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JEUDI 18 JANVIER 2024 / FINANCES NEWS HEBDO
DÉVELOPPEMENT DURABLE
participer à la compensation de ces émissions à travers notamment le portefeuille de compensation volon- taire carbone menée par la fonda- tion depuis 2009» a expliqué Nasma Jrondi, Senior Manager Air et Climat à la FM6E, lors du Side-event sur le climat organisé au pavillon Maroc à la COP28. Cette initiative permettra aux entre- prises d’être en adéquation avec les nouvelles réglementations interna- tionales, notamment le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières qui prendra effet en 2026.
Changement climatique Le Maroc est au pas sur les résolutions de la COP28
Le Maroc s’aligne à l’action de réduction des émissions de GES à 43% d’ici 2030. Le bilan mondial fait état de 12,8 milliards de dollars américains, promis pour le Fond vert, pour soutenir les pays en développement dans leur transition énergé- tique propre.
Augmenter le financement climatique
Le bilan mondial fait état de 12,8 milliards de dollars américains, pro- mis pour le Fond vert, pour soutenir les pays en développement dans leur transition énergétique propre, la mise en œuvre de leurs plans natio- naux sur le climat et leurs efforts d’adaptation, ainsi que la définition d’un nouvel objectif quantifié en matière de financement climatique en 2024. Ce dernier partira d'un niveau de base de 100 milliards de dollars par an. Cet objectif prendra en compte les besoins et les priori- tés des pays en développement et constituera un élément de base pour la conception et la mise en œuvre ultérieure des plans nationaux sur le climat qui doivent être déployés d'ici 2025. Il est indéniable que le Maroc fait partie des pays en développement ayant un besoin de financement pour concrétiser ses 27 mesures conditionnelles au financement international détaillées dans sa CDN. En effet, le coût total des actions d’atténuation y afférent est estimé à 38,8 milliards de dollars, dont 21,5 milliards de dollars pour les actions conditionnelles. La mise en œuvre de la CDN requiert des investissements importants qui nécessitent un apport multilatéral tant au niveau national, régional qu’international, y compris les nou- veaux mécanismes financiers clima- tiques, dont notamment le Fonds vert pour le climat (FVC) et les instru- ments financiers des banques multi- latérales de développement. ◆
Le Maroc énonce une réduction des émissions de GES de son économie de 45,5% à l’horizon 2030.
Par D. M. D
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La CDN actualisée du Maroc énonce une réduction des émissions de GES de son économie de 45,5% à l’horizon 2030, dont un objectif inconditionnel de 18,3% par rapport au scénario de référence. Le scéna- rio d’atténuation menant à l’objectif global repose sur 34 mesures incon- ditionnelles et 27 mesures condition- nelles au financement international. Depuis 2009, le Royaume s’est lancé dans une stratégie de transition énergétique ambitieuse et vision- naire, ayant pour objectif d’en faire un leader de la durabilité énergé- tique, en réduisant ses gaz à effet de serre et en promouvant les énergies renouvelables. Vers l’abandon des combus- tibles fossiles Des projets d’envergure sont amor- cés à l’instar du projet de production d’hydrogène vert porté par le Roi Mohammed VI, avec pour ambition de faire du Maroc un hub stratégique dans la réponse aux enjeux envi- ronnementaux et économiques du XXI ème siècle.
La transition bas-carbone est un des éléments importants dans l’atteinte des objectifs de CDN pour le Maroc. Au cours de ces dernières années, le Royaume a enregistré des pro- grès considérables en matière de développement de parcs éoliens et solaires en vue de contribuer à la diversification de son mix énergé- tique et à la réduction de sa dépen- dance aux combustibles fossiles. L’engagement du Maroc est d’élimi- ner progressivement le charbon de son mix énergétique d’ici 2040. La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement ne cesse de fédérer et d’accompagner les différents acteurs nationaux vers une transition bas-carbone. «Les entreprises marocaines se sont engagées à mesurer leurs émissions de gaz à effet de serre avec l’ou- til bilan carbone développé par la Fondation Mohammed VI et ses par- tenaires. Mais se sont aussi enga- gées à mettre en place un plan d’action pour réduire de manière concrète ces émissions. Et enfin, celles qui sont les plus avancées à
ésormais, tous les gouvernements et toutes les entreprises doivent trans- former sans tarder ces engagements en résultats concrets pour l’écono- mie réelle.», a déclaré Simon Stiell, Secrétaire exécutif de l'ONU sur les changements climatiques, dans son discours de clôture lors de la Cop 28. Le bilan mondial est considéré comme le résultat central de la COP28, car contenant en son sein tous les éléments qui étaient en cours de négociation. Il peut doré- navant être utilisé par les pays pour élaborer des plans d'action clima- tiques plus solides, attendus d'ici 2025. A ce titre, le Maroc, faisant partie des rares pays à être aligné sur la vision de l’opérationnalisation de l’Accord de Paris et l’accélération de l’Agenda de l’action climatique, capitalise sur la dynamique et la mobilisation des acteurs clés, ainsi que les acquis et les progrès réalisés ces dernières années à différents niveaux définis dans sa contribu- tion déterminée au niveau national (CDN).
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