Carillon_2012_08_29

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Un portrait réel des infrastructures HAWKESBURY | La ville de Hawkesbury procède avec une étude des infrastruc- tures de la municipalité et des utilisations du sol pour le secteur ouest. Le plan directeur comprendra I’historique des refoulements, des bris et des obstruc- tions et identifiera les secteurs probléma- tiques, déterminera les méthodes de réfec- tion ou de réhabilitation des infrastructures et évaluera les coûts de I’ensemble des travaux d’infrastructures qui doivent être entrepris sur une période de 20 ans. jet de développement, la première phase devrait toujours considérer la création d’un système routier qui permettra un dével- oppement accessible sans créer des im- pacts négatifs sur les secteurs adjacents ». Les services d’eau et d’égout :

mesures nécessaires pour permettre la construction à proximité. L’environnement bâti : Le plan officiel de la ville ainsi que son règlement de zonage voit à l’aménagement du territoire. Tout nou- veau développement doit prendre en considération I’environnement existant et aucun impact négatif ne doit être oc- casionné. Les différentes utilisations du sol doivent être dans la mesure du possi- ble conçues de façon à être en harmonie les unes avec les autres. L’objectif d’une étude des infra- structures et des utilisations du sol est d’éviter le développement au compte- goutte, mais plutôt de développer un plan d’ensemble qui saura optimiser les atouts du secteur en tenant compte des particularités du secteur et définir les paramètres de développement ». Mme Belle-Isle propose que cette étude se fasse par étapes : Développer un plan directeur du réseau d’eau et d’égouts; Développer le réseau routier primaire avec les infrastructures nécessaires pour le développement du secteur; Déterminer les façons de financer la construction des artères principales ainsi que la station de pompage et/ou autres infrastructures nécessaires; Impliquer les propriétaires des fonds de terre pour obtenir leurs suggestions sur I’utilisation du sol et voir même sur la circulation interne.

Ce secteur ouest de la ville, étant loin de I’usine d’épuration des eaux usées, néces- site que le réseau d’égouts soit muni de stations de pompage. Ce qui implique que tous les projets de ce secteur doivent être étudiés à savoir si le système actuel est adé- quat ou s’il doit y avoir des stations de pom- page. Solution: planifier I’ensemble des ré- seaux avec la localisation de ladite station permettra un développement adéquat au niveau de I’installation des infrastructures. Les ruisseaux : L’affluent du Ruisseau Hawkesbury qui se déverse dans la rivière des Outaouais est évidement une zone inondable et com- prend un habitat du poisson. Tout ce secteur est une zone environnementale sensible et doit être protégé de tout impact, selon la province, les Comtés unis et le plan officiel de la ville de Hawkesbury. Il est inévitable qu’une route devra traverser ce ruisseau. La construction d’une route impliquera les dif- férents ministères afin de recevoir des certi- ficats d’autorisation et s’assurer que lesdits travaux n’occasionneront pas d’impacts sig- nificatifs. Les pentes instables : Les pentes instables sont un danger public et des études de sol devront être faites afin de déterminer quelles seront les

L e processus, qui fournira un « portrait réel » des installations, est une pre- mière pour la municipalité, a fait savoir l’urbaniste Manon Belle-Isle, qui a présen- té les grandes lignes du plan directeur lors d’une assemblée récente du conseil mu- nicipal. Le projet fait partie de la première étape dans le processus d’aménagement du terri- toire du secteur ouest de la ville. Ce quartier est grand et présente plusieurs problèmes. « La ville n’a jamais eu un plan directeur de ses infrastructures. La superficie de la ville est de 9,46 kilomètres carrés et la den- sité de population est de 1 115,6 personnes au kilomètre carré. La superficie de notre secteur potentiel de développement di- minue et nos infrastructures doivent être adaptées pour accommoder les nouvelles constructions, plus particulièrement dans le secteur ouest de la ville », mentionne-t- elle dans un rapport aux élus. « Notamment, nous avons un secteur in- dustriel/commercial qui est en plein essor. Toutefois, les données que nous avons sur nos infrastructures sont souvent inexactes et il est difficile d’offrir des informations pertinentes dans la réalisation de leur pro- jet, et ce au niveau du génie civil. Un plan directeur nous permettra de gérer les nou- veaux projets et de fournir les informations exactes et à jour. » Un budget de 150 000 $ est réservé pour le plan directeur. L’argent viendra d’une réserve créee pour l’installation des compt- eurs d’eau. HAWKESBURY | Le conseil de Hawkesbury a donné son accord en principe, lundi soir, à un projet de développement d’une par- celle de terrain de 60 acres qui comprend l’ancien site de l’usine Pittsburgh Glass Works. Un site pour un nouveau poste de police fait partie de la proposition du promoteur québécois Jean Massarotto. Il propose un projet de développement commercial sur les terrains situés entre la route 17 et la voie ferrée. À l’est, le site est bordé par le magasin Walmart et à l’ouest, par la rue McGill. Le site comprend les ter- rains de l’ancienne usine Pittsburgh Glass Works. Poste de police? La superficie totale du terrain se chiffre à 2 566 573 pieds carrés. L’ancienne usine couvre plus de 404 000 pieds carrés. « Pour élaborer ce projet d’envergure régionale, nous avons retenu les services de la firme IPSO, spécialisée en urbanisme et design urbain, représenté par M. Pierre Holdrinet, membre de l’Ordre des urban-

Actuellement, dans le secteur à l’est de la rue McGill, il y a environ 100 terrains dis- ponibles pour des maisons unifamiliales et certains lots pour des maisons jumelées. Le secteur à l’ouest de la rue McGill offre 210,52 acres (85 hectares) de terrain pour le développement résidentiel. Par ailleurs, ce secteur représente plus- ieurs défis au niveau du développement. Par exemple, une station de pompage d’égouts est nécessaire et le système routier doit être redéfini. De plus, l’utilisation du sol « doit être planifiée afin de rendre ce secteur viable et en harmonie avec les quartiers existants, et ce tout en tenant compte de l’environnement », a dit l’urbaniste. On retrouve deux ruisseaux importants ainsi que des pentes instables dans ce secteur. La circulation routière : « Plusieurs projets ont été réalisés, et ce par phases. Ce qui en résulte, c’est que le système routier n’a jamais été complété afin d’assurer une bonne circulation. La situation actuelle crée des effets négatifs et irritants puisqu’on y retrouve des projets résidentiels à plus grande densité derrière des projets résidentiels de maisons unifa- miliales. Par exemple, le projet des rues Ma- rio et Jacynthe n’a aucune sortie sur la rue Nelson, ce qui a pour effet que tous les gens circulent par I’avenue Chartrand et la rue Roch pour avoir accès à ce développement. La solution: lors de l’approbation d’un pro- istes du Québec. Pour adapter le projet aux attentes du marché et des différents inter- venants, la firme poursuivra une démarche urbanistique rigoureuse. Au terme du mandat, le plan directeur de développe- ment sera représentatif des contraintes et des potentiels, mais aussi de la réglemen- tation municipale », écrit M. Massarotto dans une lettre à la municipalité. “C’est possible « Notre vision est d’offrir un développe- ment commercial varié, attrayant et com- plémentaire au marché existant. Ainsi, dans la portion ouest du site, près de la rue McGill, nous envisageons l’implantation d’une station-service. Avoisinant celle-ci vers l’est, nous prévoyons l’installation d’un poste de police (OPP). Puis, approximative- ment au centre du site, nous pensons qu’il est possible d’implanter trois concession- naires automobiles. » Finalement, les ter- rains de l’usine offriraient un ensemble commercial rassemblant du commerce, de la restauration et de l’hôtellerie. d’implanter trois concessionnaires automobiles.’’

L’AGRILE DU FRÊNE est en train de tuer des frênes d’un bout à l’autre de l’Ontario. Aidez-nous à protéger ces arbres! La présence de l’agrile du frêne est maintenant confirmée dans la région d’Ottawa-Gatineau ainsi que dans les comtés unis de Leeds-Grenville et de Prescott-Russell. Cet insecte nuisible se propage dans de nouvelles régions par le transport de bois infesté. En vertu d’un arrêté ministériel fédéral, toute personne déplaçant des produits du frêne ou du bois de chauffage à partir de la zone réglementée d’Ottawa-Gatineau et des comtés unis de Leeds-Grenville et de Prescott-Russell, à moins de permission écrite de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, est passible d’une amende ou s’expose à des poursuites judiciaires. NE DÉPLACEZ PAS DE BOIS DE CHAUFFAGE Pour de plus amples renseignements, visitez le site www.inspection.gc.ca/phytoravageurs ou composez le 1-866-463-6017

Projet de développement de 60 acres à Hawkesbury

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