Finalement, l’esprit devient comme un océan par temps calme : des risées de pensées dis- cursives parcourent occasionnellement sa surface, mais, en profondeur, il n’est jamais perturbé. On peut ainsi arriver à un état de conscience qu’on appelle “conscience claire”, dans lequel l’esprit est parfaitement lucide, sans être constamment entraîné par les pen- sées discursives.
Matthieu Ricard, à propos de la pensée pure, dans Le moine et le philosophe , entretiens avec son père, Jean-François Revel, Nil Editions, 1997
Ou pé pa kouri ké graté pié : on ne peut pas faire deux choses à la fois Dolo guyanais créole
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