Cornwall_2016_03_16

Semaine nationale de la francophonie

Du 3 au 23 mars 2016

La francophonie au Canada

demeurent majoritaires ou en fortes proportions dans plusieursmunicipalités rurales, en particulier dans le sud de la province et dans les villes de Sainte-Anne et de Winnipeg (quartiers de Saint- Boniface, Saint-Vital et Saint-Norbert), les muni- cipalités francophones sont unies par l’Association desmunicipalités bilingues duManitoba. Enfin, de nombreux villages ruraux de la Saskatchewan, représentés par l’Assemblée communautaire fransaskoise (également organisme porte-parole de la communauté francophone de la province), certaines villes à l’est d’Edmonton et le district municipal de Smoky River, en Alberta, demeurent majoritairement ou en fortes proportions franco- phones ; tout comme Maillardville en banlieue de Vancouver. Les territoires canadiens abritent quant à eux des communautés francophones très vivantes et très actives, essentiellement dans les principales agglomérations de ces provinces (Whitehorse, Dawson, Yellowknife, Hay River, Iqaluit) où ils forment des proportions substan- tielles des populations de ces villes. Enfin, les francophones sont très présents dans toutes les grandes villes canadiennes, où ils sont organisés et disposent de réseaux institutionnels à leur usage. Par ailleurs, l’engouement pour le français au Canada est en pleine croissance avec la

présence de plus en plusmarquée dans la société de générations ayant grandi sous l’égide de la Loi des langues officielles. À ce chapitre, selon Statistique Canada, environ le tiers des jeunes anglophones du pays terminent leur secondaire avec une connaissance du français estimée « bonne ou très bonne », alors que la popularité des écoles anglophones d’immersion française, une solution développées dans les années 1960 et 1970 pour permettre aux anglophones d’être scolarisés en français, ne se dément pas et qu’au contraire, le réseau actuel ne suffit plus à répondre à la demande. Au total, plus de 34,3 % des 5,1 millions d’élèves que compte le système éducatif canadien sont scolarisés en français, soit dans des écoles francophones au Québec, des écoles francophones des autres provinces et territoires ou des écoles anglophones d’immersion française dans les autres provinces et territoires. Aussi, pratiquement tous les élèves anglophones du Canada poursuivent des cours de français, de niveaux régulier ou enrichi, dans le cadre des cursus scolaires normaux provinciaux et territoriaux. La francophonie canadienne hors-Québec compte par ailleurs un réseau d’une quinzaine d’universités francophones, généralement implantées dans des villes de la francophonie canadienne.

Aujourd’hui, les francophones représentent environ 22,9%de la population du Canada; les an- glophones en formant pour leur part environ 59,3 %. Toutefois, près de 10millions de Canadiens, soit 30%de la population du pays, sait parler français. Les francophones sont majoritaires dans toutes les régions et les municipalités régionales de comté (MRC) du Québec, à l’exception du Pontiac où ils forment un peu plus de 40%de la population et de Côte-Nord-du-Golfe-du-Saint-Laurent et du Nord-du-Québec, où ils sont présents dans les mêmes proportions (environ 40%). Au Québec, la plupart des municipalités sont représentées par l’Union des municipalités du Québec (UMQ) ou la Fédération québécoise des municipalités. En dehors du Québec, les francophones for- ment 4,5 % de la population du Canada, une proportion similaire aux Autochtones, à l’excep- tion du Nouveau-Brunswick, où ils représentent environ le tiers de la population et demeurent majoritaires dans presque tout le nord et l’est de la province. Au Nouveau-Brunswick, les

municipalités francophones sont réunies au sein de l’Association francophone desmunicipalités du Nouveau-Brunswick. Ailleurs dans les Maritimes et en Atlantique, les francophones demeurent majoritaires dans les régions d’Arichat et de l’île Madame, de Chéticamp, d’Argyle et de Clare en Nouvelle-Écosse, dans la région Évangéline à l’Île- du-Prince-Édouard et en proportions appréciables dans la péninsule de Port-au-Port à Terre-Neuve- et-Labrador. Enfin, de grandes concentrations de francophones se retrouvent également dans certaines localités du nord du Labrador, près de la frontière nord-côtière. Dans les autres provinces canadiennes, les francophones demeurent majoritaires ou en forte proportion dans l’est de l’Ontario (comtés unis de Prescott et Russell et comtés unis de Stormont, Dundas et Glengarry), à Ottawa et dans tout le nord-est de la province. Les municipalités franco- phones de l’Ontario sont par ailleurs associées au sein de l’Association française des municipalités de l’Ontario. Au Manitoba, où les francophones

Source : Étude réalisée en 2013 par Étienne Rivard, coordonnateur scientifique, Centre interuniversitaire d'études québécoises (CIEQ), Université Laval.

Message du Maire et du Conseil de la Ville de Cornwall En cette année où nousmarquons le 24e anniversaire de la Semaine de la francophonie, saisissons l’occasion de célébrer ce que nous sommes. Le patrimoine de dualité linguistique dans notre communauté nous fait honneur et cela depuis des siècles. Cela fait partie essentielle de la toile de notre histoire et de notre avenir. Sachons reconnaître l’importance de cela dans notre progrès économique et social car nous sommes toujours fiers de souligner cette dimension auprès des entreprises et des personnes qui songent à s’établir à Cornwall. Grâce à l’engagement, au dévouement et à la fidélité de ses citoyennes et citoyens, Cornwall est unmilieu où la langue et la culture française sont rayonnantes chaque jour de l’année. C’est un héritage que nous partageons tous et que nous conserverons précieusement tout en travaillant ensemble.

Hôtel de ville de Cornwall 360 rue Pitt, Cornwall (Ontario) K6H 5T9 Tél. : 613 932-6252 Téléc. : 613 932-8145

The Journal Cornwall

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Wednesday, March 16, 2016

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