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COLLECTIVITÉ

GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca

TOUT LE MONDE A BESOIN DE S’ÉVADER

2007. Sa popularité s’est répandue à tra- vers l’Asie, puis a bondi à travers l’Europe, d’abord en Hongrie, puis en Amérique du Nord. Aujourd’hui, il existe des salles d’évasion dans le monde entier, avec un nombre grandissant d’adeptes, assorties de groupes de discussion sur les médias sociaux et des sites Web où ils échangent des commentaires sur les diverses opéra- tions de la salle d’évasion. Il y a des fans de Escape Roomqui planifient leurs vacances pour pouvoir relever de nouveaux défis à l’extérieur de leur territoire d’origine. OÙ S’ÉVADER ? Le phénomène des Escape Room est davantage répandu en milieu urbain. Dewar’s Apex Escape Room à Vankleek Hill vient d’ouvrir ses portes cette année. On y retrouve deux salles thématiques : The Bunker et The Enchantress - à son bureau de la rue Principale. L’entreprise offre aussi un fourgon mobile. « J’ai une formation en affaires, a déclaré Mme Dewar. Mais mes parents sont tous les deux professeurs de mathématiques, alors nous faisions beaucoup d’énigmes quand nous étions enfants. Les jeux étaient très importants pour nous en tant que famille, surtout la soirée des jeux de société. » Outre les jeux de société, Mme Dewar était également admiratrice des premiers jeux vidéo de Nintendo, en particulier Zelda, qui comportait des puzzles logiques que le joueur devait résoudre pour gagner un prix ou progresser d’un niveau. Elle est récemment devenue une adepte des jeux d’évasion. Grâce à son amour des puzzles, cela lui a semblé une entreprise amusante faite sur mesure pour elle. « C’est le défi et le sentiment de réussite quand vous résolvez un casse-tête, dit- elle. Nous passons tellement de temps sur nos téléphones et devant les écrans d’ordinateur que nous avons besoin de nous détendre. Pour certaines personnes, il s’agit de réussir à résoudre le puzzle, alors que d’autres veulent juste s’amuser un peu avec leurs amis. » Les salles d’évasion peuvent être conçues sur mesure pour les joueurs adultes ou enfants. L’intrigue de base reste lamême, a noté Mme Dewar, « mais nous ajustons les jeux de puzzles ». Bien souvent, les enfants réussissent mieux que les adultes à se sortir d’une salle d’évasion. « Les gens sont souvent surpris de voir à quel point les enfants s’en sortent, a dé- claré Mme Dewar en souriant. C’est parce qu’ils voient les choses différemment des adultes. Les adultes pensent souvent trop alors que les enfants réfléchissent juste assez. »

Bienvenue dans la salle d’évasion. Trouvez la clé pour ouvrir la porte de la liberté ou en subir les conséquences. Le temps presse, mais pas de pression. Pas encore. Pas encore. « C’est un bon plaisir sain que tout le monde peut apprécier », a déclaré Megan Dewar, en souriant. Mme Dewar est la propriétaire d’Apex Escape Room à Vankleek Hill. Ce qu’elle décrit est le phénomène mondial du défi récréatif Escape Room et sa popularité croissante parmi les joueurs de tous âges et de tous horizons. Un jeu d’évasion est une variante dumys- tère classique d’une pièce fermée à clé, sauf qu’il n’y a pas de victime demeurtre impliquée. Il s’agit d’un jeu d’aventure, qui se déroule dans une petite salle qui, selon le scénario présenté, combine un peu de jeu de rôle, amusant parfois de la part des participants avec un peu d’imagination, un sens de l’humour et un peu de réflexion hors du commun pour résoudre une série de puzzles, d’énigmes et même des jeux de mots, pour trouver les indices nécessaires afin de résoudre unmystère ou relever un défi et leur permettre de « s’échapper » à la réalité extérieure. ORIGINE DU JEU VIDÉO Le jeu Escape Room peut être décrit comme une version plus moderne d’un défi de labyrinthe traditionnel, comme les labyrinthes de haies à l’ancienne qui étaient populaires dans l’Angleterre vic- torienne, ou le labyrinthe demaïs qui est un élément régulier dans de nombreuses foires agricoles aujourd’hui. Le vieux laby- rinthe demiroirs de carnaval est un autre exemple d’une forme ancienne de salle d’évasion. Mais aucun d’entre eux n’a de limite de temps pour trouver un chemin dans le labyrinthe et les seuls obstacles qui entravent l’individu dans le labyrinthe sont lesméandres du labyrinthe lui-même. L’engouement pour les jeux vidéo des années 1980 et 1990 est à l’origine de la véritable origine du live-action Escape Room. Les joueurs fatigués de faire sau- ter des extraterrestres ou d’esquiver les barils de Donkey Kong relèveraient le défi d’essayer d’échapper au monde virtuel d’un ancien donjon avec ses fosses, ses attrapes et ses pièges, ou d’une station spatiale délabrée avec un programme de destruction automatique de l’ordinateur qui compte les temps. La première mise en place de l’Escape Roomen direct a commencé au Japon en

Megan Dewar tient l’une des baguettes magiques que les joueurs devront maîtriser dans leur quête d’indices dans le scénario The Enchantress au Apex Escape Room à Vankleek Hill. Le jeu « escape room » est un phénomène de loisirs d’aventure populaire en pleine expansion dans le monde entier, où les joueurs de tous âges entrent dans une salle fermée à clé et doivent ensuite résoudre des intrigues et des énigmes s’ils veulent s’échapper. —photo Gregg Chamberlain

Publié le jeudi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON # convention : 0040012398

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