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DEVELOPPEMENT DURABLE

FINANCES NEWS HEBDO

JEUDI 10 DÉCEMBRE 2020

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ENBREF

Climat Change Performance Index

◆ Le Royaume s’est classé à la 7 ème place derrière le Danemark et devant la Norvège. ◆ L’index 2021 couvre près de 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Le Maroc fait mieux que la Norvège

Sécurité alimentaire

L’importance de la biodiversité des sols

Le Maroc s’est classé au 5 ème rang du Climat Change Performance Index 2019.

A a Journée mondiale des sols, célé- brée le 5 décembre de chaque année, a été mise à profit par la FAO afin de sensibiliser sur le caractère indis- pensable des organismes des sols pour l’accroissement de la production alimen- taire, l’alimentation nutritive, la protection de la santé humaine et la réhabilitation des sites pollués. La FAO alerte sur le fait que bon nombre des Objectifs de déve- loppement durable (ODD) ne pourront pas être atteints sans la biodiversité des sols et une gestion durable de ces derniers. Notons que les sols sont l'un des plus grands réservoirs de biodiversité de la planète, puisqu'ils renferment plus de 25% de la diversité biologique mondiale. De plus, environ 40% des organismes vivants des écosystèmes terrestres sont liés au sol au cours de leur cycle biolo- gique. Les experts de la FAO font également savoir que les micro-organismes des sols transforment les composés organiques et inorganiques et libèrent des nutriments dont les plantes peuvent se nourrir. Mais l'activité humaine, le changement clima- tique et les catastrophes naturelles consti- tuent des menaces pour la biodiversité des sols et le rôle majeur de celle-ci pour la viabilité des systèmes agroalimentaires. Le recours excessif aux produits agrochi- miques et leur mauvaise utilisation sont principalement à l’origine de l'appauvris- sement de la biodiversité des sols, source d’insécurité alimentaire. ◆

L e Climat Change Performance Index 2021 (CCPI) est l’un des classements de référence à l’échelle mondiale, qui donne une image fidèle des efforts d’atténuation du climat déployés par 57 pays, en plus de l’UE. Le Maroc, en raison d’une stratégie natio- nale résolument orientée vers la production d’énergies renou- velables, a occupé au cours de ces dernières années des places honorables dans le classement qui, pour l’édition 2021, couvre 90% des émis- sions mondiales de gaz à effet de serre. Concernant le Climat Change Performance Index 2021, le Maroc a également réalisé une prouesse en étant dans le top 10. Le Royaume occupe ainsi la 7ème place derrière le Danemark et devant la Norvège. Ce qui n’est pas négligeable, surtout si l’on sait que les pays scandinaves sont avant-gardistes en matière de

lutte contre le réchauffement climatique. Les trois premières places de l’index 2021 n’ont pas été attribuées. Il convient de rappeler que le Maroc s’est classé au 5ème rang du CCPI 2019. A l’échelle mondiale, seule la Suède avait fait mieux que le Royaume, puisque le classement a com- mencé directement à la qua- trième place. Ce rappel montre que le Maroc fait partie des pays leaders en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Au registre de la méthodologie uti- lisée pour la réalisation du clas- sement 2021, notons qu’envi- ron 80% de l'évaluation des performances des pays sont

basés sur des données quanti- tatives provenant, entre autres, de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), l'Organisation des Nations unies pour l'ali- mentation et l'agriculture (FAO) et des inventaires nationaux de GES transmis à la convention- cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Les différentes catégories du CCPI sont, entre autres, les émissions de GES, les énergies renouvelables et l’utilisation d’énergie. Le Maroc est classé respectivement dans les caté- gories précitées 9ème, 25ème et 7ème. Sachant qu’il existe une autre catégorie intitulée «section politique climatique» propre à l’index. L’indice en la matière tient compte du fait que les mesures de protection du climat mises en place par les gouvernements prennent des années avant d’avoir un effet sur les indicateurs d'émissions, d'énergies renouvelables et de consommation d'énergie. ◆

80% de l'évaluation des performances des pays sont basés sur des données quantitatives.

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