Carillon_2017_05_04

« À chaque fois qu’il y a une instabilité po- litique au Québec, cela à des répercussions dans la région, a expliqué M. Paquette. On s’aperçoit de ça quand on regarde l’immo- bilier. Beaucoup de Québécois sont venus s’installer chez nous. Et ce ne sont pas que les anglophones qui viennent s’établir. Ce sont aussi les francophones. L’une des raisons aussi pour laquelle Hawkesbury est attirante, c’est le taux d’intérêt, qui est aujourd’hui à 2,5 %. C’est plus facile pour les gens d’accé- der à la propriété et nos biens sont encore très abordables. », Les négociations sont devenues monnaie courante pour les acheteurs. Les négocia- tions sont encore très discutées, mais tout dépend dans quel état d’esprit est le vendeur, c’est-à-dire, s’il est pressé ou non de vendre son bien immobilier. « Les négociations sont bonnes. C’est no- tre travail à nous, les agents immobiliers ou courtiers, a expliqué Mme Bouchard. Si on veut négocier les prix, il faut que l’on donne le prix actuel dumarché aux acheteurs et aux vendeurs. On trouve des ententes pour faire une belle vente, il faut que les deux parties soient contentes. Les vendeurs baissent leur prix s’ils sont pressés de vendre et si un acheteur a un réel coup de foudre pour un bien immobilier, il achètera au bon prix. Notre rôle est important, on vient à bout de faire de bonnes transactions quand les deux parties sont bien renseignées », a conclu Mme Bouchard. Rue Stevens, à deux pas de l’HGH, une belle maison de 1300 pieds carrés s’est né- gociée à 282  000  au lieu de 289  000  . Qu’en est-il des négociations entre acheteurs/vendeurs ?

1 Michel Paquette, courtier chez Exit Realty Premier à Hawkesbury depuis 32 ans. —photo Élise Merlin Un condo peut se vendre entre 45  000 et 300  000  . ª Rue Laurier à Hawkesbury, une maison en bon état de 1301 pieds carrés, constituée de quatre chambres, deux salles de bains, d’une cour arrière de 200 pieds carrés et d’un garage se vend actuellement 169  900  $. L’Orignal et le bord de l’eau très prisés © Les acheteurs qui viennent deMontréal, par exemple, recherchent surtout des pro- priétés au bord de l’eau, des propriétés qui ne sont pas à des prix abordables du côté de Montréal, donc ici, c’est la première chose qu’ils souhaitent. Ils voient qu’ici ce n’est pas cher et que leur budget leur permet d’avoir une grande maison. Du côté de la baie, au bord de l’eau, c’est une très belle qualité de vie », a indiqué Michel Paquette, courtier chez Exit Realty Premier à Hawkesbury depuis 32 ans.

Steven Levac est courtier chez Exit à Hawkesbury. —photo fournie

Nicole Bouchard, représentante des ventes chez Re/Max. —photo Élise Merlin

Pour acheter une propriété à L’Orignal, au bord de la rivière, les prix sont très varia- bles et peuvent aller de 300 000 jusqu’à plus d›un million de dollars, d’après les agents immobiliers. « Il n’y a pas grand-chose de très haute qualité, avec une belle vue sur le lac, en dessous de 500 000 $ », a souligné Mme Bouchard. « Les prix varient aussi beaucoup en fonction de l’emplacement sur la rivière, et de lamaison et des services qu›elle possède. Avec 32 ans d›expériences, tout est possible, nous, courtier, on trouve le bien que les per- sonnes souhaitent acquérir avec leur budget a poursuivi M. Paquette » Sur le chemin de la baie à L’Orignal, une très belle maison à étages de 2404 pieds carrés, avec vue sur l’eau, composée de trois chambres, deux salles de bains en parfait état, avec un jardin de 542,31 pieds de

profondeur, se vend actuellement 947 000 $. Pour une plus petite maison de 1254 pieds carrés, au bord de l’eau à L’Orignal, compo- sée de deux chambres, deux salles de bains, sept pièces plus une belle cour, au total, il faut compter 489 000 $. Qui sont les acheteurs? « Des personnes vont vendre leurs biens pour partir, soit en condo ou en résidence. Nous avons aussi de jeunes familles qui ont leur premier enfant et qui désirent acheter. Et, bien sûr, nous avons les nouveaux arri- vants, souvent des professionnels qui vont habiter dans la région, mais pas forcément y travailler ou le contraire », a confié Mme Bouchard. La région compte également de nombreux acheteurs québécois, pour les différents atouts qu’offre l’Ontario, mais aussi, suite au contexte politique que le Québec a connu.

Désormais, les menus indiquent les calories. Voilà une bonne occasion de parler de choix alimentaires. En moyenne, on recommande 1500 calories par jour pour les enfants et 2000 pour les adultes, selon l’âge et l’intensité d’activité.

ontario.ca/caloriesaumenu

Payé par le gouvernement de l’Ontario

Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le jeudi 4 mai 2017

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