Cornwall_2012_07_04

Diplômée à 74 ans, la retraite saura attendre

planifiant ses vacances estivales. Elle n’est pas avare de bons conseils d’une grand-mère attentionnée, le ton franc sans être moralisateur : « Je dis à mes petits-enfants que le meilleur temps, c’est à l’école et que son meilleur ami, c’est le dictionnaire… ah mais aujourd’hui c’est l’Internet ! », a-t-elle lancé en riant. Dans sa jeunesse, Mme Roy souhai- tait devenir enseignante ou infirmière mais les circonstances ont fait qu’elle a dû commencer à travailler relativement jeune. Dans les années 1950, celle qui ré- s i da i t dans l a r ég i on de Rouyn-Noranda, a dû interrompre ses études en 8 e année. « Je devais tra- va i l l e r , j ’ a i f a i t ma 9 e année pa r correspondance, c’était environ vers 1955 », s’est-elle rappelé. Si le mari de Mme Roy, Robert (Bob) Roy, ancien propriétaire du commerce Roy’s Pool à Cornwall, était encore en vie, il aurait sans doute été témoin de cette belle réalisation. « Il m’aurait encouragé, c’est certain », a-t-elle songé. La dame se dit que tant qu’elle aura la santé, elle profitera de la vie. Son horaire est bien chargé d’activités et de loisirs. « Je marche beaucoup, je regarde la télévision, j’écris beaucoup aussi », a-t-elle détaillé. Les projets bouillonnent dans sa tête, la retraite n’est pas venue cogner à sa porte. « Si j’étais plus jeune, je suivrais d’autres cours pour travailler dans un centre pour personnes âgées. Sauf que je suis à la veille d’y aller pourmoi-même ! », a-t-elle lancé à la blague. des stratégies qui peuvent vous aider à composer avec cette perte. Il est important de reconnaître que le décès est un suicide. Il est aussi impor- tant de reconnaître vos sentiments et votre perte. En parler ouvertement avec votre fa- mille afin que le deuil et chagrin de chacun soit reconnu et exprimé pour- rait vous aider durant cette période difficile. Faites appel à vos amis et guidez les s’ils ne savent pas que dire ni que faire. Trouvez des groupes de soutien où vous pourrez partager votre vécu, vos souve- nirs et les méthodes pour composer avec la situation. Source: www.cmha.ca

Par Katina Diep

Rita Roy, une dame de 74 ans, a reçu tous les honneurs en acceptant son diplôme d’études secondaires de l’Ontario, du Centre d’éducation et de formation de l’Est de l’Ontario (CÉFEO), en plus d’une bourse de reconnaissance, le 7 juin dernier. Les émotions ont envoûté Mme Roy lors de la soirée qui se déroulait dans la grande salle du Centre culturel de Cor- nwall. « Je suis comme dans un rêve…, a-t-elle répété à maintes reprises, de- puis les dernières semaines. » Au moment de la remise des bourses, Mme Roy ne pensait pas être appelée à monter sur scène. « Quand j’ai vu ma fille monter sur scène, je ne savais pas ce qui se passait », a-t-elle exprimé, les émotions encore vives. Une bourse de 100 $ lui a été remise afin de rendre hommage à l’étudiant s’étant illustré par son cheminement personnel. « Je ne m’attendais pas à recevoir ça », a-t-elle admise. Alors qu’elle pouvait prendre un peu de temps pour elle, après avoir élevé quatre enfants, et étant grand-mère de huit petits-enfants, elle n’a jamais cessé d’apprendre. Heureux concours de cir- constances, Mme Roy a reçu un ordinateur de son fils, qui l’a initiée aux rudiments de la recherche. « J’ai com- mencé par prendre des cours d’ordinateurs, pour apprendre com- ment s’en servir, pour les courriels, pour faire de la recherche », a-t-elle relaté. Sa fille. Louise Tessier, a su donner

Photo Katina Diep Rita Roy reçoit son diplôme d'études secondaires de l'Ontario du directeur du CÉFEO, Michel Racicot.

une petite poussée à sa mère, l’ayant présentée à une amie, âgée d’une soixan- taine d’années, qui a également entrepris de terminer ses études secondaires au CÉFEO. « Ma fille m’a dit ‘Maman pour- quoi tu ne fais pas la même chose ?’ », a relaté Mme Roy. Une fois inscrite, Mme Roy ne voyait aucun inconvénient à se déplacer en auto- bus du nord de Cornwall vers l’est, pour

assister à ses cours. « J’ai aimé toutes les matières, mais ma préférée est le fran- çais, et j’aime l’histoire aussi », a -t-elle confié. À son dernier examen, la nouvelle diplômée s’est dite : « Est-ce possible ? ». Si on fait abstraction de sa chevelure blanche et des quelques plis autour du regard, Mme Roy possède toute la can- deur et la jovialité d’une adolescente

Le chagrin suite à un suicide

JoanneLedoux-Moshonas Gestionnaire de promotion de la santé mentale

Les survivants sont à risque Les survivants du suicide ont un haut risque de se suicider. Cette expérience rend soudainement l’idée du suicide très réelle et il n’est pas inhabituel pour les survivants d’avoir des idées suicidaires. De plus, les maladies associées au suicide comme la dépression sont fréquentes au sein d’une même famille. Enraisonde ce risqueaccrude suicide, les survivants ne devraient pas être isolés mais plutôt soutenus et encouragés à parler de leurs sentiments, même les plus difficiles. Les stratégies des survivants pour composer avec la situation Personne ne vit le deuil de la même ma- nière ni avec lamême intensité, mais il existe

Les survivants d’un suicide et leurs amis peuvent s’entraider en en apprenant davan- tage sur le chagrin et le deuil suite à un suicide. Savoir que l’intensité de leurs senti- ments est normale aide les survivants. Les amis peuvent apprendre comment venir en aide aux endeuillés. Le suicide est un sujet difficile pour bon nombre de gens. Les tabous culturels et reli- gieux peuvent être la source d’attitudes appréciatives ou critiques. Certaines personnes préfèrent éviter de parler du suicide et leur manque de connais- sances à ce sujet occasionne une grande peur. De telles attitudes peuvent isoler les survivants et même leur créer un stress sup- plémentaire.

Le décès d’un être cher est un des événements les plus pénibles de la vie. Lorsque le décès est attribuable au suicide, les membres de la famille et les amis peuvent vivre un deuil beaucoup plus complexe. Tout en essayant de conjuguer avec la douleur de leur perte soudaine, ils sont submergés par des sentiments de blâme, de colère et d’incompréhension. En plus de ces sentiments s’ajoutent les stigmates qui en- tourent le suicide.

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