Carillon_2018_04_12

L’AMBITION DE MARIE

CLAUDE DICAIRE

de bien. « Je pense que c’est très important de poursuivre ses rêves et ses aspirations, car sinon, on va toujours ressentir un manque d’accomplissement. » « Peu importe la forme d’art, il y a des défis, le financement entre autres. Cependant, il y a toujours la possibilité de créer une œuvre, soit littéraire, médiatique ou théâ- trale, car chacun à sa façon peut exprimer quelque chose », a-t-elle continué. L’intérêt pour les arts date de très long- temps pour Mme Dicaire. Elle faisait du théâtre à l’école secondaire et elle a conti- nué ses études à l’Université d’Ottawa en théâtre et en littérature. Elle a complété un baccalauréat en arts spécialisé en théâtre et un deuxième en lettres françaises. En plus, elle a aussi enseigné le français à La Cité et au Cégep de l’Outaouais. « Mon parcours m’a finalement amenée à créer moi-même – j’aime beaucoup le travail d’adaptation (comme je l’ai dit, j’ai étudié en littérature), a expliqué Mme

—photo Julie-Ève Carrier

ALEXIA MARSILLO alexia.marsillo@eap.on.ca

deux, on a finalement décidé de s’éloigner un peu de ça et de créer une maison de production vidéo », a raconté Mme Dicaire. Avec Studio 7 Multimédia, Mme Dicaire joue le rôle de directrice de production, scénariste et réalisatrice pour plusieurs adaptations et séries Web. Le premier gros projet de Studio 7, en partenariat avec TV5, était une adaptation de plusieurs textes et poèmes d’Éric Charlebois de Hawkesbury. « C’était un des premiers gros projets de Studio 7, a-t-elle confié. Par la suite, on a réalisé d’autres projets, justement avec TV5. En plus de faire des projets d’adaptations, on fait des publici- tés et des documentaires, entre autres. » Actuellement, Mme Dicaire est en attente de confirmation de financement pour le

prochain projet de Studio 7 – une autre adaptation d’une pièce de théâtre. « Si on reçoit le financement, ça va être en tournage cet été », a-t-elle confirmé. Chaque projet est différent en termes de temps nécessaire pour le créer, mais il implique de trouver du financement, faire la recherche pour les scénarios, détermi- ner le calendrier de production et choisir les dates de tournage. « Je ne suis pas originale en disant que le plus gros défi c’est au niveau du finan- cement, a dit Mme Dicaire. C’est difficile d’aller chercher et de trouver les sous nécessaires pour concevoir les projets que l’on veut. » Malgré les problèmes de financement, Mme Dicaire croit qu’il est toujours possible de créer quelque chose

Productrice. Réalisatrice. Scénariste. Cofondatrice de Studio 7 Multimédia. Et plus récemment, lauréate du Prix jeunesse Thomas-Godefroy. Marie Claude Dicaire, originaire d’Alfred et présentement résidente de Saint-Pascal- Baylon, est une personne plutôt occu- pée. Après avoir travaillé dans le milieu théâtral pendant plusieurs années, elle et son conjoint, Jean-François Dubé, ont décidé de créer Studio 7 Multimédia, une compagnie de création vidéo, en 2010. « Après avoir travaillé en théâtre tous les

Le Carillon, Hawkesbury ON.

2

Le jeudi 12 avril 2018

Made with FlippingBook Learn more on our blog