Dakhla dispose d’une impor- tante assiette foncière apparte- nant au domaine privé de l’Etat. Elle est à la disposition des investisseurs à condition qu’ils respectent leurs engagements.
F. N. H. : Qu’en est-il d’El Guergarat et d’El Argoub ? M. M. H. : L’Agence urbaine est là aussi pour observer la dynamique des terri- toires afin de mieux les accompagner par l’anticipation et l’encadrement de cette dynamique. Dans cet esprit, l’agence a commandité une étude pour l’élaboration du plan de développe- ment du centre d’El Guerguarat, et ce dans l’objectif d’accompagner la dyna- mique de développement particulière que connait ce centre depuis quelques temps. C’est le cas également d’autres sites, notamment Taouarta, le centre PK 40 et le centre de Bir Gandouz. Vient également la zone du nouveau port Dakhla Atlantique avec son pro- jet de plan d’aménagement, nouvelle génération. Le nouveau port couvre une zone portuaire de 650 ha adossée à une zone logistique de 1.000 ha. Le projet de plan d’aménagement de la zone limitrophe au port, qui couvrira une superficie qui dépasse 6.000 ha, vient accompagner cette infrastructure de taille en proposant l’aménagement d’un espace suffisant à même de répondre aux besoins futurs en termes d’habitat, d’équipements et de services. Outre les documents de planification et la collecte des données pour faciliter et éclairer la prise de décision au niveau du territoire, l’Agence urbaine élabore
ou participe à la préparation d’études spécifiques. Et ce, soit pour améliorer le paysage urbain, concevoir des plans d’actions pour des secteurs d’activités donnés, diversifier l’offre territoriale et/ou décliner des stratégies d’inter- vention pour améliorer l’attractivité de la région et apporter les réponses adéquates aux attentes de la popu- lation et des investisseurs. C’est le cas aujourd’hui pour la commune d’El Argoub qui fait l’objet d’aménagement d’une zone de 50 ha dont la voca- tion est majoritairement touristique. Également, le site de Taouarta qui fait l’objet d’aménagement d’un pôle urbain sur une superficie de 600 ha. L’encouragement de l’investissement a certes besoin de la bonne gouver- nance, notamment la transparence, la simplification et l’assouplissement des procédures d’octroi des différentes autorisations, mais il a surtout besoin d’espaces aménagés qui répondent aux attentes et aux besoins des inves- tisseurs. Il a autant besoin de tout un écosystème : main-d’œuvre qualifiée, accessibilité aux marchés …, etc. Pour résumer, l’agence urbaine est aujourd’hui au cœur du développe- ment du territoire. Elle est également la seule entité à l’échelle du territoire qui soit pérenne et qui dispose de toutes les données et informations qui concernent le territoire relevant
de son ressort. Cela, sans parler des autres métiers qui relèvent de l’éduca- tion civique que les agences urbaines doivent honorer. F. N. H. : Quid de l’aspect écologique dans l’élaboration des documents d’ur- banisme ? M. M. H. : La région de Dakhla-Oued Ed-Dahab est l’une des régions les mieux dotées en matière d’études. La Baie de Dakhla dispose d’une étude de vulnérabilité dont les recommanda- tions sont prises en considération lors de l’instruction des dossiers d’autori- sation de nouveaux projets. Le respect de l’environnement fait partie des priorités de tous les partenaires. La ville de Dakhla est la première ville de notre pays à être dotée d’une étude écocité, comme la ville de Benslimane, et dont la mise en œuvre a fait l’objet de signatures d’une convention entre la ministre de l’Aménagement du ter- ritoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, la commune
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La région a pris en charge l’aménagement d’une zone de 50 ha dont la vocation est majoritairement touristique.
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FINANCES NEWS HEBDO [ HORS-SÉRIE N°41 ]
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