lé de Guyane au Guide michelin, c’est l’ambition affichée d’une équipe motivée. Dans la famille Vaudé, on savait à quoi s’at- tendre : raymond, le grand-père de Pascal Vaudé, était arrivé au bagne en fin de peine carcérale. après une évasion et un destin incroyables, il reviendra s’installer librement en Guyane au début des années 50, en famille, et y créera plusieurs res- taurants de cuisine française, à Cayenne, dont le Beau rivage à Bourda, et plus tard à Kourou, le saramaca, qui existe tou- jours, mais n’appartient plus à la famille. Tout le monde
maison Blanc avec laquelle nous travaillons pour les poissons, les truffes de la maison Godard, afin que notre chef ait à sa dis- position tous les produits qui sont les meilleurs à nos yeux. notre premier objectif a été atteint, puisque nous avons obte- nu, par arrêté préfectoral, le statut de maître restaurateur, qui reconnaît les tables d’excellence. Le chef, Elie Dégliame, est né à Champigny-sur-marne et a grandit dans le Loiret. Cela fera bientôt quatre ans qu’ils est aux commandes des cuisines de la Belle amédée, où il déploie
connaissait les difficultés du métier et les encouragements furent peu nombreux, mais Fanny a persévéré, envers et contre tout : “ nous venions juste d’ouvrir le restaurant lorsque la covid s’est invitée à notre table : sept mois de fer- meture, ce fut notre entrée en matière. aujourd’hui c’est du passé et nous regardons sereinement vers l’avenir, avec la même détermination : offrir le meilleur de la gastronomie française en Guyane. Vous trouverez à La Belle amédée l’huître Gillardeau, les viandes issues des Boucheries niver- naises, qui fournissent les meilleures adresses parisiennes, la
une grande énergie et tout son talent, proposant un menu découverte le vendredi midi à 49 € (entrée-plat-dessert). a la carte, vous aurez parfois le plaisir de trouver la crevette de pro- fondeur “scarlet”, un produit guyanais rare et très exception- nel ! Tout est beau, tout est bon. Le plaisir est au rendez-vous, celui des papilles comme celui du regard posé sur ces œuvres d’art éphémères que sont les plats. Elie Dégliane s’appuie, pour le service en salle, sur Joris, qui a passé quelques années au Laurent, à deux pas des Champs-Elysées. Fanny Vaudé, bien sûr, est au four et au moulin, toujours présente, prête à
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