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Portrait d’un jeune qui croque dans la vie

ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca

Depuis trois ans, Pierre-Luc Byham est le directeur général de la Fondation de l’Hôpital Général de Hawkesbury. Une fondation qui vise à l’amélioration et au développement de l’HGH, que Pierre-Luc Byham défend et s’attache à promouvoir. Le jeune homme de 28 ans est né à Vankleek Hill. Il y vit d’ailleurs avec sa conjointe, qui elle, travaille au sein d’un organisme social. Il connaît bien la région et reste engagé auprès de la jeune communauté. « En plus de mon métier de directeur général de la Fondation de l’HGH, j’aime faire du bénévolat au sein de la collectivité. Je suis présentement membre du conseil d’administration de la Caisse populaire de Hawkesbury. Jeme suis récemment joint au Club Richelieu dont la vocation est d’aider la jeunesse à l’intérieur de la communauté », a expliqu é M. Byham. Avec une de ses amies, Pierre Luc Byham organise des conférences en français à la Galerie Arbor de Vankleek Hill, une fois par semaine. Les sujets abordés lors de ces rencontres sont divers, tels que l’autisme et l’entrepreneuriat. Le souhait du jeune homme est de rassembler la jeunesse et d’échanger sur différentes réalités en français. « Cette série de conférences existe depuis 21 ans en anglais. On voulait ajouter le côté francophone. On voulait que ces deux cultures se croisent », a expliquéM. Byham. Un jeune homme engagé dans les collectes de fonds Pierre Luc Byhama été scolarisé à l’École secondaire catholique de Hawkesbury. Il a ensuite pris la direction d’Ottawa pour obte- nir un baccalauréat en communications. Pendant ses études, il a effectué des collectes de fonds à plusieurs reprises. « Au cours de mes études secondaires, j’étais le responsable des collectes de fonds. On a fait des dons à différents organismes et j’ai été bénévole dans un téléthon, pour une autre organisation à Ottawa », a-t-il ajouté. Ses premiers pas professionnels, il les a donc faits à Ottawa dans une fondation. « J’ai commencé à avoir la piqûre des collectes de fonds et quand j’ai vu l’impact que les résultats avaient sur une communauté, tout cela m’a plu », a expliqué M. Byham. Mais l’envie de retourner vivre en région le rattrape. Il décide donc de postuler à une offre d’emploi de la Fondation de l’HGH. « Je ne peux pas dire que j’étais très heureux en ville. Je préfère la campagne, ma régionme manquait et c’était important pour moi de revenir dans mon coin de pays. Un poste d‘agent de développement était affiché pour la fondation. Je me suis essayé, j’ai eu le poste », a-t-il rappelé, sourire en coin. Une première expérience dans le do- maine de la collecte de fonds, qui touchait le secteur médical, lui confirmait qu’il avait trouvé ce qu’il voulait faire de sa vie.

Ici, Pierre Luc Byham à la Fondation de L’HGH —photo Élise Merlin

« Ce n’était pas la santé au début. J’avais une vocation plus culturelle. J’organisais des évènements plus culturels. C’est vraiment en travaillant ici que je me suis découvert une passion pour tout ce qui est système hos- pitalier et santé », a commenté M. Byham. Cela fait désormais cinq ans qu’il travaille pour la fondation. Il y a trois ans, il a été nommé directeur général. Son rôle consiste à gérer les cam- pagnes de financement de l’hôpital, comme Accès 2018, qui a pour mandat de récolter des fonds afin d’acheter plusieurs appareils de haute définition pour l’hôpital, tel un appareil de résonnance magnétique. Il a aussi la tâche d’organiser des évènements. « Nous avons des tournois de golf et la communauté se joint à la cause en organi- sant des dégustations de vins et fromages, une soirée tapis rouge ainsi que le téléthon. Je dois promouvoir l’hôpital au maximum, c’est pour la bonne cause et çame plaît beau- coup, a-t-il fait valoir. J’avais 24 ans quand j’ai accepté le poste de directeur. Je me suis inscrit à temps partiel au programme de gestion des affaires de l’Université d’Ottawa, pour progresser encore plus. J’aurai fini au courant de 2018. C’est un beau défi. » Pierre Luc Byham se passionne de sports équestres, et ce, depuis l’âge de sept ans. Ses parents sont tous deux enseignants. Il a une sœur qui est en 3e année demédecine. « Mes parents étaient enseignants et ils nous ont transmis l’amour de la langue et de la culture françaises. Je suis également très fier du parcours dema sœur. Je suis vraiment heureux dans la vie. J’aime aider les jeunes à aller plus loin dans leurs passions et leurs rêve s » , conclut-il.

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Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le vendredi 3 mars 2017

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