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« C’était inimaginable », se souvient Don Boudria

au précédent. Il n’y avait aucun modèle nulle part. Moi, pour ma part, et ce qui était encore plus étrange, c’est que j’étais ministre et le gros du problème avait lieu dans ma propre circonscription électorale, alors c’était un défi majeur! », a-t-il confié à notre journal. Pendant cette période, Don Boudria a été présent en tout temps dans la région. Il se promenait dans sa voiture, avec son chauf- feur, de village en village pour, par exemple, identifier les pénuries, se souvient-il. « J’allais en ondes, je faisais des entrevues à chaque heure, et je disais que j’accepte- rais bien des dons. » Pour lui, cette période a été très difficile, une période où il a très peu dormi. À la suite du constat de Jean Chrétien sur le sérieux de la situation, celui-ci « avait promis toutes les ressources nécessaires », racontait M. Boudria. « Et on les a eues! » Don Boudria racontait que le premier ministre de l’époque avait nommé un comité du conseil des ministres pour prendre en charge la situation. En plus de Don Bou- dria, Herb Gray, alors vice-premier ministre, Arthur C. Eggleton, alors ministre de la Dé- fense nationale ainsi que quelques autres ministres composaient ce comité spécial. Ceux-ci se rencontraient tous les jours afin « d’offrir toute l’aide qu’on pouvait trouver », indiquait M. Boudria. L’armée canadienne a rapidement été appelée en renfort. Une basemilitaire avait été établie dans la région de Limoges se sou- venait M. Boudria. D’ailleurs, pour l’homme,

ce village s’est particulièrement démarqué dans sa gestion de la crise. « Incontestablement, le village de Limoges était mieux préparé que tout le monde. C’était loin d’être la plus grossemu- nicipalité, loin d’être le plus gros village, mais c’était le mieux organisé. C’était unmodèle utilisé par les autres », indiquait-il.

Bien que la crise du verglas de 1998 ait été un « grand défi », c’était « également une démonstration de générosité comme (il n’en a) jamais vu », expliquait M. Bou- dria. « J’aimerais bien vous dire que, comme député de la région, ça nem’a pas surpris, car je connaissais déjà la générosité de la région, mais c’était au-delà de ça », concluait-il.

CAROLINE PRÉVOST caroline.prevost@eap.on.ca

« C’était inimaginable, on ne pouvait pas décrire comment c’était. C’était comme un filmde Hollywood après qu’une grosse bombe ait tout fait tomber. » C’est ainsi que Don Boudria, alors député fédéral de Glengarry-Prescott-Russell et Lea- der du gouvernement à la Chambre de com- munes, se souvenait du constat fait par le premier ministre de l’époque, Jean Chrétien,

Jean-Marc Lalonde se rappelle du « côté positif »

c on c e r nan t l’ampleur des dégâts causés par la crise du verglas de 1998. Pour l’ancien ministre fédé- ral et ex-dé- puté fédéral de la région, le défi était de taille puisque la crise était du jamais vu. « Naturel- lement, un dé- sastre comme ça, ça arrive très soudaine- ment, ce n’est jamais planifié et il n’y en a pas un identique

On recevait des voyages qui rentraient par autobus de Thunder Bay : des lampions, des lampes de poche, du bois. » Dans l’Est ontarien, le verglas a plongé dans le noir 45 000 abonnés d’Hydro Ontario, ce qui signifie environ 100 000 personnes. Dans Prescott-Russell, plusieurs arbres et poteaux sont tombés, des routes étaient bloquées et certains secteurs de la région étaient isolés. « Les cultivateurs étaient les plus affec- tés, s’est rappeléM. Lalonde. Un cultivateur de Lefaivre, avec deux fermes, n’avait pas d’électricité dans ses silos. Il ne pouvait pas nourrir ses animaux et il avait peur de les

ALEXIA MARSILLO alexia.marsillo@eap.on.ca

Il y a 20 ans, la crise du verglas paralysait la région de Prescott-Russell. En janvier 1998, le verglas a soudaine- ment freiné la vie des résidents de l’Est onta- rien. La pluie verglaçante a commencé à tomber sur la plupart des régions de l’Est ontarien, le dimanche 4 janvier 1998. Le verglas a aussi atteint l’ouest et le sud du Québec, les Maritimes et le nord de la Nou- velle-Angleterre. Pour certains secteurs de la région, cette dépression atmosphérique a affecté la vie des résidents pendant quelques jours seulement, mais pour d’autres, ce fut quelques semaines. « À Saint-Eugène, on a été 23 jours sans électricité, c’était le pire secteur, se souvient Jean-Marc Lalonde, le député provincial de Glengarry-Prescott-Russell à cemoment-là.

«It was unimaginable, we could not describe how it was. It was like a Hollywood movie after a big bomb made eve- rything fall remembers Don Boudria, who was MP for Glengarry-Pres- cott-Russell during the ice storm.

perdre tous. » Malheureuse- ment, de nom- breux fermiers ont perdu plu- sieurs animaux au cours de la crise de ver- glas. Les gens tentaient de trouver des gé- nératrices pour leurs maisons et leurs entre- prises. M. Lalonde a réussi à obtenir plus d’argent du ministère des Affaires muni-

K I N D E R G A R T E N Registration Week: January 15-19, 2018 Catholic District School Board of Eastern Ontario

Jean-Marc Lalonde, who was Glengarry-Prescott- Russell’sMPP at the time of the ice storm, recalls that the ice storm only impacted life for a few days in some areas while for others it was a few weeks..

cipales pour acheter des génératrices pour Alexandria. Il a aussi demandé aux caisses et aux institutions financières de prêter de l’argent aux gens, sans intérêt, pour qu’ils puissent s’acheter des génératrices. « Le monde n’avait pas l’argent pour s’acheter des génératrices, a expliquéM. Lalonde. La Caisse populaire d’Alfred a été la première à prêter de l’argent sans intérêt. » Quelques jours après le début de la crise du verglas, une réunion a été organisée à Limoges avec des représentants du minis- tère. Enfin, l’armée a établi un siège social à Vankleek Hill. L’électricité est revenue pour la plupart des résidents de la région au cours de la première semaine. D’autres ont dû attendre deux ou trois semaines avant d’être rebranchés. « Une chose que je n’ai jamais oubliée c’est le côté positif de tout ça, a raconté M. Lalonde. Avant le verglas, les gens ne se connaissaient pas, mais tout lemonde s’est rassemblé à l’aréna de Saint-Isidore. » Le Valu-Mart de Saint-Isidore, qui lui aussi n’avait pas d’électricité, a utilisé la glace de l’aréna pour étendre leurs viandes afin de tout conserver. Lemagasin a ensuite fourni des repas à la communauté. « À la suite du verglas, les citoyens de la région se sont connus et rapprochés. Ceci a créé des liens dans la communauté .»

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