoire_No=2137985656&M=1147.cfm.htm

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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