Carillon_2018_05_17

LES VINS ROSÉS, C’EST BON TOUTE L’ANNÉE !

ALIMENTATION

Est-ce vrai que le rosé est fait par coupage, c’est-à-dire enmélangeant du vin rouge et blanc ? La réponse est que oui, malheu- reusement cette méthode a déjà existé dans le passé, mais elle est strictement interdite en Europe, sauf dans la région de Champagne, depuis le décret français du 4 mai 2012. Toute personne prise en faute est passible d’une amende sévère. Avant d’expliquer les deux méthodes, il est important de préciser qu’il existe des raisins rouges dont la pulpe (l’intérieur) est blanche, le pinot noir par exemple, et des raisins rouges dont la pulpe est rouge : le cabernet-sauvignon. Le premier type de raisin est utilisé dans la méthode par macération ou pression, c’est-à-dire qu’onmet les raisins dans une cuve pour une période de 24 heures. Ceux- ci éclatent sous la pression. Le jus blanc prendra la couleur venant de la peau. Par la suite, on extrait le vin. La deuxième méthode qu’on appelle la saignée utilise les raisins à pulpe rouge. En réalité, le pro- ducteur voulant produire un vin rouge va soutirer du jus de macération après une période allant de 12 à 24 heures. Le vin sera plus foncé et donc plus goûteux. Enfin, les rosés sont des vins pouvant se marier avec plusieurs mets. N’ayez pas peur d’expérimenter.

FRANÇOIS LEMIEUX COLLABORATION SPÉCIALE

Avec l’arrivée de l’été, nous avons l’impression que les vins rosés remplissent davantage les tablettes de la LCBOet ce n’est pas faux de le croire. Plusieurs consommateurs y voient un vin sucré qui se boit sur la terrasse, mais ce n’est vrai qu’en partie. En réalité, la LCBOa classé en trois styles ces vins rosés qui sont fabriqués selon deux méthodes. Afin de faciliter la compréhension, cette classification est faite en fonction du taux de sucre qu’on retrouve dans les bouteilles. Le premier style est : mi-corsé et sec avec un taux de sucre approximatif allant de 2 grammes par litre (g/l) à 10 g/l. Ces vins seront délicieux avec la viande blanche (poulet, porc) grillée ou rôtie. Le deuxième style est le gouleyant et fruité : le taux de sucre est d’environ 11 g/l à 25 g/l. Excellent choix pour les poissons sur le BBQ et enfin, le souple et demi-sec avec un taux d’environ 25 g/l à 40 g/l. Ces vins seront excellents avec un dessert aux fruits ou une crème chantilly.

Né d’une race FIÈRE DEYOUNG

La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, rend hommage aux familles DeYoung des états de New York et de la Virginie-Occidentale, apparentées aux familles Tittley, Langlois et Bédard de notre région. Le premier ancêtre à s’établir en Nouvelle-France est Jean Guyon, fils de Jacques et Marie Huet, baptisé le 18 septembre 1592 à Saint-Aubin de Tourouvre, époux de Mathurine Robin, Ils ont dix enfants, sept garçons et trois filles, nés à Saint-Jean de Mortagne et Québec entre septembre 1617 et décembre 1639. Jean Guyon est engagé par Robert Giffard pour une période de trois ans et arrive à Québec avec sa famille en juin 1634. De profession, il était maître maçon. Le 14 mai 1663, il rédige son testament devant le notaire Guillaume Audouart. Il décède à Beauport, le 30 mai 1663 à 70 ans. Jean Guyon et Mathurine Robin sont les ancêtres des familles Guyon, Dion, Yon et DeYoung du Canada et des États-Unis. Cette chronique généalogique illustre bien le changement du patronyme au fil du temps, passant de Guyon à Dion et à DeYoung, en Ontario. À noter que Rose Langlois, mentionnée à la 8e génération, est la nièce de Martin Tittley et Marie-Reine Langlois. GÉNÉRATIONS 11e JerryWilliam DeYoung (1924-1965) – Vera Kidd (1922-2014), fille de ClarenceWingo Kidd et Mary Isabell Marshall m. vers 1945 à Huntington, comté de Cabell, Virginie-Occidentale, États-Unis 10e Jeremiah DeYoung (1894-1970) – Blanche Theresa Loucks (1894-1984), fille deWilbert Loucks et Abbie Thomas m. le 1921-06-15, Theresa, comté de Jefferson, NewYork, États-Unis 9e William François DeYoung (1863-1954) – Ida Sophia Evans (1864-1930), fille deWilliam Evans et Mariette Tucker m. le 1885-05-06 à Clayton, comté de Jefferson, NewYork, États-Unis 8e Charles DeYoung (1835-1883) – Catherine Geroir (Girouard) (1839-1925), fille de Louis Girouard et M. Rose Hamilton deWilliamstown, Ont. m. le 1856-09-22 en la paroisse Saint Francis Xavier, Brockville, Ont. 7e Charles Dion III (1812-1857), journalier, veuf de Zoé Billet – Josephte Billet, sœur de Zoé, fille de Pierre, journalier, et Scholastique Labranche m. le 1835-10-28 en la paroisse Notre-Dame, Montréal, Qc 6e François Dion, charpentier, veuf de M. Angélique Maurice/Lafantaisie en 1res noces et de Radégonde Lenoir en 2es noces – Marie Anne Poirier, fille de Charles, cult., et Marguerite Dumouchel m. le 1806-09-01 en la paroisse Notre-Dame, Montréal, Qc 5e Pierre Dion – Isabelle Alère fille de Joseph et Charlotte Renaut m. le 1761-02-02 à Saint- Étienne-de-Beaumont, cté de Bellechasse, Qc 4e François Guyon – Marguerite Lessart, fille d’Étienne et Marie Poulin m. le 1723-11-03 à Sainte- Anne-de-Beaupré, cté Montmorency, N.-F. 3e Claude Guion – Marie Madeleine Lehoux, fille de Jean et Élisabeth Drugeon m. le 1688-04-26 en la paroisse Sainte-Famille de l’Isle-d’Orléans, Nouvelle-France 2e Claude Guyon – Caterine Colin, fille de Jacques et Magdelaine de Bobuse m. le 1655-02-07 à Québec, Nouvelle-France 1re Jean Guyon – Mathurine Robin, fille d’Eustache Robin et Mathurine Avrard m. le 2 juin 1615 en la paroisse Saint-Jean de Mortagne, Perche, France Les noms sont ceux qui paraissent dans les actes eux-mêmes – En cas de différence entre l’inscription et la signature, préséance est donnée à la signature. Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Jean et Mathurine fondent leur foyer ? « En 1611, un an après avoir envoyé Étienne Brûlé vers l'ouest en éclaireur, il confie un autre jeune interprète, Nicolas de Vignau, aux Algonquins de l'Outaouais, avec des directives précises sur ce qu'il doit observer. De retour de ce séjour, l'interprète affirme s'être rendu à la mer du Nord (baie d'Hudson). Sur la foi de ce témoignage, Champlain entreprend en 1613 un voyage qui s'arrête toutefois à l'île des Allumettes, dans la rivière des Outaouais. Deux ans plus tard, en 1615, il reprend la route de l'Outaouais, qui le mène cette fois au coeur de la Huronie. Champlain ayant rédigé et publié des récits de ses voyages, ces expéditions sont d'un grand intérêt pour l'histoire de l'Ontario. Les récits qu'en fait Champlain nous révèlent les premières descriptions par un Européen d'un territoire faisant partie de l'Ontario actuel. 1 » Collaborateur : Jean-Claude Lalonde 1 http://crccf.uottawa.ca/passeport/I/IA1a/IA1a03.html

S’OCCUPER DE NOTRE MÈRE, LA TERRE

Les élèves de l’École secondaire publique Le Sommet ont profité d’une journée ensoleillée, au début du mois de mai, pour ramasser les ordures dans les fossés et sur certaines rues de Hawkesbury. L’activité du 2 mai faisait partie d’un des nombreux projets d’école en l’honneur du Jour de la Terre, qui a eu lieu le mois dernier. Des élèves des 7 e , 8 e et 9 e années, soit 140 au total, ont participé à la collecte des détritus. L’école a également un projet de compost en cours dans le cadre de l’hommage à la Journée de la Terre et de nombreux étudiants s’occupent de plants de tomates qui poussent dans de petits jardins vitrés. —photo Gregg Chamberlain

Le Conseil d’administration du Centre Moi j’apprends tient à remercier sincèrement toutes les personnes qui ont contribué et ont participé aux célébrations de notre 30 e anniversaire.

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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