Argenteuil_2022_08_26

MANGER 100% LOCAL, C’EST POSSIBLE? COLLECTIVITÉ

produits du Québec sur les tablettes du supermarché. Ici, il est facile de trouver d’excellents fruits et légumes. Plusieurs producteurs, comme la Ferme Charlebois, Le chant des papilles, Ferme La Roquette, Ferme Belle Roche ont pignon sur rue à Brownsburg- Chatham et Grenville. Le Jardin de Lachute et La Ferme des bons bons légumes bio à Mirabel, tous les marchés fermiers ainsi que le marché aux puces sont de belles places où investir. Y aller est poser une première action en encourageant local, en limitant le transport des denrées et en donnant directement les sous dans les poches des agriculteurs. C’est le pouvoir d’achats des gros fournisseurs qui poussent les prix à la baisse, mais le travail est laborieux et demande beaucoup de sacrifices pour tous les maraîchers qui ne font pas dans la grande culture, mais dans la diversité. Avec l’augmentation de tous les coûts, soyez assuré que le prix payé à la caisse est juste. Pour s’inscrire au Défi, il suffit de se rendre au www.defijemangelocal.ca et de se fixer des objectifs dans trois catégories d’actions: cuisiner, s’approvisionner et produire sa nourriture. Les objectifs vont de «Remplacer un produit de base par un aliment local» à «Visiter une ferme de ma région» en passant par «Conserver mes

semences de jardin» ou encore «M’initier à la fermentation». Tout au long du Défi 100 % local, les par- ticipantes recevront des outils, des trucs et des astuces pour les accompagner dans leur transition. Une foule de contenus propres à la région des Laurentides est d’ailleurs déjà disponible defijemangelocal.ca dont le répertoire gourmand de la région. Il suffit de s’inscrire pour participer aux nombreux concours et courir la chance de gagner des prix qui plairont aux personnes qui aiment cuisiner, faire du plein air et découvrir le Québec. Ce projet est financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimen- tation, dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique bioalimentaire 2018-2025, Alimenter notre monde. Le Regroupement des Tables de concertation bioalimentaire du Québec (RTCBQ) est aussi heureux de compter sur le soutien d’Aliments du Qué- bec, d’Aliments du Québec au menu, de l’Union des producteurs agricoles (UPA), de l’Association des marchés publics du Québec (AMPQ) et du Réseau des fermiers et fermières de famille. Inscription et infor- mations: defijemangelocal.ca Organisme sans but lucratif, il est né de la volonté du milieu bioalimentaire de la région de se doter d’un organisme de concertation.

Rosalie Charlebois, qui assure la relève à la Ferme Charlebois de Brownsburg-Chatham, présente les fruits et légumes produits par sa famille et employés au kiosque de Grenville. Elle parle de «les gars» -pour ne pas les nommer les Mexicains-, 5 travailleurs étrangers qui soutient la famille aux champs durant l’été, avec sensibilité et tendresse. —photo Mylène Deschamps MYLÈNE DESCHAMPS mylene.deschamps@eap.on.ca

Défi, c’est d’une part d’être rassembleur parce qu’on sent que partout au Québec, l’industrie agroalimentaire et les mangeuses et mangeurs se mobilisent autour de notre autonomie alimentaire. D’autre part, ça ravive l’identité culinaire de la région des Laurentides en faisant découvrir ce qui la rend unique», soutient Marie-Lyne Bélair, agente de liaison Laurentides j’en mange pour le Carrefour bioalimentaire Laurentides. Qu’entend-on par manger local? Manger local, c’est le fait de s’approvisionner le plus près possible de chez soi, en commençant par les aliments qui poussent dans notre jardin, ceux qui sont produits dans notre municipalité, dans notre MRC, dans notre région et finalement, en privilégiant les

Faire une transition progressive vers une alimentation de plus en plus locale, en pleine période d’abondance, c’est possible? C’est le défi que lance le Regroupement des Tables de concerta- tion bioalimentaire du Québec (RTCBQ) alors que le début des inscriptions au Défi 100 % local est en cours. À sa 8 e édition, ce mouvement qui prend de l’ampleur, née d’une initiative citoyenne aux Îles-de-la-Madeleine, prend racine dans toutes les régions du Québec et tente de séduire Argenteuil dont le nombre de maraîchers est en abondance. «La force du

SEPTEMBRE FERA BATTRE LES COEURS

MYLÈNE DESCHAMPS mylene.deschamps@eap.on.ca

À l’aube de la nouvelle saison 2022- 2023 du Théâtre Gilles-Vigneault, cette salle magnifique qui a remporté le prix de diffuseur de l’année en mai dernier, sachez qu’il est maintenant possible d’être membre et de profiter de la vente de billet en mode privilégiée et d’obtenir des rabais de 3 à 15$ tout au cours de la saison. Septembre fera battre les cœurs avec de grands noms de la chanson. La très populaire Roxane Bruneau ouvrira la marche avec son spectacle Acrophobie le 7 sep- tembre; Dominique Fils-Aimé, par sa touche blues, jazz et soul inspirée de son héritage afro-américain, sera sur les planches le 11 septembre avec Three Little Words tandis que le chouchou de la Gaspésie, Patrice Michaud, présentera Grand voyage désorganisé le 24 septembre. En humour, Boucar Diouf, avec Nomo Sapiens, offrira deux spectacles le 8 et 9 septembre tandis que Pierre-Yves Roy Desmarais avec Jokes, Chapeau, Maman, Magie, sera en supplémentaire les 15 sep- tembre, 11 octobre et 8 juin. Le curieux destin de Marcel, un savant mélange des 3 passions de Marcel Leboeuf, le théâtre, les conférences et l’improvisation, sera présenté le 17 septembre prochain. Le Grand virage, mettant en vedette Mario Jean et Diane Lavallée, une pièce tout en humour qui entre- choque les rêves de retraite d’un couple, sera à l’affiche le 28 septembre. Deux artistes de l’humour affichent déjà complet en septembre, soit Jean-Marc Parent et Sam Breton. Vous pouvez consulter l’horaire 2022-2023 à theatregillesvigneault.com. Le Théâtre Gilles-Vigneault a pour mission de promouvoir et développer l’ensemble des arts de la scène dans la grande région des Laurentides avec plus de 150 spectacles

ÉDITION ANDRÉ PAQUETTE INC.

Dominique Fils-Aimé, inspirée de son héritage afro-américain, présente Three Littles Words aux couleurs de blues et de jazz, le 11 septembre au Théâtre Gilles-Vigneault. — photo courtoisie annuels. D’ailleurs, il offre aux CPE et écoles deux pièces adaptées dès la rentrée sco- laire, soit C’est ma sœur! pour les petits (CPE et 1 er cycle du primaire) et Les trois petits vieux qui ne voulaient pas mourir pour les enfants du 2 e cycle. Ces propositions artistiques audacieuses veillent à semer des graines dans l’imaginaire des petits et développer le public de demain. Les effets de la pandémie se sont bien fait sentir dans le monde artistique. Le Théâtre Gilles-Vigneault est financé seu- lement à 15,2% par des subventions gou- vernementales. C’est la vente de billets qui génèrent le maximum de revenus avec 78,8%. Les dons privés représentent 6,1% de l’assiette. D’ailleurs une campagne de dons est lancée pour aider les dirigeants de cet organisme à but non lucratif. Le gouver- nement du Québec, jusqu’au 31 décembre prochain, offre un crédit de 25% additionnel pour un premier don individuel de 5000$ à 25000$ à un organisme culturel. Pour une entreprise, il en coûte 1136$ pour un don de 5000$, une occasion exceptionnelle de contribuer à la culture d’ici.

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