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FINANCES NEWS HEBDO / JEUDI 18 JANVIER 2024
ÇA SE PASSE EN AFRIQUE
Le président suspend une agence de l'Etat sur fond de corruption Nigeria
Afrique du Nord
La BAD a investi pour plus de 2 Mds de dollars en 2023
Afrique du Sud
Le pays le plus inégalitaire au monde L’ Afrique du Sud, qui fait face à des problèmes socioéconomiques per- sistants, est en proie aux inégalités les plus criantes au monde, révèle l'In- dice «Gini» de l’ONG internationale de lutte contre la pauvreté Oxfam. « Sur une échelle de 100, l'Afrique du Sud a un indice de Gini de 63, le chiffre 0 représen- tant une égalité parfaite », a indiqué Oxfam dans un rapport sur les inégalités dans le monde, publié lundi. Elle a précisé que les 1% des personnes les plus riches dans le pays gagnent près de 20% des revenus et que les 10% les plus aisés en gagnent 65%. En revanche, l’organisation a déploré que 90% des Sud-africains ne gagnent que 35% de tous les revenus générés en Afrique du Sud. L'ONG a de même souligné que les inégalités de revenus à l'échelle mondiale sont désormais comparables à celles de l'Afrique du Sud, le pays où les inégalités sont les plus élevées au monde. ■ Les Assemblées annuelles du Groupe, du 27 au 31 mai à Nairobi BAD L a 59 ème Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque afri- caine de développement (BAD) et la 50 ème Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de dévelop- pement (FAD) se tiendront du 27 au 31 mai à Nairobi, au Kenya. Le Fonds africain de développement (FAD) est le guichet de prêts à taux concession- nels du Groupe de la BAD. Selon la banque, le thème central des Assemblées annuelles 2024 est : « La trans- formation de l'Afrique, le Groupe de la Banque africaine de développement et la réforme de l’architecture financière mon- diale ». ■
L e Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a financé, en 2023, une série d'opérations clés en Afrique du Nord, totalisant plus de 2 mil- liards de dollars améri- cains (Md$) dans divers secteurs stratégiques. « Dans un contexte d'in- certitude et marqué par plusieurs crises, 2023 a été, à plusieurs égards, exceptionnelle », s'est féli- cité le Directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, cité dans un com- muniqué du Groupe. Et d'ajouter : « Nous avons pu lancer des opérations phares qui renforcent la résilience aux crises et favorisent une croissance partagée. Nous sommes fiers de contribuer à amé- liorer le quotidien de mil- lions de Nord-africains ». Parmi ces opérations phares, la BAD a, dans le cadre de l’initia- tive «Desert to Power», approuvé un financement de plus de 273 millions de dollars afin de mettre en œuvre le projet d’in- terconnexion électrique de 225 kV pour relier la Mauritanie au Mali. ■
L e président du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, a suspendu un important programme national d'aide sociale destiné à lutter contre la pauvreté, a déclaré un porte-parole de la présidence, dans le cadre d'une affaire de corruption. L'Agence du programme national d'investissement social (NSIPA) prévoyait des transferts d'argent pour certaines des personnes les plus pauvres du pays, ainsi que des fonds pour aider les jeunes et offrir des repas scolaires. La suspension a été décidée pour une période initiale de six semaines. ■
Le Zimbabwe s’attend à une croissance de 3,5% en 2024 Banque mondiale
L’ économie zimbabwéenne devrait ralentir à 3,5% en 2024, contre 6% en 2023, en raison de la sécheresse provoquée par le phénomène climatique El Niño, a indiqué la Banque mondiale (BM). « La production agricole devrait souffrir d’une croissance mondiale dépri- mée, notamment en Chine, et de précipitations irrégulières et inférieures à la moyenne prévues en raison du phénomène climatique El Niño », a déclaré la banque dans son dernier rapport sur les perspectives économiques du pays. Elle a ajouté que la faiblesse de la demande mondiale de minerais aura éga- lement un impact négatif sur la croissance économique du pays. Par ailleurs, l’institution de Bretton Woods a averti que le transfert de la dette extérieure de la Banque de réserve zimbabwéenne (RBZ) vers le Trésor présente des risques de liquidité, tandis que l’augmentation de la masse salariale publique réduirait également l’espace budgétaire. ■
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