ACTUALITÉ La ville retarde le Monument de la francophonie
richard.mahoney@eap.on.ca H AWKESBURY
Le terrain requis pour ce projet de 180 000 $ est d’environ 70 pieds de longueur par une largeur de 45 pieds. « La participation de la municipalité lors de la construction est au niveau temps- hommes et équipement. II est important de noter que présentement, il nous est impossibledequantifierl’enverguredecette implication car elle n’est pas précise dans le document soumis. De plus, une fois le projet terminé, l’infrastructure est remise à la municipalité. » « Actuellement, il nous est impossible de recommander un tel projet considérant que la municipalité s’est engagée dans un processus de plan secondaire pour la bordure riveraine. Au niveau du Plan officieletrèglementdezonage,toutnouveau projet est en suspens tant et aussi longtemps que ce plan n’est pas adopté. Dans l’intérim, le conseil est en processus d’une planification stratégique dont ce secteur fait partie intégrante de cette analyse. Une fois le plan stratégique complété et adopté, le plan secondaire pour la bordure riveraine sera effectué.» Le rapport relate : « Le comité a été clair, cette infrastructure sera transférée à la municipalité une fois terminée. La municipalité en assume donc l’entière responsabilité, tant au niveau responsabilité légale que financière.» Le rapport suggère l’installation d’au moins trois lampadaires afin de bien éclairer les lieux et de surtout les rendre sécuritaires et de décourager le flânage et le vandalisme. II y aurait aussi lieu d’y ajouter quelques poubelles pour les déchets et le recyclage. Donc, un investissement initial
LavilledeHawkesburyretardeleprojet du Monument de la francophonie sur l’île du Chenail, citant des frais d’entretien et un conflit possible avec le développement futur de la bordure riveraine. Le conseil municipal a accepté une recommandation de l’administration de ne pas accepter l’emplacement demandé. Dans le même temps, le conseil suggère que le concept soit revu afin de minimiser les frais d’entretien que seront défrayés par le Comité du monument. « Ce monument, d’une taille imposante, représente évidemment des coûts d’entretien considérables pour la municipalité », on peut lire dans un rapport soumis par la directrice des loisirs et de la culture, Liette Valade, l’urbaniste Manon Belle-Isle et la greffière, Christine Groulx. « Bien que les intentions du projet soient honorables, l’administration se doit de dresser un portrait réaliste au conseil avant qu’une décision finale soit prise, décision qui se veut un engagement à long terme », ont souligné les employées. Les frais d’entretien du site et du monument sont évalués à 20 000 $ par année. Également, le rapport fait savoir que l’île du Chenail « fait partie du processus du plan stratégique et du plan secondaire de la bordure riveraine. Nous recommandons au comité duMonument de la francophonie de mettre en attente leur projet afin de voir si celui-ci cadre avec la vision du conseil et de la communauté. »
d’environ 10 000 $ et ce, sans compter la participation de la municipalité lors des travaux. Vandalisme « L’îleduChenailétantsituéeàl’extérieur du périmètre urbain, nous craignons sérieusement le vandalisme même si nous nous assurons que l’éclairage est maintenu toute la nuit. Les bancs, les mains et la fleur de lys sont en marbre, donc nous ignorons les coûts que peuvent représenter des dommages potentiels, voire même si les réparations sont possibles ou si les pièces devront être remplacées au complet. La municipalité se verra obliger de respecter les engagements du comité; les commanditaires qui auront contribué au projet s’attendront à ce que le monument demeure dans un état impeccable, peu importe la situation, peu importe le temps.» Le rapport dit aussi : « Dans le parc de la
Confédération, il y a une absence d’organisation spatiale. Le mobilier urbain (poubelles, tables, bancs) est désuet, insuffisant et altéré. Le Pavillon Richelieu nécessite des travaux d’entretien réguliers et de réfection. L’aire de stationnement est très limitée. Lors de la fête du Canada, la municipalité doit déployer une navette pour amener les gens sur le site des activités. Le drainage est déficitaire. Nous croyons qu’il est avant tout essentiel de revoir la planification et l’aménagement de I’île du Chenail et d’orienter la prise de décision en matière d’aménagement et de réunir les différents partis concernés dans une direction commune. II est opportun d’établir une vision claire pour le développement de ce parc si important, car il est non seulement la porte d’entrée de notre municipalité mais aussi de la province de l’Ontario.»
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