Carillon_2012_09_26

COMMUNAUTÉ

editionap.ca

« Entendre changer cette situation » Face à la maladie mentale

Les Scouts risquent de disparaître

« C’est plate. » Nous entendons souvent ce commentaire des jeunes.

Les personnes atteintes de maladie men- tale sont pauvres et/ou moins intelligentes . De nombreuses études démontrent que la plupart des malades mentaux sont dotés d’une intelligence moyenne ou supérieure à la moyenne. La maladie mentale, comme la maladie physique, peut toucher n’im- porte qui, peu importe le niveau d’intelli- gence, de classe sociale ou de revenu. La maladie mentale est causée par une faiblesse personnelle. Une maladie mentale n’est pas un défaut de caractère. C’est une maladie, et elle n’a rien à voir avec une fai- blesse ou un manque de volonté. Bien que les personnes atteintes de maladie mentale jouent un rôle important dans leur propre rétablissement, elles n’ont pas choisi de tomber malade et elles ne doivent pas être jugées comme paresseuses parce qu’il leur est impossible de s’en sortir en claquant des doigts. La maladie mentale est un trouble unique et rare. Il ne s’agit pas d’une seule maladie. La maladie mentale regroupe plutôt un grand nombre de troubles. L’anxiété, la dé- pression, la schizophrénie, les troubles de la personnalité, les troubles de l’alimenta- tion et les troubles organiques du cerveau peuvent causer à des milliers de Canadiens bien de la misère, des pleurs et la perte de nombreuses opportunités. La maladie mentale ne connaît pas de frontières; elle touche quiconque peu im- porte l’âge, la culture, le revenu et l’éducation.

C’est souvent difficile de capter et de garder l’attention des enfants. Aujourd’hui, la tâche est extrêmement difficile quand nous tentons de les intéresser à une activité qui n’implique pas un appareil sophistiqué. C’est une raison pour laquelle les organismes bien établis luttent contre l’apathie et ont des difficultés dans leurs campagnes de recrutement. Et c’est la raison pour laquelle les organismes comme le 9e groupe scout de Hawkesbury risquent de disparaître bientôt. Le groupe local reflète un problème qui trouble le mouvement scout national depuis plusieurs décennies. Depuis 1965, le nombre de jeunes inscrits à travers le pays a chuté d’une façon drama- tique, de 286 414 à 76 000, une baisse de 75 pour cent. En effet, si la tendance se maintient, Scouts Canada, qui existe depuis 1907, n’aura plus de membres d’ici 2017. Selon le site web de l’organisme : « Scouts Canada est une des plus importantes organisa- tions pour les jeunes au pays. Depuis ses débuts il y a plus de 100 ans, l’organisation a fait découvrir à plus de 17 millions de jeunes Canadiens un monde d’aventures, de plein air et d’amitié. Les scouts vivent des aventures amusantes et des expériences uniques. Tout au long de leur parcours, ils deviennent des personnes débrouillardes, confiantes et polyva- lentes, bien préparées à la réussite. Le scoutisme t’offre tout un monde où il t’est possible de faire ressortir le meilleur de toi-même et des autres. Nous travaillons constamment à l’élaboration de programmes de qualité supérieure qui t’offrent des occasions uniques. Nos programmes sont offerts toute l’année et te proposent des aventures dont tu te souvien- dras toute ta vie. » Toutefois, Scouts Canada faisait les manchettes dernièrement à cause de la façon dont les cas d’agressions sexuelles sur des enfants et des jeunes gens ont été traités par le passé. Une étude de tous les dossiers de suspension ou de renvoi de dirigeants scouts en lien avec des affaires d’agressions sexuelles, au cours des 60 dernières années, n’a révélé au- cune intention systémique d’effacer ou de cacher des incidents de mauvais traitements. Mais, dans 65 cas, le personnel ou les bénévoles des scouts n’auraient pas alerté les autorités au sujet d’allégations d’agressions sexuelles. Dans 73 pour cent des dossiers, les autorités avaient été mises au courant des incidents de mauvais traitements par Scouts Canada. Avant 1992, cette moyenne était de 65 pour cent et, depuis 1992, elle est de 85 pour cent. « Scouts Canada tient à demeurer une figure de proue en matière de sécurité des en- fants et des jeunes », a affirmé Steve Kent, le commissaire en chef et président du conseil des gouverneurs. « Scouts Canada reconnaît ses erreurs passées et compte bien en tirer des leçons et continuer de rester vigilant. Pour respecter les attentes d’aujourd’hui et anticiper celles de demain, Scouts Canada entend revitaliser sa culture de la sécurité et tente de la ren- forcer à tous les niveaux de l’organisation à l’échelle du pays ». Les scandales n’ont pas aidé la réputation d’un mouvement qui déjà était associé à des valeurs louables. Malgré ces lacunes, il faut dire que le mouvement a beaucoup à offrir. Le scoutisme était une tradition forte dans la région. Selon le groupe local : « Depuis sa fondation en 1943, le mouvement scout de Hawkes- bury a vu des centaines d’hommes et de femmes de tous les milieux s’engager afin d’assurer l’encadrement nécessaire pour faire vivre à la jeunesse locale la proposition éducative qu’offre le scoutisme. Ces 69 dernières années, des milliers de jeunes ont ainsi pu vivre cette aventure et acquérir des valeurs qui ont fait d’eux des leaders de la com- munauté ». Par ailleurs, l’avenir est sombre pour les scouts francophones de Hawkesbury. Pour la deuxième fois en deux ans, le conseil d’administration a tout dernièrement lancé un appel pour du sang neuf. Une vingtaine de personnes ont assisté à l’assemblée annuelle du mouvement le 10 septembre. Malheureusement, les postes au sein du con- seil d’administration sont demeurés vacants alors que personne n’a proposé de candi- datures. Le manque d’intérêt n’est pas une surprise. Depuis cinq ans, la léthargie est devenue critique. Le groupe de scouts de Hawkesbury se limitait à environ une douzaine d’enfants. Il y avait plus d’adultes impliqués que d’enfants. Maintenant, le groupe ne sera pas géré par un comité local. Le groupe sera mis en tu- telle pour une durée minimum d’un an; le district d’Ottawa gèrera les avoirs du groupe. Lors de l’assemblée annuelle, les gens ont discuté des raisons pour le dilemme actuel. Les scouts ne sont pas modernes, ils ne sont plus pertinents dans les vies des jeunes. Les jeunes sont branchés aux ordinateurs, ils aiment les jeux vidéo, les média sociaux. Est-ce que c’est le début de la fin pour les scouts à Hawkesbury? C’est toujours possible que des personnes puissent être trouvées afin de redonner vie à l’organisme. Comme de raison, il faut des nouvelles idées et de la nouvelle énergie. « Il y a plusieurs raisons qui expliquent le déclin des jeunes dans le scoutisme. À la base, je crois que c’est parce qu’on n’est pas à l’écoute des jeunes. Le scoutisme, c’est pour les jeunes et par les jeunes », a fait remarquer Philippe Labre, qui a agi dix ans comme prési- dent et 25 ans comme animateur scout. Les temps ont changé. Le défi pour le mouvement scout est d’évoluer avant qu’il soit trop tard.

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HAWKESBURY | La communauté est invi- tée à se joindre à la marche qui aura lieu mardi le 2 octobre à 11 h, à partir du Cen- tre Oasis, 21, rue Nelson Est à Hawkesbury. L’activité est organisée par l’Association canadienne pour la santé mentale afin de marquer la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales. Pour inscription ou en savoir davantage, composez le 613 632-4924 ou 1 800 493- 8271. La Semaine de sensibilisation aux mala- dies mentales est une campagne annuelle nationale de promotion qui a pour objectif de faire connaître les maladies mentales. Le thème de la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales de cette année, qui se déroule du 30 septembre au 6 octobre, est «Face à la maladie mentale – entendre changer cette situation ». De nombreuxmythes existent à l’égard de la maladie mentale. Ces malentendus em- pêchent les gens d’aller chercher et d’obte- nir l’aide dont ils ont tant besoin. Nous pou- vons avoir un impact positif auprès de ces quelques 6 millions de Canadiens atteints par la maladie mentale. Voici quelques-uns des mythes les plus communs, et quelques vérités :

Ma place, mon avenir! L’ORIGNAL | En ce début d’année scolaire, le Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO) a dévoilé son nouveau Plan stratégique « Ma place, mon avenir ». Couvrant la période de septembre 2012 à juin 2016, le nouveau Plan stratégique du CSDCEO comprend deux axes : la réussite et la vitalité. Par la suite, quatre objectifs ont été déterminés afin d’atteindre les axes, soit l’engagement, le climat, la rétention, le recrute- ment et le rayonnement, ainsi que le rapport positif à la foi et à la langue. Au cours des prochaines semaines, toutes les écoles et tous les services du CSDCEO établiront leur plan d’action respectif qui comprendra des activités qui permettront d’at- teindre ces objectifs stratégiques. « Les stratégies mises de l’avant dans les plans d’action du Conseil, des services et des écoles nous permettront d’atteindre nos objectifs stratégiques. Ceux-ci incluent des pistes concrètes qui démontrent la mise en valeur de la construction identitaire des élèves en maximisant le leadership de l’ensemble de notre communauté scolaire. », d’expliquer Mme Céline Cadieux, directrice de l’éducation et secrétaire.

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Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , directeur des ventes, yvan@eap.on.ca

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec # convention : 0040012398 Gilles Normand , dir. de production et de la distribution, gilles.normand@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir. de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle/News : nouvelles@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

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