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POLITIQUE
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JEUDI 31 MARS 2022
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pé une place prééminente dans les échanges qui ont eu lieu au Sommet du Néguev. Israël a ainsi exprimé son soutien à la proposi- tion d'autonomie du Maroc pour le Sahara. Son ministre des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, déclarant que les deux pays travailleraient ensemble pour contrer «les tenta- tives d'affaiblissement de la souve- raineté et de l'intégrité territoriale marocaines». Dans la même veine, les Etats-Unis ont également réitéré, lundi, leur position constante sur la question du Sahara marocain, précisant que l'initiative d’autonomie proposée par le Maroc est « sérieuse, cré- dible et réaliste». Des acquis importants Indéniablement, le Maroc a réussi ces dernières années à renforcer ses acquis sur la scène internatio- nale à propos du dossier du Sahara marocain. Et ce, dans la continuité de la grande victoire qu’il a eue, en décembre 2020, avec la décision des USA de reconnaitre, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume sur l’ensemble de la région du Sahara marocain. Une décision intervenue alors que les Provinces du sud faisaient l’objet d’un ballet diplomatique incessant, matéria- lisé par l’ouverture de plusieurs consulats de pays partenaires. Actuellement, plus de 24 pays ont ouvert des représentations diplo- matiques à Laâyoune et Dakhla. Et ce soutien à l’intégrité territoriale du Royaume s’est élargi depuis le temps, certains pays qui avaient des postures neutres, voire ambi- guës s’étant ralliés à la cause nationale. En décembre dernier, l’Allemagne, qui avait multiplié les actes hostiles à l’égard des intérêts supérieurs du Royaume, a changé de discours, reconnaissant que le plan d’autonomie constitue «une contribution importante» de la part du Maroc pour résoudre le diffé- rend autour du Sahara. Plus récemment, le 18 mars cou- rant, Madrid a joué la carte de l’apaisement après les fortes ten- sions diplomatiques avec Rabat nées, entre autres, de l’affaire
Brahim Ghali (www.laquotidienne. ma). Ainsi, l’Espagne s’engage désormais à garantir «la souve- raineté et l’intégrité territoriale» du Maroc et «considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend».
La reconnaissance par l'Espagne de l'initiative marocaine d'autono- mie, comme la solution la plus réaliste et crédible pour parvenir à un règlement définitif du différend autour du Sahara marocain, a d’ail- leurs été salué par Yaïr Lapid, qui y voit une décision «prometteuse». Aujourd’hui, si tous ces pays
épousent la position marocaine, c’est d’abord parce qu’ils sous- crivent à une vérité historique : la marocanité du Sahara. Ensuite, ils envoient un autre message trans- parent pour qui sait écouter : paral- lèlement, ils désavouent officiel- lement l’Algérie et son pantin, le polisario. ◆
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