Cornwall_2016_02_24

Nicolas Helps effectue une manœuvre d’échecs contre son adversaire, Hunter Racine, tandis que l’enseignant responsable du club, Larbi Nait-Chabane, les observe. —photo Francis Racine

Savoir duper son adversaire

à l’école. » Cemême club accueillemaintenant plus d’une dizaine demembres. « La plupart des élèves qui ont joint le club ne savaient pas comment s’y prendre, a expliqué M. Nait- Chabane. Mais je leur ai montré ce que je savais et ils ont bien appris. » En effet, 10 élèves ont récemment participé à un tournoi amical d’échecs, qui avait lieu à l’École secondaire publique Omer-Deslauriers, située à Ottawa. Plus de 200 jeunes de la quatrième année à la douzième année y participaient et chaque joueur avait la chance de participer à cinq joutes. « Nous avons dû quitter l’école tôt le matin, a rétorqué en riant M. Nait-Chabane.

Au moins, suite au tournoi, nous avons eu droit à un repas pizza. La plupart de nos joueurs ont remporté deux de leurs cinq joutes. » « J’ai gagné deux parties et eu un match nul », a vite affirmé Nicolas Helps. Selon l’entraîneur qui en est à sa première année d’enseignement, un match d’échecs peut être très motivant pour un élève. « Les échecs permettent aux jeunes de développer leur réflexion, a suscité l’enseignant. C’est beaucoup de probabilités et beaucoup de maths. » « J’aime beaucoup le jeu », a déclaré Hunter Racine, membre du club. Rappelons que les échecs opposent deux joueurs de part et d’autre d’un plateau appelé

échiquier, composé de 74 cases claires et sombres nommées les cases blanches et les cases noires. Les joueurs jouent à tour de rôle en déplaçant l’une de leurs seize pièces, claires pour le camp des blancs, sombres pour le camp des noirs. Chaque joueur possède au départ un roi, une dame, deux tours, deux fous, deux cavaliers et huit pions. Le but du jeu est d’infliger à son adversaire un échec et mat, une situation dans laquelle le roi d’un joueur est en prise sans qu’il soit possible d’y remédier. « Les échecs, c’est l’art de duper son adversaire », a conclu M. Nait-Chabane, sourire aux lèvres.

FRANCIS RACINE francis.racine@eap.on.ca

Ensemble, ils se rencontrent à chaque mercredi et jeudi, à l’heure du dîner. C’est devant des échiquiers quepratiquent les membres de l’équipe d’échecs de l’École secondaire publique L’Héritage. L’enseignant responsable du club et entraîneur est nul autre que Larbi Nait-Chabane, lui-même amoureux du jeu. « J’ai joué aux échecs lorsque j’étais à l’école ainsi que lorsque je fréquentais l’université en France, a-t-il expliqué. Éric Génier (directeur de l’école) m’a approché et a proposé que l’on crée un club d’échecs

Le Journal, Cornwall

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Le mercredi 24 février 2016

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