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Affaire Pageau : sentence le 4 janvier CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca

Pageau dans Prescott et Russell qui doi- vent comprendre que si tu t’adonnes à des gestes de nature sexuelle sur une jeune personne, il va y avoir des conséquences. Aussi, il doit y avoir réparation des torts pour les victimes et ici, les torts sont très importants. » Guy Pageau a présenté ses excuses aux victimes et aux membres de sa famille qui souffrent de la situation. Il a indiqué qu’il aimerait pouvoir revenir en arrière et faire en sorte que rien de cela ne soit arrivé mais que malheureusement cela est im- possible. Le juge Pelletier rendra sa décision le 4 janvier prochain à la lumière de toutes les informations déposées lors de l’audience.

judiciaires et l’appui de ses proches sont autant de facteurs qui ont été considérés en sa faveur. Le fait qu’il ait plaidé coupable et qu’un procès a ainsi été évité est un autre facteur atténuant. « C’est rare qu’on voit autant de facteurs atténuants », a fait remarquer Me Miller en soulignant que son client ressentait de réels remords. Parmi les facteurs aggravants, la nature des crimes, l’âge des victimes, l’abus d’un lien de confiance, la fréquence et la durée des gestes reprochés, ont été relevés. La peine imposée doit aussi avoir un as- pect dissuasif, a fait valoir Me Laliberté. « C’est vrai que M. Pageau ne semble pas présenter de risque mais il y a d’autres M.

Les deux femmes, qui avoisinent mainte- nant la cinquantaine, étaient présentes lors de cette séance. D’emblée, M e Ronald Laliberté et l’avocat de la défense, M e Robert Miller, ont conve- nu qu’une peine avec sursis ne pouvait convenir vu la nature des crimes commis. La Couronne a proposé une peine totale de 30 mois en milieu carcéral, soit 24 mois en rap- port avec les crimes commis à long terme auxquels s’ajoute 6 mois pour la deuxième victime. La défense suggère pour sa part un total de 24 mois. S’appuyant sur plusieurs dossiers de jurisprudence, les deux partis se sont mis d’accord pour conclure qu’une peine de cinq à six ans de prison constituait une base raisonnable pour établir la peine. De ce terme, des facteurs aggravants et des fac- teurs atténuants ont été relevés pour arriver à une proposition objective, a fait valoir M e Laliberté. « On ne doit pas être guidé par la passion, la sympathie ou la pitié, sinon ce serait arbitraire et injuste », a précisé M e Laliberté. Parmi les facteurs atténuants, c’est-à-dire qui contribuent à faire diminuer la peine, le passage du temps en est un qui a un rôle de premier plan. Il n’y a aucune preuve à l’effet que des gestes semblables ont été répétés après 1980, ont convenu les deux partis. Guy Pageau affirme par ailleurs que cela ne s’est jamais reproduit. Savieexemplairedepuis, sonengagement communautaire, l’absence d’antécédents

L’ORIGNAL | Le juge Robert Pelletier, de la Cour supérieure de justice de l’Ontario, rendra sa décision le 4 janvier prochain concernant la peine à imposer à Guy Pageau de Hawkesbury accusé de dif- férents chefs de nature sexuelle sur deux mineures. C’est ce qui a été annoncé ven- dredi lors des représentations pour fixer la peine. On se rappellera que M. Pageau (65 ans) a plaidé coupable à diverses accusations dont celles de viol, d’avoir eu des relations sexuelles avec une jeune fille de moins de 14 ans, d’agression sexuelle et de grossière indécence, notamment. Les crimes ont été commis il y a près de 40 ans. Les accusations ont été formulées selon les lois en vigueur à cette époque. Selon le procureur de la couronne, M e Ronald Laliberté, l’une des victimes a été agressée enmoyenne deux fois par semaine entre 1973 et 1980. La victime avait 12 ans et l’accusé 26 ans au début de cette période. L’autre jeune fille avait aussi 12 ans lorsqu’elle a été agressée. Dans son cas, l’ac- cusé n’a pas récidivé. Elle a toutefois décrit cet épisode et ses conséquences avec une souffrance poignante lors de l’audience pré- vue pour établir la peine, vendredi dernier à la Cour supérieure de justice à L’Orignal.

Victime d’une attaque Un homme de 32 ans de Hawkesbury était entre la vie et la mort mardi après- midi, après avoir été victime d’un assaut dans une résidence du village de Grenville, lundi soir. Marc Joly fut transporté à

la rue Principale, vers 22 heures. « Il est gravement blessé et on craint pour sa vie », a indiqué le sergent Bruno Beaulieu de la Sûreté du Québec.

l’Hôpital Général de Hawkesbury après avoir subi de graves bles- sures. L’homme a été retrouvé dans un appartement sur

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Vos prothèses semblent devenir trop grandes de plus en plus rapidement ? Laissez-moi faire une petite mise au point: l’acrylique est un matériel très stable, il ne s’agrandit pas! C’est plutôt la mâchoire supportant la prothèse qui rétrécit. L’os de la mâchoire du bas peut tellement diminuer que le nerf qui était enfoui à l’intérieur devient exposé sur le dessus de l’os, juste sous la gencive. Il n’y a donc plus de protection par-dessus le nerf qui est donc soumis directement à la pression sous votre prothèse. Lorsque comprimé, ce nerf crée une sensation d’engourdissement sur la lèvre inférieure ou un pincement des plus désagréables ! Certaines personnes le sentent régulièrement, donc, sans nécessairement s’en rendre compte, elles mastiquent de moins en moins d’aliments fermes comme des crudités, de la viande, des fruits frais avec de petits pépins, des céréales croquantes et j’en passe. Petit à petit, on dirait que le goût de ces personnes change. Les aliments mous deviennent plus appétissants. Les légumes trop cuits sont désormais invitants. Ce n’est pas le fruit du hasard, c’est ce qu’on appelle de l’adaptation. Qu’elle soit volontaire ou non, votre cerveau s’est adapté à éviter les aliments que vous aimiez autrefois, car la conséquence d’un bon steak la veille se vit le lendemain avec de bons ulcères sur la gencive. Vous voulez retrouver ce goût perdu et cette envie de CROQUER à pleines dents dans la vie? Les implants dentaires pourraient être une solution pour vous. Suivez nos chroniques ou consultez-nous pour évaluer vos alternatives...

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