Étude de Cartographie Timbuktoo du PNUD
À travers l’Afrique, des entrepreneurs et des startups développent des solutions susceptibles de transformer des industries, de créer des emplois et d’améliorer la vie de millions de personnes. Cependant, beaucoup de ces innovateurs font face à d’importants obstacles : accès limité au financement, systèmes de soutien fragmentés et barrières réglementaires ralentissant leur croissance. Consciente de ces freins, l’initiative Timbuktoo, lancée par le PNUD et mise en œuvre par AfriLabs en tant que partenaire, est un effort ambitieux visant à révolutionner l’écosystème des startups africaines en mobilisant 1 milliard de dollars en capitaux catalytiques et commerciaux. Timbuktoo ambitionne d’impacter 100 millions de vies, de créer 10 millions d’emplois dignes, et d’établir un réseau de hubs thématiques à travers le continent. Chaque hub se concentre sur un secteur à forte croissance — de la FinTech et AgriTech à la HealthTech et aux Industries Créatives — offrant aux entrepreneurs les ressources nécessaires pour prospérer. Pour poser les bases de cette vision ambitieuse, un exercice complet d’identification cartographique a été réalisé afin d’identifier les acteurs clés, les défis et les opportunités dans l’écosystème des startups africaines. Cette recherche a couvert les 54 pays africains, fournissant des informations cruciales pour orienter la stratégie de l’initiative Timbuktoo. Identifier les insuffisances pour catalyser les opportunités À travers cet exercice, un vaste réseau de hubs d’innovation, d’investisseurs, de startups, de décideurs politiques et de prestataires de services a été cartographié à travers le continent. La recherche a révélé où les structures de soutien étaient solides et où des insuffisances majeures subsistaient — des informations qui guideront directement la manière dont les investissements et interventions de Timbuktoo pourront être les plus efficaces. L’une des conclusions clés a été la répartition inégale des systèmes de soutien aux startups. Alors que certaines villes — telles que Lagos, Nairobi, Le Cap et Accra — disposent d’écosystèmes startups florissants, d’autres régions restent largement sous-desservies. Par exemple, les startups dans les zones enclavées et rurales peinent souvent à accéder au même niveau de financement, de mentorat et d’infrastructures que leurs homologues dans les grands centres urbains.
De plus, l’exercice d’identification cartographique a montré que différents secteurs rencontrent des barrières uniques et spécifiques :
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