Carillon_2011_03_02

Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca Des signes et des faits

desnouveauxemploiscréésdurantladeuxième moitié de 2009 ont été attribués à des jeunes de 15 à 24 ans. Le rapport indique également que les types d’emplois créés se trouvent dans le secteur des services et que très peu sont renouvelés dans le secteur manufactu- rier. Roger Sauvé, auteur du rapport, affirme qu’il s’agit là d’un des principaux résultats du rapport. « Bien qu’au total la grande majorité des emplois perdus durant la récession ait été recréée,laréalitéestqueceuxquiontperduleur emploi ne sont pas ceux qui obtiennent les nouveaux postes. En outre, de nombreux tra- vailleurs doivent accepter un emploi moins bienrémunéréqueceluiqu’ilsoccupaientavant la récession. » C’est vrai que nous devons changer notre perception des choses. Mais garder une appro- che positive n’est pas toujours facile.

Souvent, quand on entend des termes extrê- mes, on a tendance à les contrebalancer. Par exemple, quelqu’un dit : Il fait tellement froid! On gèle! Onatendanceàdire :Oui,maisonavupire! Souvent, quand on discute de l’économie de Prescott-Russell, on entend des commentaires extrêmement sombres. « Il n’y rien dans l’est des Comtés unis; toute la croissance est dans l’Ouest; Hawkesbury deviendra une ville fantôme. » C’est sûr que d’autres essaient de contreba- lancer ces propos négatifs. En effet, certains ont la responsabilité de contrediredesperceptionsquipeuventnuireau développement économique de la région. Parexemple,MarcChénier,lenouveauven- deur à l’hôtel de ville de Hawkesbury, tente de convaincre tout le monde que les choses vont assez bien en ville. Comme directeur du déve- loppement économique, M. Chénier a le devoir de présenter une image positive de la ville. « Hawkesbury montre des signes encoura- geants quant au maintien et à la création d’emplois dans le secteur industriel de la fabri- cation », avait-il mentionné dans un rapport présenté au conseil municipal. Effectivement, depuis 2006, plus de 230 emplois auront été crées grâce à la compétitivité et à la gestion du changement économique de nos industries à Hawkesbury. Par ailleurs, il faut mentionner que, depuis 2006, la ville avait également perdu des indus- tries importantes. On n’a pas remplacé les gros, comme Pittsburgh Glass Works, l’usine déjà connue sous le nom de Duplate Canada, qui a fermé ses portes en 2009. En novembre 2009, quand le fabricant de pare-brise a arrêté la production, il y avait 100 employés à l’usine qui a ouvert ses portes en 1969. La main-d’œuvre de cette usine avait diminué au cours des années précédentes. Par ailleurs, en 2005, il y avait 545 travailleurs à l’usine.Lacompagnieétaittrèsimportantepour la région. Elle avait employé des centaines de personnes, elle avait payé des grosmontants en taxes, elle avait contribué à la construction de l’hôpital et avait fait don du terrain qui est aujourd’hui utilisé comme aire d’atterrissage pour l’hélicoptère-ambulance. Oui, une compagnie comme Duplate n’ar- rive pas en ville tous les jours. Eh oui, c’est inquiétant de voir les industries partir. Par ailleurs, la situation à Hawkesbury n’est pas triste, selon M. Chénier. « Le Hawkesbury industriel n’est pas en difficulté. La perception tend à prouver le contraire, mais, en fait, depuis plus de trois ans, Hawkesbury a réussi ce que plusieurs villes nord-américaines n’auront pas réussi : maintenir et consolider le secteur indus- triel malgré la perte d’emplois reliée à la conjonctureéconomiquemondialedifficilepro- voquée par le manque de capitaux et la résurgence des marchés émergeants », dit-il.

Lors d’une récente présentation au conseil municipal, M. Chénier a souligné l’importance de rehausser l’image de Hawkesbury. « Nous devons changer notre perception des choses, car, par le négatif, rien ne peut se construire », a-t-il fait savoir. Oui,maisletauxdechômagedanslarégion de Hawkesbury était de 6,4 pour cent; le taux actuel est de 8,6 pour cent. À plusieurs niveaux, nos gouvernements sont à la recherche de moyens de mousser l’intérêt dans l’Est. Par exemple, le gouvernement de l’Ontario a accordé une subvention de 40 000 $ aux Comtés unis de Prescott-Russell afin que les comtés élaborent une stratégie de développe- ment. Selon la province, « à la suite des réformes fiscales de la province, les impôts sur les inves- tissementsdessociétésenOntarioontétéréduits demoitié,cequirendl’Ontarioplusconcurren- tielleetencouragelesnouveauxinvestissements d’entreprise ». Ces paroles ne font pas grand- chose pour les nombreuses personnes qui sont sans emploi ou qui ont de la difficulté à payer leursfactures.Sivousvousgrattezlatêtechaque foisqu’unefacturearrive,vousn’êtespasseuls. Dans son douzième rapport annuel sur l’état du budget de la famille canadienne, l’Ins- titut Vanier de la famille annonce que la dette moyenne des familles a franchi le cap des 100 000$.Pourchaquetranchede1000$derevenu, net d’impôt, les familles canadiennes ont une dette de 1 500 $. L’Institut Vanier de la famille a lancé des avertissements sur la situation de l’endette- ment des familles canadiennes. Le ratio d’endettementn’apascessédegonfleraucours des vingt dernières années. En 1990, l’endette- ment moyen des ménages s’élevait à 56 800 $, etleratiod’endettementsesituaità93%.Lecap des 100 000 $ représente une augmentation réellede78%surlesvingtdernièresannées.Or, à mesure que le ratio d’endettement grimpe, le taux d’épargne ne cesse de baisser. En 1990, les familles canadiennes arrivaient à épargner 8 000 $, ce qui représentait un taux d’épargne de 13%.En2010,cetauxachutépouratteindre4,2 %, une moyenne de 2 500 $ par ménage. Selon Katherine Scott, directrice des pro- grammesdel’Institut :«Mêmesilesindicateurs économiques habituels indiquent que la réces- sion est techniquement terminée, la confiance des familles canadiennes en leur situation éco- nomiqueetfinancièreestfragile.Tandisqueles divers ordres de gouvernement préparent leur budget pour l’année à venir et considèrent de sabrer dans les programmes afin de réduire le déficit, ils doivent être conscients que la santé financière des familles canadiennes demeure précaire. » Le nombre de cartes de crédit en souffrance etdefaillitesdemeuresupérieuràceluienregis-

tré avant la récession. Le rapport souligne que, malgré la récente création d’emplois, tous les gouvernements doivent se préoccuper d’une éventuellehaussedutauxdechômagedansun contexte où les travailleurs qui ont quitté le marché de l’emploi tentent d’y revenir et où les travailleurs à temps partiel continuent de cher- cher un emploi à temps plein. La situation des familles dont les jeunes préparentleurentréesurlemarchédutravailest particulièrement préoccupante. Seulement 5 %

N é d ' u n e r a c e f i è r e

par Jean-Roch Vachon

Filion Les familles Filion (Feuillon) sont à l’honneur. Marcel Filion de Saint-André- Avellin a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels. Le premier ancêtre au pays est Michel Feuillon (ou Filion), fils de René et de Mathurine Micou (ou Miron) de Saint-Pierre-le-Vieux, arrondissement Fontenay-le- Comte, évêché de Maillezais, Poitou (Vendée), France. Il épousera Louise Bercier (Lebercier), fille de Jean Lebercier et Marie Morel d’Avrigny (ou Avrillé), comm. de Saint-Gervais-les-Trois-Clochers, diocèse de Poitiers, Poitou (Vendée) (contrat de mariage 15-10-1668, greffe Jacques de Latouche, Batiscan), autre contrat de mariage 19- 10-1668 intitulé 18-10-1668 (greffe Jacques de Latouche). «Il décède à La Pérade entre le 28-10-1698 et le 03-03-1699. » (René Jetté) Michel nous vient du Poitou, province française qui a largement contribué au peuplement du Canada. De Poitiers ou des environs immédiats nous viennent les familles Bilodeau, Blanchard, Chartier, Frégeau, Girardin, Gobeil, Legault, Jodoin, Masson, Turenne et Filion pour en nommer quelques-unes. La cathédrale de Poitiers est belle, noble et austère, malgré la grande rosace de sa façade et ses trois portes sculptées. En plus des deux tours carrées, deux contreforts à clochetons l’encadrent. Elle fut construite de 1166 à 1271, commencée par Henri II d’Angleterre et terminée par les Français. Les vitraux sont magnifiques. Les stalles du chœur sont parmi les plus anciennes de France. ¹ » Générations 10 e Marcel Filion – Eveline Bock m. le 04-01-1958 à Saint-André-Avellin, Qc 9 e Napoléon Filion – Lau.o.renza Désormeaux m. le 05-05-1919 à Notre-Dame-de-la-Paix, Qc

Armand Filion – Exilie Hotte m. le 16-10-1882 à Chénéville, Qc Alphonse Filion – Geneviève Lalonde m. le 09-10-1859 à Alexandria, Ont. Paul Filion – Esther Filiatrault m. le 11-04-1825 à St-Benoît, Qc

8 e

7 e

6 e

Pierre-Paul Filion – Cécile Desjardins m. le 19-09-1803 à Sainte-Thérèse-d’Avila, Sainte-Thérèse, Qc François Filion – Marguerite Sarazin (Sarrazin) m. le 01-07-1765 à Terrebonne, Qc François Filion – M. Thérèse Marsan (ou Merçan) /Lapierre) m. le 11-01-1740 à Pointe-aux-Trembles, Qc Antoine Feuillion (puis Filion) – Marie Latouche m. le 05-12-1701 à Boucherville, Qc

5 e

4 e

3 e

2 e

19 500 copies

Michel Feuillon – Louise Bercier (ou Lebercier) c.m. le 19-10-1668 René Feuillon – Mathurine Micou (ou Miron) m. avant 1652 de Saint-Pierre-le-Vieux, Poitou (Vendée), France

1 re

Fondé en 1947

Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca Robert Savard , rédacteur en chef, robert@eap.on.ca

En 1668, quand Michel et Louise fondent leur foyer, « la colonie possède 3 400 bêtes à cornes. Elle produit assez de lard pour ne plus en importer de France et même pour en exporter aux Antilles. Elle a maintenant des chevaux en quantité, assez pour en faire le commerce. … On possède des instruments aratoires, comme la charrue à roues, la herse, etc. La prospérité est telle que le prix des terres cultivées augmente considérablement. La vie quotidienne est plus agrréable. ² » 1. Hollier, Robert. La France des Canadiens : guide pratique du retour aux sources Editions de l’Homme et La Librairie Ducharme, Montréal, 1962 2. Farley, Paul-Émile, Gustave Lamarche, Histoire du Canada, Librairie des Clercs de Saint- Viateur, Montréal, 1945 Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon:: 449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8; tél.: (613) 632-7678

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec François Bélair , dir. des ventes et développement, fbelair@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca Publicité : pub@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause.

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker