Express_2011_03_18

Rigaud : au tour du maire de s’exprimer l’accueil d’un éco-centre, la création d’emplois et le développement des secteurs culturel et récréatif également, M. Brazeau estime que l’achat des terrains de la rue Saint-Pierre et d’un autre en bordure de l’autoroute 40 sont tout aussi garants de l’avenir. ce côté-là en ce qui nous concerne. Pour nous, ce qui est important, c’est de conserver. Il n’y a rien qui presse; on ira selon les capacités de payer. Conserver et rendre utile à la population, c’est notre plan. La vente de la maison et des terrains pourrait payer une partie des coûts d’aménagement, et on a des fonds de roulement dans lesquels on pourrait puiser. »

chantal.quirion@eap.on.ca R IGAUD

À son arrivée de vacances, le maire de Rigaud, Réal Brazeau, s’est dit surpris de l’ampleur de la réaction suscitée par certains dossiers municipaux. Les intentions d’acquérir des terrains et des biens immobiliers sur la rue Saint-Pierre et aux abords de l’autoroute 40 à la hauteur de la sortie 9, en font partie. « Ça fait 20 ans que je suis en politique. Pensez-vous qu’on se lève un beau matin et qu’on dit : Eh bien, aujourd’hui je vais prendre telle ou telle décision? Quand on adopte une direction, c’est parce qu’on a pris le temps d’étudier la question, et on le fait pour le bien-être de l’ensemble. » Les démarches entreprises pour l’achat de terrains ont cependant donné lieu à un mouvement de protestation. Un groupe de citoyens s’est formé sous le nom de Comité provisoire des citoyens de Rigaud. « C’est malheureux. Ce sont des gens qui ne viennent pas s’informer et, après, on est pris avec ça. Nous, on se bat depuis des années pour vendre Rigaud. On a réussi parce qu’on a une vision. Alors, quand j’entends des gens crier à l’endettement, je trouve que ça manque de vision. Rigaud n’est pas en faillite à ce que je sache. C’est une ville qui rayonne dans la MRC de Vaudreuil-Soulanges. » En parlant des acquisitions en vue, le maire poursuit : « Si on inclut les deux règlements d’emprunt que cela suppose, ça ne représente pas plus d’un demi-cent du 100 $ d’évaluation, parce qu’on échelonne le remboursement sur une période de 20 ans, sur l’ensemble de la population. » Deux acquisitions sont donc sur la table, mais aucun contrat n’est signé, précise le maire. À l’instar des investissements passés, qui ont permis notamment la création de deux parcs industriels, aujourd’hui complètement payés, dont découlent notamment l’arrivée de huit industries,

« Il faut savoir quelle est la différence entre s’endetter et s’enrichir. Il y a 20 ans, on a acheté des terrains pour 190 000 $. C’était de l’argent à cette époque-là. Vingt ans plus tard, cela vaut un million et demi de dollars, et ça nous appartient. C’est ça, les possibilités à exploiter : c’est quand tu as la chance de mettre la main sur des terrains à prix abordable. Ce n’est pas la première fois qu’on achèterait pour contribuer à la croissance. » Rue Saint-Pierre Sur la rue Saint-Pierre, deux lots (71 et 73) appartenant aux Sœurs de Ste-Anne, incluant le couvent, le Jardin du Sacré- Cœur et une résidence, sont offerts pour 800 000 $. Ce qui correspond à 600 000 $ pour le couvent, évalué à un million de dollars, indique le maire, et à 200 000 $ pour la résidence, évaluée à 250 000 $. La Municipalité entrevoit la possibilité de laisser la résidence disponible pour les religieuses quelques années, après quoi, elle la mettrait en vente. « Nous, ce sont les terrains qui nous intéressent. » La vente d’une partie du terrain, divisée en lots, permettrait le développement résidentiel, ce qui entraînerait des revenus d’impôt foncier à venir, sans compter la somme provenant de la vente. En ce qui a trait à l’achat du couvent, le maire indique qu’à ce prix, c’est une offre exceptionnelle. Le couvent pourrait accueillir plusieurs organismes communautaires et certains services municipaux pourraient y être déménagés. Des citoyens ont cependant émis des craintes à l’effet qu’il en coûterait dans les 500 000 $ pour rénover le bâtiment. « Il y avait eu, en effet, une étude des coûts, commandée par un autre organisme, mais nous n’avons encore rien entrepris de

Les religieuses auraient accordé la priorité à la Municipalité pour que la communauté puisse en bénéficier. D’autre part, la Municipalité attend une réponse des autorités provinciales pour savoir si les sœurs pourraient financer l’emprunt. En bordure de la 40 L’autre terrain, qui a défrayé la manchette, est celui qui abrite le centre d’information touristique en bordure de la 40, et qui appartient au ministère des Transports. La Municipalité le convoite particulièrement, parce qu’il deviendrait alors la porte d’entrée du parc industriel Gendron avec, en plus, un accès direct à l’autoroute. C’est donc dire la possibilité d’agrandir le parc sans avoir à y amener les infrastructures de base. Le terrain est évalué à environ un million de dollars, auquel s’ajouterait la somme de 50 000 $ pour sa proximité avec la bretelle routière. Il aura fallu retourner à la table de négociations à plus d’une reprise pour qu’enfin le ministère et la Société immobilière du Québec acceptent l’offre de Rigaud : 800 000 $. « On achète un terrain d’un million de dollars pour 800 000 $; un terrain qui va valoir dans les trois millions de dollars

Photo d’archives

Le maire de Rigaud, Réal Brazeau

dans quelques années. En plus, juste pour les infrastructures, on vient de récupérer de 400 000 $ à 500 000 $. La bâtisse va rester là, et on va pouvoir la louer ou la vendre. Sans parler des entreprises qui vont vouloir s’installer parce qu’avec un accès comme ça et la visibilité que cela donne de l’autoroute, c’est très convoité. L’objectif, c’est de développer, mais le feu n’est pas pris. »

chantal.quirion@eap.on.ca R IGAUD Encore une fois, la Municipalité doit attendre une réponse favorable sur le règlement d’emprunt pour aller de l’avant. Les détails entourant ces projets seront contenus dans la prochaine Pause municipale , soit le document d’information de Rigaud. « L’important, c’est de mettre le programme de l’avant » établir les règles de cette nouvelle gestion, Rigaud a d’abord analysé le fonctionnement qui a fait ses preuves ailleurs.

« On a vérifié avec d’autres municipalités : Drummondville, St-Tite et Joliette, entre autres. On n’a rien inventé à Rigaud. Plusieurs des Municipalités permettaientaudébutdefournirunepreuve, mais, sur 4 000 vidanges, environ 1 000 n’étaient pas effectuées. Cela veut dire rédiger 1 000 avis d’infraction et souvent aller en cour. Ça prend une armée de fonctionnaires, ce système-là. Ces Municipalités ont ensuite décidé de gérer elles-mêmes la vidange et de charger directement au compte de taxe. Comme on a la chance de pouvoir s’inspirer de Municipalités qui l’ont fait avant nous, on ne fera pas les mêmes erreurs. » Plus de détails dans Le Carillon

Pour le maire Réal Brazeau, il est hors de question de retirer le nouveau règlement sur la gestion de la vidange des fosses septiques. Il indique cependant que certains points pourraient être revus à la lumière d’études pertinentes. « On est ouverts, si des études environnementales montraient que c’est possible aux trois ans pour certains endroits, mais ça suppose quand même des difficultés pour négocier des soumissions. Je reste quand même ouvert, mais l’important, pour l’instant, c’est de lancer le programme. » La mise en œuvre du nouveau programme qui donne le pouvoir à la Municipalité de faire effectuer les vidanges à tous les deux ans fait l’objet d’une pétition. Mais comme l’indique M. Brazeau, pour

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