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Richer critique, Bertrand réplique FREDERIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca liards de dollars qui seraient cachés dans les paradis fiscaux. Elle annonce que sa forma- tion politique divulguera la liste des pays et des banques concernés.
L’émiettement du vote du PQ par Québec solidaire a été le deuxième grief du candidat péquiste. «Ils se disent souverainistes, mais ils divisent le vote», s’est désolé le député qui a estimé qu’en agissant ainsi, Amir Kha- dir et les siens favorisent le Parti libéral. Sur ce point, Mme Bertrand tient à rappel- er à M. Richer que «si René Lévesque avait dit dans les années 60 que ça allait diviser le vote pour le Parti libéral par rapport au Parti national dans le temps de Duplessis, il n’y aurait jamais eu de PQ.» La candidate de Québec solidaire dans Argenteuil se souvi- ent que le Parti québécois aurait fait des merveilles les premières années de sa fon- dation. Elle évoque la protection des travail- leurs qui est une valeur dont les péquistes ne s’occuperaient plus. «Oui nous voulons changer ce pays avec l’indépendance, s’engage Mme Bertrand, et ce ne sera pas basé sur l’avoir, mais sur l’être heureux, l’égalité. On se différencie beaucoup. C’est pour ça qu’on est mal à l’aise actuellement avec le PQ.» Dans ces différents gestes de son adversaire.» Si M. Richer avance qu’il ne comprend pas pourquoi le candidat libéral se présente comme un dirigeant dans le do- maine de l’éducation, celui-ci répond que cela fait 16 ans qu’il est dans le domaine de l’éducation et bientôt sept ans qu’il est à la tête de la Commission scolaire des Af- fluents. «Je suis bel et bien dirigeant. La campagne ne se gagne pas sur des mots, mais sur des actes.» M. St-Denis ajoutequ’il est en campagne pour convaincre les citoyens d’Argenteuil de donner à nouveau le pouvoir à sa formation politique, le Parti libéral, qui, lui, précise-t-il, veut parler d’économie, de création d’emplois, de santé et d’éducation. «C’est de ça que nous on va parler, c’est-à-dire des vraies affaires. Le Parti libéral ne parlera pas de référen- dum. On ne fera pas non plus d’attaques personnelles, car c’est irresponsable. Une campagne électorale devrait se faire dans le respect des individus.»
LACHUTE I L’ouverture officielle du siège de campagne du candidat péquiste dans Argenteuil, Roland Richer, a été aussi l’occasion pour le parlementaire de criti- quer le programme de Québec solidaire. Il a laissé entendre qu’il appréciait le pro- gramme de cette formation politique qu’il serait prêt à endosser dans une certaine mesure. Cependant, le député péquiste relève que les membres de ce parti se contentent de réclamer la redistribution des richesses et oublient qu’il faut la créer. Il dit vouloir leur rappeler qu’on ne peut pas augmenter les services sociaux si on n’augmente pas les fonds devant servir à cette fin. Mais où chercher cet argent se de- mande M. Richer. D’après Clotilde Bertrand, candidate de Québec solidaire dans la circonscription d’Argenteuil, «il faut aller chercher l’argent là où il est, à commencer par les paradis fis- caux.» Elle regrette qu’à part eux, dans cette campagne, aucun parti ne parle des mil- FRÉDÉRIC HOUNTONDJI FREDERIC.HOUNTONDJI@EAP.ON.CA LACHUTE I «Moi, j’ai une campagne électorale. J’ai un plan de match et je n’y dérogerai pas. Jamais je nem’attaquerai à M. Richer, jamais je ne m’attaquerai à aucun candidat, jamais je ne tomberai dans ce genre de bassesse. Je suis un homme respectueux.» C’est en substance ce qu’a déclaré Yves St-Denis, candidat du Parti libéral dans la circonscription d’Argenteuil, invité à réa- gir aux propos tenus par l’un de ses ad- versaires, Roland Richer du Parti québé- cois. M. St-Denis dit regretter que ce derni- er lui prête des intentions: «Si j’ai écris sur mon carton «cessons de parler et agissons», est-ce que j’ai parlé du Forum économique? Il met des intentions sur mes paroles, déplore-t-il. Il y a beaucoup d’autres choses à faire dans une cam- pagne électorale que de commenter les
Photo Frédéric Hountondji
Clotilde Bertrand, candidate deQuébec solidaire dans la circonscription d’Argenteuil
conditions, la candidate invite les citoyens d’Argenteuil à voter pour elle. Par ailleurs, dans son intervention, M.
Richer a remis également en cause une partie du programme de la Coalition avenir Québec.
Les entrepreneurs au local de St-Denis FRÉDÉRIC HOUNTONDJI FREDERIC.HOUNTONDJI@EAP.ON.CA
être réparé en 2016 et les ponceaux dé- fectueux à Wentworth Nord n’ont pas de date prévue pour leur réparation. Il faut qu’il se passe quelque chose, surtout à Saint-Michel», a déclaré Pierre Gagné, propriétaire de l’Excavation Pierre Gagné et Fils à Saint-Michel. M. St-Denis dit qu’il fera de ce dossier une priorité: «On a des dossiers locaux, indique-t-il. Je vais trouver une solution rapide; malheureusement, je ne pour- rais entamer cette solution rapide avec mon gouvernement qu’après le 8 avril.» Il a profité de cette rencontre avec les en- trepreneurs pour lever un coin de voile sur quelques aspects du programme économique du Parti libéral du Québec. Il a annoncé la création de 250 000 emplois sur cinq ans, le rétablissement du Plan Québec des infrastructures, qui, croit-il savoir, aurait permis la réalisation de la bibliothèque de Lachute, la restau- ration de la gare de Lachute, l’autoroute 50 et différentes installations sport- ives et récréatives. Le candidat libéral dans Argenteuil a également évoqué l’implantation d’un crédit d’impôt pour la rénovation domiciliaire. Ce crédit, pré- cise-t-il, est censé permettre aux familles de rehausser la valeur de leur maison et stimuler les entreprises locales.
«M. Richer me prête des intentions», réagit St-Denis
LACHUTE I Yves St-Denis, candidat du Parti libéral dans la circonscription d’Argenteuil, a donné, le jeudi 13 mars à son siège de campagne à Lachute, une conférence de presse au cours de laquelle il a présenté quelques grandes lignes de son programme économique. Il l’a fait en présence d’entrepreneurs qui l’ont sollicité pour trouver une so- lution au problème de transport qu’ils rencontrent. Ils se plaignent que le poids soit revu à la baisse sur certains ponts et ponceaux dans la région de Wentworth Nord et Brownsburg-Chatham; ce qui porterait atteinte au développement de leurs ac- tivités. «Que vous soyez pompiers, liv- reurs de propane, installateurs de fos- ses sceptiques, livreurs de matériaux ou déneigeurs, a souligné M. St-Denis, vous ne pouvez passer sur ces ponts sans être passibles d’amende pouvant atteindre 8000$.» Selon les entrepreneurs, le ministère des Transports resterait sourd à leur ap- pel. «La réponse qu’on a est que le pon- ceau qui est à l’entrée de Saint-Michel et qui se trouve à Brownsburg-Chatham va
Déterminé. « Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis ».
Roland
Argenteuil Richer
Alain Turmel, agent officiel de Roland Richer
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