Carillon_2011_03_02

La Série Montréal-Québec Dominique Thibault se souviendra

martin.brunette@eap.on.ca H AWKESBURY

hockey me tient à cœur. » Ainsi, elle a pris connaissance de cette téléréalité. Elle s’est rendue seule à Québec, au milieu d’octobre, pour participer aux évaluations. « Les audi- tions avaient lieu très tôt le matin. Quand tu arrives, on te donne un numéro, comme si on auditionnait pour American Idol », con- fie Dominique. Après une séance de réchauffement de 45 minutes, tour à tour, les participants étaient soumis à différen- tes épreuves. « Il fallait être bon sur le spot (du premier coup). » Ensuite, les candidats retournaient chez eux, gardant l’oreille bien ouverte pour cet appel téléphonique tant attendu. Le télé- phone a bien sonné chez Dominique Thibault. Elle avait été sélectionnée pour la deuxième ronde des auditions. Cette fois, hébergement et nourriture étaient fournis. Encore une fois, Dominique a dû se faire remarquer, cette fois durant un

camp d’entraînement de trois jours et, en- core, elle est retournée chez elle en espérant un autre appel. Le téléphone a sonné une autre fois; la jeune athlète de L’Orignal avait accédé à la dernière étape des évalua- tions. Après trois autres journées d’entraînement rigoureux, Dominique ap- prend qu’elle fera partie de l’équipe Québec. « Je ne pouvais pas croire tout ce qui se passait. Je m’étais inscrite pratiquement sur un coup de tête. J’étais confiante parce que je suis une personne énergique. Je prends de la place, et j’adore le hockey; l’émission était donc une parfaite combi- naison pour moi. » L’émission Pendant la Série, tout comme ses nou- veaux coéquipiers, Dominique vivait sous l’œil des caméras. « Ça ne me gênait pas. C’est certain qu’au début, c’est un change- ment. Il faut que tu fasses attention à ce que tu dis, confie Dominique en riant. Mais il fallait rester soi-même. » Le plus grand défi de la téléréalité, selon elle, c’est l’isolement. Les participants n’avaient accès ni au téléphone, ni à Internet, ni à la télé. « On était déconnecté du reste du monde. Ça a l’air si simple un mois, mais ce n’était pas évident pour les gens qui ont des familles ou qui sont des parents. Même si, personnellement, je n’ai pas d’enfant, j’ai vécu l’isolement avec mes coéquipiers. On était là pour s’encourager parce qu’on for- mait une autre famille. » Pour Dominique Thibault, il était égale- ment difficile de ne pas pouvoir parler à ses proches tout au long de l’aventure. Mais familles et amis étaient présents malgré tout pour crier des encouragements. « Je ne pouvais pas leur parler de ma semaine, comment tout avait bien été. On ne pouvait pas parler aux gens dans l’aréna après le match, comme je fais habituellement. » Le hockey, explique-t-elle, était la seule chose à laquelle les participants devaient penser. « Tu te réveilles, c’est hockey. Tu dors, c’est hockey. On était vraiment concentrés sur le jeu. Moi, je vivais au présent. » La Série a vraiment pris une tournure des plus merveilleuses pour la jeune athlète lors du match du 6 février. Sous les regards de millions de spectateurs, Dominique

« C’est toute une expérience de vie! » Voilà, en quelques mots, comment Dominique Thibault décrit ses moments vécus dans le cadre de l’émission de téléréalité La Série Montréal-Québec . Rappelons que l’équipe Québec, avec laquelle s’alignait Dominique Thibault, a remporté le match final de la Série le 20 février dernier. Le numéro 86 de l’équipe Québec a ra- conté au Carillon les péripéties de son mois passé à la Série. Ce qui s’est terminé par un succès a commencé par un succès. Elle venait d’achever ses études à l’Université Clarkson en 2010. Cela signifiait du même coup la fin de sa carrière de hockey avec l’équipe de l’Université, les Golden Knights. « Je ne voulais pas cesser de jouer. Le

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Un sourire qui en dit long.

Thibault a marqué un but pour son équipe. « Ce but a fait que la Série était encore plus incroyable et, de le faire devant autant de gens, c’est un feeling (sentiment) unique. Je ne pense pas que j’aurai la chance de revi- vre cette joie. J’en ai marqué des buts dans ma vie, mais celui-là, je vais m’en rappe- ler. » Avec ce but, Dominique venait égale- ment de raffermir la confiance avec ses entraîneurs. Elle admet qu’elle a dû redou- bler d’effort durant toute la série afin d’arriver au même niveau que les joueurs masculins. « Chaque entraînement, c’était des auditions encore une fois. Il fallait que je donne mon meilleur à tous les jours pour rester à leur niveau de jeu. Ça a été un sprint tout le long du mois. » Et le mois, selon elle, a passé très vite. Maintenant, de retour chez elle à L’Orignal, elle remarque qu’elle a grandi en hockey grâce, entre autres, à des entraîneurs comme Robert Hartley. « Il a élevé mon jeu d’un cran avec ses nombreux conseils. Il a cor- rigé des détails. J’en ai beaucoup appris en un mois et j’en apprends encore aujourd’hui. » Dominique Thibault conservera un sou- venir impérissable de la Série Montréal-Québec. Elle gardera également le contact avec son équipe. Elle reverra notamment ses coéquipiers cet été, dans le cadre d’une fête chez Robert Hartley. Entretemps, la jeune hockeyeuse par- tage sa passion avec les élèves du programme sports-études de l’école secon- daire publique Le Sommet à titre d’entraîneur adjoint en compagnie de sa sœur Andréanne Thibault. « Je désire re- mercier du fond du cœur tous les gens, les élèves, les parents et les amis qui sont pas- sés me voir. De voir toute ma gang dans les gradins avec des pancartes, ça m’a donné un boost (surplus) d’énergie. L’expérience n’aurait pas été pareille s’ils n’avaient pas embarqué avec moi dans cette aventure. » Tout en continuant de pratiquer son sport préféré, Dominique souhaite un jour devenir enseignante. Elle n’écarte pas l’idée d’accepter un poste d’entraîneur pour une équipe féminine.

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Dominique célèbre son but marqué.

      

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Photo utilisation autorisée Dominique Thibault embrasse la coupe

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