Carillon_2011_01_19

Les démissions en bloc mettent la ComZAC en péril « Assez, c’est assez » - Denis Charlebois richard.mahoney@eap.on.ca H AWKESBURY

», a dit M. Charlebois, qui a été un membre actif de la ComZAC depuis qu’elle a été fondée. « La Ville décidera de l’avenir de la ComZAC maintenant. J’espère que la ComZAC continuera. Ce serait une grande perte pour la communauté », a dit M. Charlebois. « Les trois organismes ont tra- vaillé ensemble. Nous avons eu une super belle formule», a-t-il ajouté. La Chambre, la ComZAC et la Société étaient en train de fusionner. M.CharleboisasoulignéquelaComZAC n’a pas coûté un cent aux contribuables puisque son argent vient des gens d’affai- res. En 2010, la Commission a recueilli 98 150 $ en taxes imposées sur 172 propriétés dans le secteur du centre-ville. Les mem- bres sur la rue Principale paient 575 $ tandis que les membres dans les autres parties de la zone paient 250 $. Les mar- chands en ont donc pour leur argent, selon M. Charlebois. Toutefois, tous les membres ne parta- gent pas ce point de vue. Au mois de novembre, une pétition demandant la dis- solution de l’organisme a été présentée au Conseil municipal. « La grande majorité des gens qui paient les taxes à la ComZAC ne veulent plus appuyer la Commission », a déclaré Roger Charest. Lui et Marielle Charlebois ont pré- senté une pétition signée par 29 personnes qui sont propriétaires de 106 propriétés commerciales dans la zone gérée par la Commission.M.CharestetMmeCharlebois soutiennentquelesmembressonttousd’ac- cord que la Commission n’apporte aucun avantage aux gens d’affaires du centre- ville. Le Conseil municipal n’a pas abordé ce litige parce que son mandat se terminait le 1 er décembre, et la pétition n’était pas pré- sentée dans le bon format. Pendant ce temps, la Chambre de com- mercevabien,selonM.Briggs.«Lachambre est très forte, » a-t-il fait savoir, ajoutant que le nombre de membres avait augmenté de 80 à 100.

que de Hawkesbury. Quand la Ville a éliminé son allocation annuelle, le Conseil d’administration de la Société, aussi présidé par M. Charlebois, a démissionné et a fermé son bureau à la Maison de l’île. L’argent de la Ville avait été utilisé pour payer les salaires de deux em- ployés qui ont travaillé pour la Société, le BIA et la Chambre de Commerce. « Cela a eu un impact dévastateur », déclare le maire René Berthiaume, un de trois membres du Conseil municipal qui ont opposé la décision d’annuler l’alloca- tion. « Le résultat était de détruire et de ne pas

construire. Nous devrons rebâtir mainte- nant », ajoute le maire. Les conseillers qui ont voté pour couper la subvention à la Société n’ont pas compris entièrement les répercussions de la déci- sion, selon M. Charlebois et le président de la Chambre de Commerce, Mario Briggs. Le conseiller Michel Thibodeau a été appuyé par les conseillers André Chamaillard, Johanne Portelance et Marc Tourangeau quand il a présenté sa résolu- tion de mettre un terme aux subventions municipales à la SDCTH, qui a reçu 835 156 $ de la Ville depuis 2004 et qui a reçu 120 000 $ l’an dernier. Le maire René Berthiaume et les con- seillers Michel Beaulne et Alain Fraser se sont opposés à la résolution. Bien que le maire ait averti que la déci- sion « détruirait » l’organisme, M. Thibodeau a soutenu que la Ville n’a pas les moyens d’être bailleur de fonds pour la SDCTH qui, selon lui, n’est plus nécessaire puisque la Ville a rempli son poste de direc- teur du développement économique. Les conseillers Thibodeau, Portelance et Tourangeau ont dit que les contribuables sontfatiguésdepayerpourungroupequiavait livré peu de bénéfices à la Municipalité. « Il y avait un gros manque d’informa- tion », a dit M. Briggs. « Ils ont décidé à l’avance de détruire la Société », a déclaré pour sa part M. Charlebois. Ce dernier a ajouté qu’avant la décision du 20 décembre, la Société a eu une occa- sion de rencontrer le Conseil, quand M. Charlebois a présenté un plan d’action à long terme. « Nous n’avons pas été consul- tés. Les quatre membres qui ont voté pour l’annulation de la subvention n’étaient pas au courant des répercussions », a dit M. Charlebois. « Assez, c’est assez. Nous n’avons pas eu le soutien du Conseil. Les gens qui ont travaillé comme les bénévoles pour des années ne sont plus intéressés à continuer

Le sort de la Commission de la zone d’amélioration commerciale du centre- ville de Hawkesbury est en suspens à la suite de la démission en bloc des membres du Conseil d’administration. « Nous l’avons remis à la Ville. Le Con- seil décidera maintenant quoi faire avec cela », a lancé Denis Charlebois, qui avait été le président de l’organisme depuis plu- sieurs années. Les trois membres du Conseil de la ComZAC ont remis leur démission après la décision du Conseil municipal le 20 décem- bre d’arrêter la subvention pour la Société de développement commercial et touristi-

Fin de la grève aux Maisons de la famille

chantal.quirion@eap.on.ca H AWKESBURY

Oui, l’employeur peut mobiliser son per- sonnel, mais ce n’est pas pour le plaisir de dire, Tiens, on va jouer à la chaise musicale . À un moment donné, il faut que les choses soient écrites. » Un compromis a cependant été fait per- mettantausyndicatdecontesteretdelimiter le déplacement arbitraire des travailleuses d’un site à l’autre, précise pour sa part, M. Sharkey. « Nous avons conclu un accord respectable, a-t-il déclaré. Les travailleuses méritent beaucoup de respect pour les ef- forts qu’elles ont faits visant à obtenir un bon contrat auprès d’un employeur aussi difficile. Elles sont soulagées et contentes de retourner au travail. » Du côté salarial, les deux parties ont convenu d’un montant forfaitaire en ce qui concerne l’augmentation pour la période de 2010 à 2011, et d’une augmentation de 3 % à la grille salariale pour 2011-2012. Les travailleuses étaient sans convention col- lective depuis mars 2010. La nouvelle entente sera en vigueur jusqu’en mars 2012.

Le conflit entre les travailleuses des Maison de la famille et l’employeur, le Groupe Action pour l’enfant, les parents et la communauté de Prescott et Russell, est terminé. Les sept éducatrices ont réintégré leur poste vendredi dernier. Les travailleuses représentées par Paul Sharkey du Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario faisaient le piquet de grève de- puis le 17 novembre dernier. Au cœur du litige : l’ajout d’une clause permettant à l’employeur d’affecter une employée à une autre succursale à chaque évaluation annuelle, soit le 1 er avril de l’an- née en cours. Malgré un retour à la table après le vote de grève, les négociations avaient encore achoppé sur ce point. Les employées des Maisons de la famille de Hawkesbury, Rockland et Embrun tra- vaillent de façon permanente au site qui leur est assigné. Elles sont deux par succur- sale. Une autre partage son temps entre les centres satellites d’Alfred, de Bourget, de Limoges et de Plantagenet. Les travailleu- ses s’opposaient catégoriquement à l’éventualité d’être mutées ailleurs qu’au lieu de travail pour lequel elles avaient postulé. L’employeur, de son côté, tenait mordicus à ce droit, invoquant la nécessité, dans certains cas, de former de nouvelles équipes pour créer une dynamique plus performante. La dernière ronde de négociations con- clue avec succès aura été pour le moins intensive. Entamée mardi matin, elle était suspendue 14 heures plus tard, pour lais- ser le temps aux interlocuteurs de prendre quelques heures de sommeil. Mercredi, les pourparlers allaient se continuer la journée durant. À 16 h 45, on arrivait finalement à un protocole d’entente et à un protocole de retour au travail, ratifiés la journée même. Sans dévoiler la clause dans les détails, le directeur général de Groupe Action, Yves Séguin, affirme qu’il a obtenu satisfaction quant à la mobilité de la main-d’œuvre, mais que des nuances apportées ont contri- bué à rassurer les travailleuses. « Les deux parties ont signé avec le sourire. On s’est donné la main, et tout le monde est heureux, indique M. Séguin.

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