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SOCIÉTÉ
FINANCES NEWS HEBDO
JEUDI 10 MARS 2022
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plus de responsabilités et les assument avec brio. Les réussites au féminin sont de plus en plus nombreuses. Toutefois, un cer- tain nombre d’insuffisances persiste. Des fillettes qui n’ont pas accès à l’éducation
qui, pourtant, est leur seule voie vers l'éman- cipation. Des femmes qui travaillent en étant moins bien payées que les hommes à rende- ment égal… Des injus-
Mes écrits sont une manière d’inviter à réfléchir sur des thèmes relatifs à notre marocanité commune.
tices désolantes ! Aussi, les femmes sont encore bien souvent dans l’ombre, limitées à des rôles sociaux restreints et ont moins facilement la possibilité de s’exprimer. F.N.H. : Comment peut-on chan- ger cette image réductrice que la société a parfois de la femme ? Et quel message essayez-vous de transmettre à travers vos écrits ? Pr I. H. : Voyez-vous, mes romans dépeignent toujours des profils de femmes combatives de différentes classes sociales, dont les destins s’entremêlent souvent de manière très inattendue porteuses d’es- poir. Je dirais que le message clé qui traverse mes écrits est que la femme marocaine a beaucoup de mérite et a tellement à donner à la société, pour peu qu’elle en ait l’occasion. Mes livres sont, somme toute, un hommage à la femme maro- caine, courageuse et déterminée, qui sait garder la tête hors de l’eau en dépit de l’adversité absolue. Partant de cette idée, j’essaie de raconter les histoires de ces femmes, mettre de la lumière sur leurs vécus, leurs contraintes, les pressions qu’elles subissent. J’en fais souvent des personnages principaux : une manière, un tant soit peu de leur donner la parole et de contribuer à une prise de conscience quant à leur condition. F.N.H. : Un long chemin a été par- couru par nos ainées en matière de droits des femmes. Pour autant, des efforts restent à faire. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes marocaines à l’occasion de la Journée du 8 mars ? Pr I. H. : Il reste des efforts à faire, comme vous dites, en dépit de tout ce qui a été accompli. Mon conseil aux femmes maro- caines est le suivant : « Instruisez-vous et croyez en vous ! Donnez-vous les moyens de réussir, car chaque personne possède ses propres potentiels qu’il faudra savoir
associés à un mauvais pronostic chez nos patients. Par ailleurs, la transplantation rénale, qui est le traitement idéal de l’insuffisance rénale chronique terminale, demeure en deçà des besoins en dépit des efforts déployés pour la promouvoir, étant donné qu’elle est tributaire du don volontaire de rein. Ce dernier requiert une sensibilisation plus large et régulière du grand public afin d’informer les citoyens sur l’intérêt de cette méthode thérapeutique et encourager le don intrafamilial et aussi après le décès (cas des donneurs en mort encéphalique). C’est pour ces raisons que la Journée mondiale du rein, célébrée annuellement le deuxième jeudi du mois de mars, est un événement majeur pour la communauté néphrologique. Elle a pour objet de mettre la lumière sur cet organe, sensibiliser sur le fardeau des maladies rénales et des défis des traitements de suppléance. F.N.H. : Vous avez sorti plusieurs romans à succès. Donnez-nous quelques bribes de votre prochain livre ? Pr I. H. : Effectivement, je suis sur un nouveau roman dont l’écriture me pro- cure, comme à l’accoutumée, beaucoup de plaisir. Je continue à écrire avec le même enthousiasme et la même joie de mon ado- lescence, fidèle à mes thématiques sociales marocaines, avec les femmes comme per- sonnages principaux. Le roman à paraître dans les prochains mois est une histoire saupoudrée de suspense, qui traite les maux de notre société contemporaine de manière frontale ou subtile au gré des cha- pitres. Je laisserai comme d’habitude à mes lecteurs le plaisir de le découvrir au moment opportun. ◆
exploiter, rentabiliser pour en tirer le meil- leur. Ne vous confortez surtout pas dans des attitudes victimaires; la vie est une série d’épreuves, c’est ce qui la rend intéres- sante, et il y a toujours moyen de s’en sortir. Ce n’est certes pas facile ! Mais, ce qui est certain, c’est que l’effort, le travail et la persévérance finissent toujours par porter leurs fruits. Entourez-vous de personnes qui vous donnent une bonne opinion de vous- même. Personne n’est parfait et on n’est pas supposé l’être. Il y aura toujours des hauts et des bas, mais il n’y a pas d’échecs, il n’y a que des leçons. Ayez des objectifs clairs, armez-vous de motivation, de cou- rage et de détermination. Et quelle que soit la difficulté, ne baissez surtout pas les bras, avancez, l’essentiel est de continuer d’avancer… ». F.N.H. : Cette double casquette d’écrivaine et de néphrologue nous interpelle pour mettre en relief la Journée mondiale du rein, célé- brée le 10 mars. A cet effet, et en tenant compte de la pandémie, quel constat faites-vous aujourd’hui de la maladie rénale au Maroc ? Pr I. H. : Au Maroc, comme partout dans le monde, le nombre de sujets atteints de maladie rénale chronique est en constante augmentation. Pus de 33.000 patients sont actuellement traités par hémodialyse, et ce chiffre augmente quotidiennement. Il repré- sente un véritable défi pour notre système de santé. De plus, la mortalité chez les patients dialy- sés a particulièrement augmenté ces deux dernières années du fait de la pandémie de la Covid-19, étant donné la prévalence des comorbidités telles les complications cardiovasculaires et le diabète, qui sont
Le Maroc a connu à travers la
Moudawana une réforme sans pré- cédent, qui a pour but de consa- crer l’éga- lité homme- femme et améliorer le droit des femmes au sein de la cel- lule familiale.
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