Carillon_2012_10_10

Point de vue

COMMUNAUTÉ

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La règle d’or La règle d’or ou « Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fasse ». Tout le monde tente de suivre cette éthique. Mais c’est quasiment impossible pour l’être humain de respecter cet idéal tous les jours. C’est pourquoi nous sommes dotés d’une panoplie de lois qui s’assurent que les gens respectent les autres. Souvent, les gens qui brisent la règle d’or ne savent même pas qu’ils ont fait quelque chose de mal. Parfois, la cause des problèmes est l’ignorance ou l’indifférence. On dit que, de nos jours, les gens sont plus tolérants aux gens qui sont « différents » qu’ils l’étaient il y a 25 ans. Par ailleurs, les campagnes d’éducation publique soulignent le fait que plusieurs gens ont encore des choses à apprendre. Par exemple, l’intimidation est devenu tellement grave que les gouvernements sont obligés de mettre en œuvre des règlements afin de traiter ce problème. Trop souvent, les conséquences sont tragiques et les victimes sont jeunes. Un peu partout à travers l’Amérique du Nord, l’harcèlement continue de contribuer aux sui- cides des jeunes homosexuels à cause de leurs orientations sexuelles. La rentrée scolaire en Ontario a également marqué l’entrée en vigueur de la nouvelle Loi 13, la loi pour des écoles tolérantes. Selon cette loi, les directeurs d’école devront enquêter sur toutes les allégations d’intimidation et les écoles ont le droit d’expulser les agresseurs. Actuellement, les agences de Prescott-Russell s’affairent à préparer la création d’une table de concertation communautaire afin de contrer l’intimidation. Regroupant une quarantaine d’organismes et agences de la région, la table vise l’établissement d’un plan d’action contre l’intimidation. « Si dans tous les milieux de vie et sans jamais défaillir, nous véhiculons lemêmemes- sage, la même action et le même soutien pour contrer le phénomène de l’intimidation, nous saurons promouvoir avec succès de saines relations auprès des enfants et des jeunes de Prescott et Russell », a dit Hélène Fournier, directrice des opérations chez Valoris pour enfants et adultes de Prescott et Russell, l’organisme qui pilote le projet. Les chiffres décrivent une situation alarmante. Par exemple, en 1997, le Conseil national de la prévention du crime au Canada a révélé que, dans un sondage effectué auprès de 4000 enfants de la 1 re à la 8 e année, 6 % des enfants ont admis avoir intimidé d’autres enfants plus d’une fois au cours des six dernières semaines et que 15 % des enfants des mêmes niveaux ont reconnu avoir été victimes d’intimidation. La santé mentale est un dossier entouré de préjugés et de mythes. C’est pourquoi il y a des campagnes de sensibilisation partout. Malheureusement, des malentendus peuvent empêcher les gens d’aller chercher et d’obtenir l’aide dont ils ont besoin. Pourtant, la maladie mentale n’est pas un problème isolé. C’est un phénomène qui touche 6 millions de Canadiens. Près de 4000 Canadiens s’enlèvent la vie chaque année; le suicide représente la cause de décès la plus fréquente dans le groupe d’âge des 15 à 24 ans. Selon les estimations, les troubles dépressifs représenteront, en 2020, les maladies les plus lourdes de conséquences dans les pays développés comme le Canada. Moins de quatre pour cent du financement de la recherche médicale est alloué à la recherche sur les maladies mentales, selon l’Association canadienne pour la santé mentale. Les coûts associés, en termes humains et monétaires, sont énormes. La table ronde de l’économie et des entreprises sur la santémentale a évalué l’effet des troubles dépressifs sur la productivité des entreprises. Elle estime que les coûts économiques de la maladie mentale équivalent à 14 pour cent du bénéfice net d’exploitation des entreprises. Un rapport publié par Santé Canada évalue à 14,4 milliards de dollars le coût des problèmes de santé mentale en 1998. Par ailleurs, selon l’Association, les personnes souffrant d’une maladie grave ou d’incapacité à degré modéré ne bénéficient pas de tous les soins nécessaires. Un des buts principaux des campagnes de sensibilisation est de présenter les vis- ages de la maladie mentale, de rappeler au public que les personnes qui vivent avec des maladies mentales sont d’abord des personnes. Comme Josée DesLauriers, agente de promotion de la santé mentale, mentionne : « Même si vous n’êtes pas directement touché, vous connaissez quelqu’un qui l’est. Reconnaissons-le, la maladie mentale nous concerne tous ». Mieux vaut tard… Un salut à la ville de Hawkesbury qui a finalement installé des affiches sur la « Prom- enade des anciens combattants », en face du cénotaphe sur le boulevard Cartier. On sait que ce geste est le résultat d’une bonne idée et d’un compromis. En 2011, tout le monde a salué la suggestion du conseiller municipal Alain Fraser de renommer une rue à l’honneur des anciens combattants. Mais l’idée de changer le nom du boulevard du Chenail à « boulevard des Vétérans » a provoqué des protes- tations, incitant le conseiller à faire un revirement. M. Fraser a modifié sa résolution, enlevant la référence au boulevard du Chenail, et l’administration fut mandatée de préparer un rapport identifiant une rue ou un boulevard qui pourrait devenir « rue ou boulevard des Vétérans ». Éventuellement, le conseil municipal a décidé qu’un tron- çon du boulevard Cartier soit renommé Promenade des anciens combattants - Veterans’ Promenade . Cette histoire démontre que souvent, malgré les meilleures intentions, les bonnes idées prennent du temps à se réaliser.

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PLANTAGENET | Ce ne sont pas toutes les écoles qui peuvent se vanter d’avoir fait l’acquisition d’une fraiseuse à commande numérique. L’École secondaire catholique de Plantagenet est fière de pouvoir permettre à ses élèves de vivre de merveilleuses expériences au sein des ateliers et ce, à l’aide de cette machine complètement dirigée par ordinateur qui permet la création d’œuvres en trois dimensions. Cette machine est utilisée dans les cours de design et de menuiserie. En tout début d’année scolaire, les enseignants des cours de technologie, Marc L. Lalonde et Marc Simard, ont pu profiter d’une formation leur permettant de mettre à défi leurs élèves. De plus, tous les vendredis, Philippe Marleau, ancien élève de l’ESCP et étudiant à la Cité Collégiale en fabrication prototype, passe la journée à l’école afin d’appuyer ces deux enseignants passionnés et de guider les élèves dans leurs apprentissages. Une fraiseuse à commande numérique

Photo courtoisie

Les élèves et les membres du personnel de l’École élémentaire catholique Saint-Gré- goire de Vankleek Hill ont célébré la journée nationale du drapeau franco-ontarien. Vêtus de vert et blanc, les élèves ont présenté l’historique et les symboles du drapeau et ont entendu le chant « Mon beau drapeau ».

19 500 copies

Fondé en 1947

Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , directeur des ventes, yvan@eap.on.ca

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec # convention : 0040012398 Gilles Normand , dir. de production et de la distribution, gilles.normand@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir. de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle/News : nouvelles@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

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