Carillon_2017_03_30

Yves Berthiaume, l'homme, le père et le bon vivant

ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca

Le bénévolat Yves Berthiaume est engagé depuis l’âge de 18 ans dans le domaine du bénévolat. Aussi bien au niveau sportif, où il a fait partie de la ligue de ballemolle, il a aussi eu le rôle de président du club de hockey. Il a joint le Club Optimiste à ce même âge pour enfin atteindre, quelques années plus tard, le titre de président de ce club très populaire. « L’hôpital me tient aussi très à cœur, je fais souvent des dons. On avait créé un groupe de deuil avec l’hôpital. Nous avons aussi fait des dons pour la banque alimentaire et la Place des pionniers. C’est important, car ce sont des organisations qui travaillent bénévolement. Aujourd’hui ce n’est pas évident, il faut choisir nos organi- sations », a souligné M. Berthiaume. Un grand-père attentionné M. Berthiaume est père de trois filles : Lysane, enseignante, Maryline qui travaille avec lui à la maison funéraire,et Catherine qui est infirmière. Elles sont sa fierté. « J’ai une fille qui met aumonde, une autre qui est enseignante, donc qui les éduque, et une dernière qui va prendre soin des gens à leur mort. Vous voyez, c’est le cycle de la vie », a-t-il lancé, à la blague. L’homme d’affaires est aussi grand-père de deux petits garçons et de deux petites filles. Il aime passer du temps avec les siens quand il ne travaille pas. « Ce sont des choses que je n’ai pas eu la chance d’avoir étant donné que mon père est parti trop tôt. Lorsque je passe du temps avecmes petits- enfants, ma femmeme demande souvent qui est l’enfant entre eux et moi », a-t-il ajouté, sourire aux lèvres. Yves Berthiaume connaît son épouse Ginette depuis la septième année. Ils se sont rencontrés à l’âge de 13 ans à l’école Paul VI et ne se sont plus jamais quittés.

Yves Berthiaume est bien connu de la population, de par son engagement com- munautaire et son métier, mais aussi par l’histoire de cette grande famille bien connue de la région. Yves Berthiaume n’a rien de sinistre, c’est plutôt un bon vivant qui croque la vie ! Depuis plusieurs années maintenant, il tient lamaison funéraire familiale avec un sens de l’empathie et de l’écoute envers les familles endeuillées. Ce récent sexagénaire est né le 25 janvier 1957 à Hawkesbury et est le qua- trième d’une famille de six enfants : René, Noël, Élise, Yves, Rock et Robert, surnommé le grand bébé. Yves Berthiaume garde en lui de très bons souvenirs de sa jeunesse, mais aussi la bles- sure et la tristesse face au décès de son père parti trop vite. « J’ai perdu mon père à l’âge de 12 ans. Tu perds unmodèle, tu passes par une phase de frustration. Celam’a beaucoup manqué dans ma jeunesse, il n’était pas àma graduation ou àmonmariage par exemple, a expliquéM. Berthiaume. On avait des oncles, mais ce n’est pas pareil. Ma mère était très occupée. Elle est devenue, à 36 ans, veuve avec six enfants et deux commerces à gérer. » C’est donc très jeune queM. Berthiaume ainsi que ses frères et sœurs ont dûmettre la main à la pâte afin d’aider leur mère. « Elle essayait de nous faire vivre, ce qui n’était pas évident avec six enfants. Du coup, très jeunes on a dû l’aider à travailler. Ma mère nous sortait de l’école quand elle avait besoin de nous au travail. On faisait le ménage, on l’aidait à organiser les évènements. Si je suis qui je suis aujourd’hui, c’est à cause de ça. J’ai développé l’instinct de survie, tu dois te gérer seul », a-t-il poursuivi.

Yves Berthiaume a fêté, cette année, ses 60 ans —photo Élise Merlin

« Nous adorons passer du bon temps avec des amis sur le bateau, nous avons beaucoup voyagé, ma femme et moi, et surtout quand j’étais président du Club Optimiste. Nous avons pris 174 fois l’avion en une année. On a beaucoup voyagé personnellement et à travers les Optimistes », a précisé M. Berthiaume. C’est d’ailleurs vers la Jamaïque qu’il s’envolera dans les prochains jours,

avec sa femme et d’autres couples qui, eux aussi, se sont rencontrés au secondaire. Yves Berthiaume vit sa vie à fond, il en profite chaque jour. « On vit la mort tous les jours, on profite de la vie chaque jour. Il ne faut pas seulement vivre avec des rêves, il faut les vivre, voilà ma philosophie de vie », a confié en terminant M. Berthiaume.

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Ci-dessus, dans son bureau de la maison funéraire Berthiaume à Hawkesbury —photo Élise Merlin

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Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le jeudi 30 mars 2017

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