Hors Série 44

exemple, de la Turquie, et commen- cer à devenir un modèle du recours au PPP dans la gestion de l’eau et même exporter son savoir-faire sur le continent africain et ailleurs. Le PPP est donc très important pour l’avenir», avance en substance le responsable chez Lydec. Par ailleurs, notons que grâce au PPP en constante amélioration qui lie la MAMDA aux ministères de l’Agriculture et des Finances, plus de 4 milliards de DH ont été versés aux agriculteurs marocains, pre- mières victimes de la sécheresse et du manque d’eau au Maroc.

à jouer pour permettre au pays de changer la donne en matière de variabilité excessive des apports en eau. Celle-ci se situe entre 3 milliards de m 3 /an et 48 milliards de m 3 /an. A ce titre, le PPP consti- tue un mécanisme idoine afin de tirer profit de l’ingéniosité de plu- sieurs entreprises marocaines qui font de l’innovation un réel fac- teur de compétitivité et de diffé- renciation. Ceci dit, l’optimisme du ministre Ryad Mezzour tranche avec le contexte actuel en proie au taris- sement de la ressource. «A tra- vers le dessalement, nous avons accès à une eau qui est abondante, que nous pourrons exploiter grâce aux technologies renouvelables, domaine dans lequel le Maroc est l’un des pays les plus compétitifs au monde. Contrairement à ce que nous pourrions être tentés de penser, l’avenir au Maroc sera un avenir d’abondance, il suffit d’y travailler et d’y croire» , soutient-il. Le troisième panel a été l’occasion pour Saâd Azzaoui, Directeur de la maîtrise d’ouvrage chez Lydec, et Hakim Hassani, Directeur géné- ral adjoint de MAMDA, de mettre

en évidence l’expérience réussie des entités qu’ils représentent en matière de PPP et démontrer ainsi l’opportunité de recourir à ce mécanisme de financement. «Le Maroc se doit de s’inspirer, par

Le PPP constitue un mécanisme idoine afin de tirer profit de l’ingéniosité de plusieurs en- treprises maro- caines qui font de l’innovation un réel facteur de compétitivité et de différencia- tion.

Nous devons commencer urgemment à capitaliser massive- ment sur le dessalement de l’eau de mer.

Hakim Hassani, Directeur général adjoint MAMDA

L’eau est une ressource précieuse et tout ce qui est pré- cieux doit être préservé. La MAMDA travaille aujourd’hui à soutenir les agriculteurs face aux aléas du changement cli- matique. Nous sommes régulièrement sollicités, au Maroc mais aussi dans toute l’Afrique, afin de dupliquer notre grande expérience en matière de soutien et d’assurance réservés aux agriculteurs marocains. Aujourd’hui, nous avons déjà versé plus de 4 milliards de DH aux agriculteurs tout au long des dernières années qui, je le rappelle, furent marquées par trois sécheresses particulièrement contrai- gnantes.

31 HORS-SÉRIE N°44 / FINANCES NEWS HEBDO

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