Argenteuil tente de séduire la relève jeunesse COMMUNAUTÉ editionap.ca
En soirée, samedi, au Musée régional d’Argenteuil, situé à Carillon, les invités ont raconté comment ils sont tombés ou retom- bés en amour avec la région. Avec un brin d’humour, ils ont abordé autant les avan- tages que les désavantages de vivre dans
Argenteuil, et pourquoi ils ont choisi de rester. «J’arrivais de Montréal, où j’avais ac- cès [aux restaurants] italiens, maghrébins, etc. On s’est installé ici, à Lachute, où il y avait… un IGA, a raconté l’historien Robert Simard. C’est un choc culturel. Mais on ren-
rire, il a continué, «En même temps, c’est ce que j’aime. Cette nature intouchée.» Si tous les participants n’étaient pas to- talement convaincus, ils ont tout de même vécu une belle expérience dans Argenteuil. «Je ne regrette pas d’être déménagée ici, a déclarée Annick Blanchette, tout sourire. En plus, nous avons un poêle à bois. Il n’y a rien de mieux.» Un autre participant, Jérôme Gagné, a apprécié le réseau de contacts que le séjour exploratoire lui a offert. «C’est instructif et fun, on parle beaucoup des bons côtés, croit-il. J’aimerais aussi savoir pourquoi on a besoin de nous, ce qui est à développer dans la MRC.» Place aux jeunes accueille deux cohortes par année, au printemps et à l’automne. Le programme est en place depuis sept ans. Les jeunes intéressés sont recrutés via le site Web, par un agent de liaison en milieu universitaire ou par un agent en emploi de la région puisque le Carrefour Jeunesse emploi est le partenaire principal de cette activité. Le Groupe relève pour personnes aphasiques des Laurentides présen- tera son nouveau spectacle, Toujours vivants, accompagné d’une prestation théâtrale d’après Émile Nelligan, Soirée d’hiver. Le GRPAL accueillera les visit- eurs au Centre d’Art de la Petite Église de Saint-Eustache, le dimanche 6 avril, à 13h30. L’aphasie est une des séquelles de l’AVC. Elle entraîne des perturbations tant dans l’expression que dans la com- préhension du langage. Cette année, le GRPAL d’Argenteuil ne participera pas à ce spectacle, mais plusieurs membres seront présents, en guise de soutien. Le GRPAL présente Toujours vivants
CHARLOTTE PAQUETTE charlotte.paquette@eap.on.ca
Les candidats de la cohorte printanière du programme Place aux jeunes a arpenté les quatre coins d’Argenteuil, lors de la fin de semaine du 22 et 23 mars. Ils étaient ac- compagnés de l’agent de migration Éric Poulin. La proximité d’Argenteuil avec Montréal, dont provient la majorité de ces jeunes de 18 à 35 ans, a bien commencé l’aventure. Au menu de la fin de semaine: participation ci- toyenne, cabane à sucre, emplois et histoire de la région. «J’ai aimé l’approche humaine. On voit que les gens s’entraident», a été le premier commentaire d’une participante, Carmen Kantchono. La neige de samedi a soudé le petit groupe de neuf. Les routes vallonnées et glacées a permis aux participants de dé- couvrir ce qu’est un hiver rude dans la MRC d’Argenteuil. D’ailleurs, les gens de la région ont pu démontrer leur solidarité lorsqu’une des voitures du groupe a dérapé. Malgré tout, le groupe a poursuivi son horaire très chargé. L’objectif: ramener des jeunes ici, en région, et contrer l’exode. «Nos jeunes vont étudier ailleurs, puis ne reviennent pas, mais nous avons besoin de relève», explique M. Poulin. Durant les deux jours du séjour exploratoire, l’agent de mi- gration leur a fait rencontrer des individus faisant rayonner la région.
Photo fournie
Carmen Kantchono, Jocelyne Batchano, Thanh Ngoan Le, Roxanne Latulippe, Annick Blanchette, Youcef Nasri, Baptiste Terreaux, Youssouf Hassane et Jérôme Dumulon Gagné, lors de leur séjour exploratoire
contre des gens, on s’implique et on arrive à changer les choses.» Une autre anecdote a bien faire rire les participants: «Ici, on chasse les chevreuils di- rectement avec nos autos, a lancé l’écrivain François Jobin. Pas besoin de fusil, ni rien. Il suffit de rentrer dedans.» Après les éclats de
ÉLECTIONS GÉNÉRALES 7 AVRIL 2014
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