SOCIÉTÉ Enquête publique: des retombées positives
chantal.quirion@eap.on.ca H AWKESBURY
attribués à l’est de l’Ontario, territoire qui s’étend jusqu’à Kingston. Dans Prescott et Russell, ces fonds permettront d’assurer le service de thérapie jusqu’en mars 2013, aux garçons de 16 ans et plus. Pour les francophones, l’annonce est d’autant considérable qu’il n’y avait rien de disponible pour eux. Les anglophones pour leur part, avaient la possibilité de consulter à Ottawa ou à Cornwall. Les transports en commun étant pour ainsi dire inexistants, l’accès aux services se trouvait fort limité. « On espère que le financement se poursuivra par la suite, mentionne Mme Proulx-Lamarche. On est déjà prêt à démarrer un groupe mais il reste quelques places si des personnes veulent s’ajouter. » Le Centre offrira la psychothérapie individuelle au besoin, mais on mise beaucoup sur la thérapie de groupe qui a fait ses preuves pour d’autres problématiques. « Parfois les gens sont plus réticents quand on parle de groupe mais une fois qu’ils y sont venus ils apprécient vraiment. » Les sessions, 12 au total, aborderont des termes reliés directement à l’agression sexuelle et à la sexualité masculine. Selon les statistiques fournies par le Centre Royal- Comtois, un garçon sur six est agressé avant l’âge de 18 ans. « Souvent, les hommes vont dire qu’ils auraient dû se défendre, qu’ils auraient dû être plus forts. Certains sont déjà nos clients parce qu’ils ont développé des mécanismes pour gérer leurs émotions. Ça fait beaucoup de dommage dans le fonctionnement quotidien. On en rencontre pour des
problèmes de toxicomanie ou d’agressivité, entre autres, mais on n’avait pas de services spécialisés pour traiter ce problème sous- jacent. Dans ces groupes, les hommes vont pouvoir briser l’isolement. Ils vont pouvoir arrêter de penser qu’ils sont les seuls à avoir vécu ça. C’est un sentiment qui est vraiment difficile à vivre et il y a de grands avantages àenparler.Çavautlapeined’allerconsulter, d’avoir un autre angle pour parler de sa vie sexuelle, de comprendre comment nos mécanismes de défenses sont dévastateurs mais de comprendre aussi comment ils se sont formés. » Les groupes seront pilotés par deux psychothérapeutes. Le premier débutera à Hawkesbury dans les locaux du Centre Royal-Comtois. Selon la demande, ils pourraient être offerts ailleurs dans les Comtés unis de Prescott et Russell. Les thèmes abordés seront, l’émotion, la colère, la honte, les relations interpersonnelles, la définition de la masculinité, l’intimité et la communication, pour n’en nommer que quelques-uns. Les individus intéressés à recevoir de l’information sur ce programme peuvent contacter le Centre Royal-Comtois au 613 632-0139. Aussi, à l’échelle provinciale, une ligne téléphonique bilingue a été mise sur pied pouraiderleshommesvictimesd’agression sexuelle, de même qu’un site Internet :
L’Enquête publique sur Cornwall aura eu des répercussions bénéfiques pour Prescott et Russell. C’est dans la foulée des recommandations émises dans le rapport clôturant ce vaste exercice, qu’a été mis sur pied le premier programme d’aide pour les hommes victimes d’agression sexuelle dans la région. L’annonce en a été faite la semaine dernière par le Centre Royal-Comtois de l’Hôpital Général de Hawkesbury et district, mandaté d’offrir ces services. Rappelons que l’Enquête publique sur Cornwall, lancée en 2005, visait à faire la lumière sur un grand nombre d’allégations d’agression et de violence sexuelle à l’endroit de garçons et de jeunes hommes au sein d’institutions reconnues, et ce, pendant des décennies. En 2009, le commissaire G. Normand Glaude formulait une liste exhaustive de recommandations dans l’espoir que celles- ci « soient prises en compte dans le but d’apporter des changements constructifs au sein des institutions, de sorte à ne pas répéter les erreurs du passé », notamment. « L’une des recommandations était d’augmenter les services aux survivants d’agression sexuelle, indique Renée Proulx-Lamarche, psychothérapeute au Centre Royal-Comtois et responsable du nouveau programme. Après le rapport, le ministère du Procureur général a annoncé 2,2 millions sur deux ans pour les hommes à la grandeur de la province.” De cette somme, 400 000 $ ont été
Renée
Proulx-Lamarche
psycho-
thérapeute.
www.findhelp.ca, qui fournit plusieurs pistes de solutions. Quant au service d’aide téléphonique, il est disponible 24 heures sur 24, sept jours sur sept au numéro sans frais : 1 866 887-0015. « Ondénoncedeplusenplus.L’Enquête publique sur Cornwall a dépoussiéré bien des choses pour bien des gens. Il y en a certains qui n’ont pas dénoncé à ce moment-là mais qui ont commencé à en parler après. »
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public, soit une bourse de 3 000 $, sera également attribuée à la candidature qui aura reçu le plus grand nombre de votes en ligne. « Non seulement ce concours vise-t-il à encourager la main-d’œuvre de demain àcompléteruneformationcollégiale,mais il a également comme but de stimuler l’esprit créatif de notre relève tout en leur permettant de rêver à l’avenir. Nous invitons les gens à participer en grand nombre. Des études collégiales mènent à un brillant avenir et un diplôme entièrement payé est une occasion sur laquelleilestdifficiledepasser »,souligne madame Lise Bourgeois, présidente de La Cité collégiale. Les détails et règlements du concours « L’avenir a besoin de toi! » sont disponibles sur le site web de La Cité collégiale (www.lacitecollegiale.com) ainsi que sur la page facebook du Collège. La Cité collégiale est le plus grand collège d’arts appliqués et de technologie de langue française en Ontario. En 2011-2012, plus de 90 programmes postsecondaires sont offerts à La Cité collégiale, dont 60 ne sont proposés en français nulle part ailleurs en Ontario. Plusieurs de ces programmes s’offrent d’ailleurs à compter du mois de janvier 2012.
nouvelles@eap.on.ca O TTAWA
La Cité collégiale tient présentement un concours qui risque de susciter l’intérêt des gens qui envisagent entreprendre des études collégiales en septembre prochain. En partageant leurs ambitions, les participants pourraient gagner des études dans le programme de leur choix à La Cité collégiale. La date limite pour soumettre une candidature est le 29 janvier 2012. Afin de s’inscrire au concours « L’avenir a besoin de toi! », les participants devaient être âgés d’au moins 16 ans en date du 8 novembre 2011, être résidents du Canada et ne pas déjà fréquenter La Cité collégiale. Leur tâche consiste à produire une vidéo ou encore une photo accompagnée d’un court texte expliquant où ils se voient dans cinq ou dix ans. Un jury se penchera sur toutes les candidatures reçues et celle qui retiendra davantage l’attention, permettra à son auteur d’entreprendre des études payées dans le programme de son choix, jusqu’à concurrence de 12 000 $. Un prix du
Denturologistes Mélanie Lacroix DD Serge M. Lacroix DD 225, rue Main Ouest, pièce 102
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