La santé en français : La lutte continue
nouvelles@eap.on.ca H AWKESBURY
tawa, souvent ils sont incapables de se faire servir en français. Alors que Montfort est bilingue, les hôpitaux comme le Centre hos- pitalier des enfants de l’est de l’Ontario (CHEEO), Riverside, Général et Civique, n’offrent pas toujours les services bilingues. Ces lacunes étaient soulignées lors d’une réunion organisée par le Réseau des services de santé en français de l’Est de l’Ontario, mer- credi à Hawkesbury. L’assemblée était la première d’une série de six sessions afin d’avoir des commentaires de la commu- nauté au sujet du Plan stratégique 2011-2016 de l’organisme. « On entend beaucoup de frustrations ce soir », a dit le maire de Hawkesbury, René Berthiaume, après avoir entendu plusieurs des 30 personnes présentes parler des « his- toires d’horreur » et des expériences désagréables vécues dans des institutions à l’extérieur de Prescott-Russell. Certains intervenants, dont Richard Lanthier, ont suggéré que le Réseau devrait être plus puissant. « Ou sont les griffes? », a-t-il lancé, fai- sant référence à la vision et à la mission de l’agence. La directrice générale, Jacinthe Desaulniers, a souligné que l’organisme travaille en collaboration avec le Réseau local d’intégration des services de santé de Cham- plain (RLISS) qui écoute les recommandations du réseau francophone. Par ailleurs, Marc LeBoutillier, directeur général de l’Hôpital Général de Hawkesbury, a suggéré que les revendica- tions soient faites directement au ministère de la Santé. Le RLISS a amené des « changements positifs » au cours des années, a dit M. LeBoutillier, mais depuis un an, il fait face à l’incertitude. « Il y a un contexte politique ». Le RLISS a adopté une position moins
Malgré les améliorations au cours des années, les francophonesdoivent souvent surmonter des obstacles afin d’accéder aux services de santé dans leur langue maternelle dans l’est de l’Ontario. Tandis que les services sont disponi- bles dans les deux langues officielles dans Prescott-Russell, la situation n’est pas pa- reille à l’extérieur de la région. Quand les francophones sont obligés d’aller dans les hôpitaux de la ville d’Ot-
Quelques 30 personnes ont assisté à la réunion, la première d’une série de six sessions.
agressive depuis que les conservateurs ont promis qu’ils aboliront les réseaux, s’ils sont élus le 6 octobre. L’agrandissement de l’HGH, qui était approuvé dernièrement par le gouverne- ment provincial et appuyé par le RLISS, améliorera l’accès à d’autres services à l’hô- pital local, a ajouté M. LeBoutillier. Une longue liste de plaintes a été présen- tée lors de la discussion qui a duré deux heures. Le facilitateur Benoit Hubert a insisté pour dire que le RSSFE a apprécié les com- mentaires qu’ils ont décrits comme « des
cadeaux » qui contribueront à l’ébauche finale du plan stratégique. En résumé, les participants veulent que le RSSFE soit plus proactif, qu’il soit plus créatif dans la promotion de l’engagement communautaire, que les clients soient la priorité du système de santé, qu’un « om- budsman » pour les patients soit nommé et que la langue utilisée par le système soit plus accessible. Le Réseau veille à l’accès aux servi- ce s de san t é en f r ança i s pa r l a communauté francophone de l’Est de l’Ontario depuis 1998.
Photo Richard Mahoney La directrice générale du Réseau des ser- vices de santé en français de l’Est de l’Ontario, Jacinthe Desaulniers, était con- tente dunombre d’assistants à la première session de consultation tenue mercredi à Hawkesbury.
Faut qu’on la bourre ou Faut qu’on laboure???
nouvelles@eap.on.ca C HUTE - À -B LONDEAU
Un avant-goût … Eugène et Alfred se rencontrent à la COOP de leur village de l’Est franco ontarien, pour un brin de jasette avec le propriétaire Isidore. Ils parlent d’agriculture, de température, de leur femme, de leur ferme et de la difficulté à avoir de bons employés. Un monsieur, Pascal, nouvellement arrivé dans le coin, entre pour demander quelques informations puis arrivent Anne, Marion et Rose- Aimée pour y mettre leur grain de sel et parler de tout et de rien. Qui saura contrôler Rose, la fille de Joachim qui travaille pour eux? Et l’épluchette de blé d’inde aura-t-elle lieu… malgré la tempête? Faites le plein d’humour avec le Cercle Gascon II, dans une atmosphère tout à fait dans l’ambiance du Con- cours international de labour 2011.
…Unpeu, beaucoupdes deux ! leCercle Gascon II propose, « Faut qu’on… », une comédie qui sera jouée lors du Concours international de labour 2011 à Chute-à- Blondeau. Cette création collective de 45 minutes a été composée par le comité d’écriture du Cercle Gascon II, à la demande du CIL. Il y aura deux représentations : le sa- medi 25 septembre, à 11 h et à 13 h, sous la tente de la culture francophone. Cette pièce à sketchs du genre de La p’tite vie, sera entre- coupée d’un spectacle de variété aussi préparé par la troupe. Le comité d’écriture du Cercle Gascon II, composé de Roger Côté, Larraine Lortie, Yvette et Benoît Paré, Royal Myre et Louise P. Laliberté, est à l’œuvre depuis le mois de mai pour cette création.
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