Hors Série 44

I nvestissements

Une grande marge de progression à combler Secteur privé

Au Maroc, l’investissement privé (hors épargne des ménages) tourne en moyenne autour de 100 Mds de DH par an. L’objectif stratégique fixé par l’Etat est d’atteindre une part de 65% d’investissement privé à l’horizon 2035.

dossiers d’investissement de l’ordre de 45%, à partir de 2023. Cette nou- velle initiative va contribuer à la facilitation de l’acte d’investir, en faveur des opérateurs privés natio- naux et internationaux. Pour rappel, Mezzour avait fait observer en subs- tance : «La plateforme «Cri-invest» a été mise à jour en vue de réduire le nombre des documents requis pour l’investissement. Des rencontres d’information et de sensibilisation ont été organisées au profit des fonc- tionnaires de neuf régions, en vue de les accompagner dans la mise en œuvre de procédures administra- tives simplifiées avant le lancement officiel de la plateforme». Outre la facilitation de l’acte d’investir, pré- cisons que le Fonds Mohammed VI pour l’investissement (bientôt actif) et la nouvelle charte de l’investis- sement sont autant de fers de lance à même de stimuler l’investisse- ment privé au niveau national. La montée en charge du Conseil de la concurrence, qui s’évertue à garan- tir une concurrence saine et loyale au Maroc, est de nature à rassu- rer les investisseurs. Ce qui est de bon augure pour le renforcement de l’investissement privé. Au final, les mesures mises en place par le gouvernement devraient permettre d’atteindre les objectifs fixés en la matière.

L

es officiels montrent que l’inves- tissement observe une trajectoire haussière chiffres

l’Etat est d’atteindre une part de 65% d’investissement privé à l’hori- zon 2035. Et ce, conformément aux recommandations formulées par le nouveau modèle de développement (NMD). Un environnement propice L’une des principales annonces dont se réjouissent les investisseurs réfractaires à la bureaucratie et aux lourdeurs administratives, est faite par Ghita Mezzour, ministre délé- guée chargée de la Transition numé- rique et de la Réforme de l’Adminis- tration, en novembre 2022. Il s’agit de la réduction du nombre des docu- ments requis pour le traitement des L’investissement privé est porté à environ 40% par les investisse- ments directs étrangers, concentrés notamment sur le secteur des indus- tries manufacturières.

depuis plus d’une décennie. Le sec- teur privé représente autour d’un tiers de l’investissement au Maroc. A l’échelle nationale, l’investissement privé (hors épargne des ménages) culmine en moyenne à 100 Mds de DH par an. Celui-ci est porté à environ 40% par les investisse- ments directs étrangers, concentrés notamment sur le secteur des indus- tries manufacturières, et à environ 60% par les investissements à capi- taux marocains, avec 4 activités concernant 60% des investissements (immobilier, commerce, industries extractives et BTP). L’autre caracté- ristique de l’investissement privé au Maroc est la faible orientation vers les secteurs créateurs d’emplois et de valeur ajoutée. Actuellement, le gouvernement ambitionne de por- ter la part de l’investissement privé à 50% de l’investissement total d’ici 2026. L’objectif stratégique fixé par

FINANCES NEWS HEBDO / HORS-SÉRIE N°44 56

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