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Projet minier : peu de réponses mais un nouveau comité

MAXIME MYRE maxime.myre@eap.on.ca

Plus de 200 personnes s’étaient déplacées le 22 février, au Centre communautaire de Grenville, pour assister à une séance d’information organisée par le conseil municipal et présidée par lemaire de Gren- ville-sur-la-Rouge, concernant le projet minier de Canada Carbon. Les craintes des citoyens ne semblent pas s’être estompées. Dès le départ, lemaire Saywell a annoncé qu’un comité composé de trois conseillers de la Ville et de quatre membres du comité de citoyens, dont leur président Thomas Arnold, serait formé pour suivre le dossier de près. À plusieurs reprises pendant sa pré- sentation, lemaire s’est fait interrompre par des questions du public concernant le projet minier. La grandemajorité des gens dans la salle était visiblement contre ce projet de mine à ciel ouvert. Lors de la présentation, le conseil a dé- voilé les différentes zones non compatibles pour un projet minier. Cette liste sera remise à laMRC d’Argenteuil afin qu’elle puisse s’en inspirer pour créer les zones qui ne sont pas acceptables. Le hic, c’est que les zones où Canada Carbon souhaite installer lamine ne figurent pas dans la liste de lamunicipalité. La présentation de M. Saywell, au cours de laquelle les différentes étapes du projet ont été présentées, a été suivie d’une période de questions d’une heure. Les questions portaient, entre autres, sur les diverses étapes du projet auprès du gouvernement. M. Saywell a répondu que le conseil n’avait pas toutes les réponses aux questions, étant donné qu’on en est aux premières étapes du projet. Le mandat du nouveau comitémis sur pied sera justement de se pencher sur ces questions. Une citoyenne, Anaïs Lagacé, a soulevé ses inquiétudes face à la neutralité du conseil envers la compagnie Canada Carbon et son projet minier. M. Saywell s’est défendu en disant que son rôle, pour l’instant, est de se pencher sur la question et de s’assurer que le projet minier, s’il voit le jour, soit conforme à leurs attentes et qu’il soit réellement pro- fitable à la communauté. Mais lamajorité des résidents semblaient septiques quant à l’éventualité d’un projet qui se voudrait écologique, financièrement viable et peu dommageable. Steven Lauzier, PDG de la firme SL Exploration et principal responsable des recherches géologiques pour le compte de Canada Carbon, était présent lors de la

. —photo Maxime Myre

l’intention de se lancer elle-même dans la production, a-t-il précisé. Mais, a-t-il ajouté, peu importe qui exploitera la mine, cette compagnie devra s’en tenir aux ententes préétablies. Y a-t-il une autre option qu’une mine à ciel ouvert pour extraire le marbre et le graphite ? « Non, a répondu M. Lauzier, car nous allons creuser seulement 80 mètres dans le sol. Unemine souterraine demande d’avoir

scientifique, demeurent sceptiques face à l’impact qu’une telle mine pourrait avoir sur la faune et la végétation.

Tous les rapports de la compagnie, ainsi que leurs outils de présentation, se retrou- veront en ligne sous peu.

L’appel est lancé pour Les voix de Prescott-Russell!

ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca

comprend la création d’une démo avec Harrison Musique Lounge. Une nouveauté en 2017 dans les prix à gagner! La personne qui décrochera la deuxième place obtiendra un prix de 300 $ ainsi que des cours de chant avecMartine Parisien. Les 3e et 4e places gagneront un prix de 100 $. Chacun de ces prix sont accompagné d’une démo avec Harrison Musique Lounge. Les intéressés doivent faire parvenir une vidéo d’eux-mêmes, dans laquelle ils interprètent une chanson en anglais ou en français, OU une trame sonore d’une du- réemaximale de cinqminutes, à l’adresse courriel suivante : lesvoixdepr@gmail.com avec comme sujet son nomet prénomainsi que le mot inscription. La date limite des inscriptions est le 21 avril 2017.

séance d’informa- tion du 22 février. Il a aussi comme mandat d’expliquer le projet à la popu- lation ainsi que de trouver un terrain

100 mètres de sol au-dessus, pour des questions de sécu- rité. » Si Canada Carbon creuse 80 mètres et désire poursuivre

Lors de la présentation, le conseil a dévoilé les différentes zones non compatibles pour un projet minier.

Dans le cadre du Festival du Canard de St-Isidore, une audition à l’aveugle, avec des chaises qui tournent, aura lieu pour les passionnés ou amateurs de chant. Ce concours, intitulé Les voix de Pres- cott-Russell, ressemblera fortement à l’émission La voix , mais ce dernier se tiendra sur une seule journée. La date du concours est fixée au 10 juin 2017. Les personnes de 14 ans et plus, de toutes les régions, sont invitées à s’inscrire. De nombreuses récompenses seront remises. Le grand gagnant obtiendra un voyage à Las Vegas pour deux personnes (ou un crédit voyage de 1000 $ ou 1000 $ comptant) ainsi que quatre cours de chant de 30 minutes chacun avec Martine Pa- risien (valeur de 85 $ chacun). Ce prix

d’entente avec le conseil municipal, afin que le projet puisse voir le jour. Quand M. Lauzier a pris la parole lors de la séance d’information, il a invité la communauté à se présenter le 23 février, aumême Centre com- munautaire, afin que les citoyens puissent prendre connaissance du projet et des inten- tions de Canada Carbon. Canada Carbon pourrait-il, une fois tous les permis obtenus, vendre ses droits miniers à une autre compagnie minière? « Oui, ça pourrait être possible », a sou- tenu M. Lauzier. Mais Canada Carbon a

les travaux pour en extraire davantage, la compagnie devra recommencer le proces- sus d’études et d’ententes avant de pouvoir continuer à miner les ressources. « Notre objectif est de trouver une façon d’extraire les minéraux de la terre sans avoir un trop grand impact sur la nature environ- nante. Tout lemarbre broyé pour extraire le graphite sera remis dans le trou. Une fois tous les minéraux extraits, le site de lamine pourrait devenir un lac, car il n’y aura pas de produits nocifs qui resteront derrière. » Toutefois, certains citoyens, dont une

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