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JEUDI 18 JANVIER 2024 / FINANCES NEWS HEBDO
POLITIQUE
quitter leur foyer, cherchant désespérément un refuge. Hamas – Israël 100 jours de chaos et d’horreur En un peu plus de 100 jours de conflit, plus de 24.000 personnes ont été tuées à Gaza, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. Un massacre de civils palestiniens qui se fait sous le regard impassible et laxiste de la communauté internationale. Par D. William C
ent jours de conflit. Une période qui semble intermi- nable, marquant les mémoires par l'horreur et le désespoir dans la bande de Gaza. Les ravages de cette guerre entre Israël et le Hamas, qu’il sera difficile d’enterrer dans la trappe de l’histoire de cette région, ont atteint des propor- tions inimaginables, offrant le triste spectacle d’une enclave dévastée tant sur le plan humain que matériel. Au cœur de cette tragédie, se trouve un véritable désastre humanitaire à Gaza. Les conditions de vie à Gaza, déjà précaires avant le conflit, se sont détériorées de manière spectaculaire. La pénurie de nourriture, de médicaments et de carburant a atteint un niveau critique, exposant la population à une vulnérabilité extrême. Les déplacements massifs de civils, contraints de fuir les zones de com- bat, ont exacerbé la crise humanitaire. L'Organisation des Nations unies estime que près de deux millions de per- sonnes ont été contraintes de
Le massacre Les bombardements inten- sifs, souvent aveugles, frappent de plus en plus des zones densément peuplées. Les attaques, qui ciblent des infrastructures civiles telles que des écoles, des hôpitaux et des zones résidentielles, causant des pertes humaines considérables, montrent la gravité de la situation. Les civils, de tout âge, sont les premières victimes de cette guerre dévastatrice. Chaque jour, les images de corps sans vie, de familles entières décimées et d’une ville de Gaza en ruines, inondent les médias et suscitent l’indigna- tion. Les chiffres, bien que difficiles à assimiler, reflètent la réalité impitoyable de la guerre. Au total, 24.100 personnes ont perdu la vie dans la bande de Gaza, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants, depuis le début de ce conflit le 7 octobre
2023, selon les chiffres publiés lundi par le ministère de la Santé du Hamas. Les blessés, estimés à 60.834, témoignent également de la violence inouïe qui s'est abattue sur cette région déjà fragilisée, où les images poi- gnantes de familles déchirées et de vies brisées deviennent difficilement soutenables. Ce massacre de civils pales- tiniens, orchestré minutieu- sement par les forces israé- liennes, se fait sous le regard impassible et laxiste de la communauté internationale, dont les timides objurgations pour arrêter ces tueries se heurtent à la détermination du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, de vider Gaza de sa population.
Car l’objectif de Tsahal, à tra- vers ses actions militaires, ne fait aucun doute : rendre cette région invivable après la guerre. Déjà, les dommages infligés aux infrastructures vitales telles que les systèmes d'eau et d'électricité et les établissements de santé sont tels qu’il est difficile d’y ima- giner une vie normale après ce conflit. Les conséquences à long terme de cette destruction délibérée sont donc à redou- ter. Pourra-t-on reconstruire Gaza un jour ? Les actes posés par Israël au quotidien dans cette enclave meurtrie tendent justement à annihiler toute velléité d’y rester à la fin de la guerre. Pour avoir un Gaza sans les Gazaouis.
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