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Banques alimentaires : plus de clients en 2012
générale du Centre Agapé, une banque alimentaire de Cornwall, reconnaît qu’une telle mesure aiderait les travailleurs rémunérés au salaire minimum. Cependant, ce dernier doit aussi être augmenté par les gouvernements provinciaux, dit-elle. « Par exemple, explique Mme Blais, si on calcule qu’un taux horaire de 15 $ est le minimum pour vivre, on peut l’établir comme l’étalon
de base. C’est pour assurer une qualité de vie minimale. » Après tout, ajoute pensivement Mme Blais, on peut se demander pourquoi un pays occidental comme la Suède n’a pas de banques alimentaires. * Le rapport HungerCount 2012 est aussi dans l’AppStore d’Apple.
avaient épuisé leur stock à un certain moment de l’année en cours. D’après le rapport de Food Banks Canada intitulé HungerCount 2012, les Ontariens ayant été les plus susceptibles de faire leurs emplettes dans les banques alimen- taires au mois de mars dernier étaient les femmes et les mineurs. Ces deux groupes représentent respectivement 44,6 % et 38,6 % des usagers de la province. D’ailleurs, alors que les familles monoparentales forment 28,1 % des clients, les célibataires, eux, représentent 39,2 %. En ce qui concerne le revenu des clients ontariens, 42,8 % d’entre eux vivent grâce à de l’aide sociale. Une autre tranche de 28,6 % dépend aussi d’un revenu lié à une invalidité. D’après Katharine Schmidt, directrice générale de Food Banks Canada, on peut réduire le nombre de clients des banques alimentaires grâce à des politiques sociales «plus adéquates». Par exemple, dit-elle, l’État pourra s’assurer que le montant des loyers soient revu à la baisse de sorte que les gens n’aient pas à sacrifier leur budget en alimentation. Pour sa part, Alyssa Blais, la directrice
ANH KHOI DO anhkhoi.do@eap.on.ca
OTTAWA | La crise économique de 2008 est certes passée. Cependant, les banques alimentaires de l’Ontario sont débordées selon un rapport de Food Banks Canada, un organisme qui représente les banques alimentaires du pays, pour la période de mars 2012. Les banques alimentaires de la province en ont plein les bras en raison de la croissance de leur clientèle. Alors que celle- ci se chiffrait à 314 258 enmars 2008, lemois de mars dernier a vu 412 988 personnes faire appel aux banques alimentaires. Il s’agit d’une augmentation de 31,42 %. À lui seul, l’Ontario s’accapare 46,82 % de la clientèle des banques alimen- taires à l’échelle nationale. Ce problème social cause un débordement dans les banques alimentaires. En mars 2012, 47 % de ces établissements de la province étaient contraints de distribuer moins de nourriture, car la demande était trop forte. De plus, 19% des banques alimentaires
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Photo : Anh Khoi Do
Le Centre Agapè, une des trois banques alimentaires de Cornwall, se sent un tantinet débordé par l’augmentation de la taille de sa clientèle.
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