DOSSIER HAWKESBURY VEUT FAVORISER LE CHANGEMENT PAR L’ENGAGEMENT
il veut des employés informés qui peuvent répondre aux questions des citoyens, ou les diriger vers les ressources appropriées. Le coordonnateur des communications souhaite également expliquer les décisions de la Ville et cite en exemple les travaux partiels sur la rue James. «Les gens se sont plaints que la rue n’avait pas été faite. Mais ce petit bout de rue a couté 32 000$, et c’est tout ce qu’on peut se permettre cette année. Alors, on va afficher les couts des infrastructures.» UNE QUESTIONDE FIERTÉ «En 2020, on veut ramener la fierté des gens (envers Hawkesbury)!» Pour y arriver, Yvan
Ruel parle entre autres d’apporter une atten- tion accrue à l’affichage et à la signalétique de la Ville, ainsi qu’à la gestion du contenu (par exemple sur Facebook). Il mentionne au passage le programme de Communauté francophone accueillante qui, bien qu’il ne soit pas issu de la Ville, renforce un des traits distinctifs de Hawkesbury. Yvan Ruel a passé huit ans dans la région avant de partir au Témiscamingue. Mais il n’a jamais cessé de penser à Hawkesbury. Et quand l’occasion s’est présentée, il n’a pas hésité une seconde. Revigorer l’image de Hawkesbury et participer à son essor pourrait être selon lui son dernier mandat.
Né d’une race FIÈRE Suzanne Gendron, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a réalisé cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Lucie Danis, épouse de … McVeetors. Le premier ancêtre canadien, Honoré Dausny et Danis dit Le Tourangeau, fils de Martin et Étiennette Badouille, engagé de la recrue 1653, est né à Montlouis-sur-Loire (Indre-et-Loire), diocèse de Tours, Touraine, France et décédé entre le 12 juillet 1689 et le 25 juin 1690. Il épouse Perrine Lapierre, fille de Pierre et dame Claude Leclerc, fille du roi (landry 332, dumas 220), née vers 1643 (rec. 1667), 1646 (rec. 1681) ou 1642 (sép. 1712) Corbeil auj. Corbeil-Essonnes (Saint-Léonard) (Essonne), inhumée le 24 avril 1712 à Ville-Marie, Nouvelle- France (PRDH-RAB). Quatre filles et sept fils sont issus de cette union, tous nés à Ville-Marie (Montréal). 1 GÉNÉRATIONS 11e Lucie Danis, épouse de Dawson McVeetors 10e Hervé Danis – Rita Rozon, fille d’Omer et Élodie Rozon, m. le 1947-05-13 à Sainte-Bernadette-Soubirou, Hull, Qc 9e Alphonse Danis, journalier – Rose Anna Charette, fille de François et Martine Lacasse, m. le 1919-04-29 à Rockland, Ont. 8e Louis Danis, journalier – Éléonore Lalonde, fille de Paul et Éléontine Séguin, m. le 1892-10-10 à Rockland, Ont. 7e François Danis (v.1837-1918), cult. – M.-Cléophée Forgette/ Despatis (1846- ), fille de Louis, cult. et Cléophée Tremblay, m. le 1867-03-05 à Saint-André-Avellin, Qc Joseph Danys (1768-1832), cult. – Marie Anne Barbeau (1775-1813), fille de Joseph et Marie Paradis, m. le 1799-08-12 à Saint-Eustache, Qc 4e Joseph Danys (1742- ) – Marie Joseph Desforges (1744-1800), fille de Joseph François, et M. Joseph Martin, m. le 1762-01-18 à Saint-Laurent, Montréal, Qc 3e Honoré Danis (1697-1752) – M. Joseph Robiliard (1706-1750), fille de Claude, voyageur, et Angélique Cécire, m. le 1726-01-07 à Lachine, N.-F. 2e Jean Dany/Tourangeau (1668-1713), maître charpentier, habitant – Anne Baddle (v.1677-1742), fille d’André Baddle (aussi Badelle/Lamarche et DANIS 6e François Paul Danis (1800-1880), cult. – Pélagie Délage (1811-1894), fille de Charles et Charlotte Renaud/Dumoulin, m. v. 1830 à Sainte-Thérèse-de-Blainville (Blainville), Qc 5e
Le nouveau coordonnateur des communications de la Ville de Hawkesbury, Yvan Ruel. —photo André Farhat
Alfred», s’est-il désolé, précisant que même si la Saint-Jean n’est pas fériée en Ontario, «rien n’empêche d’avoir des feux d’artifice le soir, une petite parade ou autre chose». Selon lui, une telle activité pourrait être orga- nisée par la Chambre de commerce ou une entreprise, entre autres. Cela ne veut pas dire pour autant que la municipalité se distance du volet communautaire. Au contraire, Yvan Ruel insiste sur le fait que Hawkesbury ne se désengage pas. «On va fermer des rues, on va collaborer. On est là pour prêter notre soutien.» COMMUNICATIONS DIRECTES À son arrivée, Yvan Ruel a remarqué l’absence d’une stratégie de communication cohérente. Parmi les premières lacunes à corriger: des réseaux sociaux statiques. Il a donc corrigé le tir sans attendre, en définissant les rôles respectifs de la page Facebook et du site Web de la Ville. «On publie sur Facebook des communica- tions quotidiennes pertinentes, tandis que le site Web sert de référence pour les règle- ments, calendriers, services, etc.», a-t-il expli- qué. Et ça marche. De plus en plus de gens consultent la page Facebook de Hawkesbury et y obtiennent de l’information sur des acti- vités ou des mises à jour municipales. Pour le moment, c’est Yvan Ruel lui-même qui s’occupe de publier le contenu et de répondre aux utilisateurs. L’image de la Ville passe aussi par le service à la clientèle, donc aux citoyens. À ce sujet,
ANDRÉ FARHAT andre.farhat@eap.on.ca
Depuis son entrée en poste en juin 2019, le nouveau coordonnateur des communications deHawkesbury, Yvan Ruel, n’a pas chômé.Mais au-delà des initiatives de la Ville, des organismes et des autres paliers de gouvernement, il croit que le vrai changement viendra d’ailleurs. «J’aimerais qu’il y ait plus d’initiatives citoyennes, a-t-il affirmé avec conviction. Ce n’est pas toujours à la Ville d’organiser des activités.» Il croit que pour attirer et surtout retenir des gens et des entreprises, «il faut rendre la ville sécuritaire, habitable et joyeuse, montrer qu’on a tous les services et les loisirs». Et d’après Yvan Ruel, ce n’est pas le rôle unique de l’administration. «Ça doit venir de la base. Il faut que les gens s’impliquent», a-t-il insisté. Il ajoute que lamunicipalité organise déjà un nombre abondant d’activités, avec preuve le Guide des loisirs. LA SAINT-JEAN ÀHAWKESBURY? Yvan Ruel illustre le besoin de l’engagement citoyen ainsi: «Je rêve d’avoir un défilé de la Saint-Jean-Baptiste ici. Hawkesbury se veut une communauté francophone accueil- lante, mais en 2019, la seule activité que j’ai vue dans la région, c’était un piquenique à
Barbe Duchesne, m. le 1691-09-10 à Notre-Dame, Ville Marie, N.-F. 1re Honoré Danis (1624- ), maître charpentier, vf de Marie Bidard
(1635-1664) – Perrine Lapierre (v.1643-1712), m. le 1666-03-30 à Notre-Dame, Ville-Marie, N.-F.
Que se passe-t-il au pays alors qu’Honoré et Perrine fondent leur famille?
Christian Desrosiers, membre de la Société de généalogie et d’histoire de Rimouski et de la Société de généalogie de Québec, donne des détails du premier recensement colonial en Nouvelle-France.
« Le 1er février 1666, le premier recensement colonial ordonné par Louis XIV, est réalisé sous la supervision de Jean Talon, intendant de la Nouvelle-France. C’est Talon lui-même qui recueille la majorité de ces informations. Selon le recensement de Talon, il y avait 3 215 personnes en Nouvelle-France, réparties en 538 familles. Il y avait 2 034 hommes et 1 181 femmes. Les enfants et les célibataires étaient regroupés ; 2 154 de ceux-ci ont été recensés, alors que seulement 1 019 personnes étaient mariées (42 de ces dernières étant veuves). 547 personnes habitaient Québec, 455 se retrouvaient aux Trois-Rivières, … tandis que 625 vivaient à Ville-Marie (Montréal). Il n’a dénombré ni les Amérindiens ni les représentants des ordres religieux. » 2
Collaborateur : Armand Lapierre 1 Denis Beauregard. Généalogie des Français d’Amérique du Nord, 2005-2013 2 http://antoinedesrosiers.com/1666-premier-recensement-colonial-nouvelle-france/
Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1
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