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Des cabanes dans la baie de Carillon cette semaine
STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca
L’attente est parfois longue!
La température douce et la pluie ont retar- dé la saison de pêche sur la glace, mais les cabanes devraient enfin faire leur entrée
dans la baie de Carillon cette semaine. « Il n’y a rien d’alarmant et jeme rappelle d’avoir déjà ouvert le 18 janvier il y a 3-4 ans, a indiqué le propriétaire du Centre de pêche sur glace, Daniel Giroux. C’est sûr que nous sommes en retard d’environ une semaine, mais je pense bien pouvoir sortir le village de cabanes ce samedi. En ce moment (11 jan- vier), nous avons un bon quatre pouces de glace noire et les gens peuvent aller pêcher à pied. » La baie de Carillon est depuis longtemps l’endroit de prédilection pour les pêcheurs de la région, sa situation géographique créant une abondance de poissons tout en protégeant les pêcheurs du grand froid et des soubresauts de la nature. « Un point positif au temps chaud est que l’eau est très haute, ce qui veut dire que la pêche va être bonne, a rajouté Daniel Giroux. Les menés sont arrivés et des pêcheurs y vont à pied. La pêche est commencée. » De l’autre côté de la rive, la pluie du 10 jan- vier en a découragé certains qui reviennent bredouille après s’être aventurés sur la glace.
La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury Né d’une
race fière
Grégoire
« Je viens chaque hiver pêcher au détour de Chute-à-Blondeau, près du parc, a indiqué le pêcheur Xavier Germain, de Saint-Lazare. Le froid de lundi a réparé un peu les choses, mais je vais attendre quelques jours avant de revenir car la glace est fissurée et la nouvelle neige cache des trous dans lesquels il ne faut pas mettre le pied. Je ne suis pas inquiet, l’hiver va nous rattraper assez vite merci! »
François Grégoire, chirurgien et barbier ? La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, rend hommage aux familles Grégoire et plus particulièrement aux ancêtres de Jacques. Premier aïeul en Nouvelle-France, François, originaire de Sainte-Anne, Montpellier, Languedoc, France, ls de Théophile, maître chirurgien, et Magdeleine Clémance, épouse (contrat de mariage le 24 avril 1688, gree Gilles Rajotte) le 26 avril 1688 à Neuville Mathurine Bélanger, lle de François et Marie Guyon. Mathurine, veuve d’Antoine Deserres (1res noces) et Jean Maheu (2es noces), décèdera une dizaine d’années plus tard, ayant donné naissance à trois enfants, un garçon et deux lles. « Arrivé sain et sauf en Nouvelle-France, en même temps que Mgr de Saint-Vallier qui vient remplacer Mgr de Laval, François demeure chirurgien-barbier durant trois ans auprès des soldats de sa compagnie. Puis, en 1688-89, il laquitte et s’installe àNeuville pour y exercersonmétier. À cemoment-là, au17e siècle, le pratiquant de ce métier doit savoir manier le bistouri, le scapel, le rasoir et le blaireau. Il est chirurgien et barbier. Ce n’est que vers 1750, sous Louis XIV, que les deux métiers seront séparés alors que la chirurgie découvre de plus en plus ce qu’est l’anatomie humaine et que le chirurgien, pour pratiquer, doit être qualifié après une période de formation auprès d’un chirurgien d’expérience qui lui aura enseigné tous les aspects de son travail médical. François Grégoire devient donc un chirurgien reconnu et s’occupe « de « saigner » les malades, ouvrir les abcès, traiter les clous, les bosses, les furoncles, panser les plaies, amputer, soigner les fractures, les luxations… ». Il est le médecin et le vendeur de médicaments de Neuville, près de Québec, et le sera jusqu’à sa mort en 1737, à l’âge de 72 ans. »¹ Générations 9 e Jacques Grégoire – France Mercier, f. de Gaston et Antoinette d’Argenson m. le 1970-06-06 à Plessisville, Qc 8 e Adrien Grégoire – Carmen Isabelle, f. deWilfrid et Marie Paré m. le 1944-09-02 à Plessisville, Qc 7 e J. Ryno Grégoire – Eugénie Rhéault, f. de Joseph, cult. et Philomène Rousseau m. le 1911-08-22 à Plessisville Qc 6 e Vital Grégoire – Marie Côté, f. de François-Xavier, et Geneviève Morault m. le 1850-11-26 à Plessisville, Qc 5 e Jean Grégoire – M. Angélique Samson, f. de Jean, cult. et Marie Anne Couture m. le 1814-08-02 à Saint-Joseph-de-la Pointe-Lévy, Lauzon, Qc 4 e Jean Baptiste Grégoire – M. MargueriteVoyer, f. d’Étienne, et Marie Madeleine Dupont m. le 1788-01-21 à Sainte-Marie-de-Beauce, Qc 3 e Louis Grégoire – Marie Ursule Levasseur, f. de Louis et Geneviève Huard m. le 1752-07-03 à Saint-Joseph-de-la-Pointe-Lévy, Lauzon, Qc 2 e Jean François Grégoire – Geneviève Durbois dit Liénart (aussi Liénard/Durbois), f. de
Noël vert et température à l’envers, les pêcheurs attendent la vraie saison avec impatience. Le froid de retour, les cabanes de pêche devraient se multiplier dans la baie de Carillon au cours des prochains jours.
AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ PROFESSIONNELS
Sébastien et Françoise Pelletier m. le 1710-11-12 à Sainte-Foy, Qc 1 re François Grégoire – Mathurine Bélanger m. le 1688-04-26 à Saint-François-de-Sales, Neuville, Qc
Que se passe-t-il en Nouvelle-France environ un an après que François et Mathurine eurent fondé leur foyer ?
« L’année 1689 sera très pénible pour la Nouvelle-France. L’Angleterre forme, avec 5 autres nations, la ligue d’Augsbourg et entre en guerre contre la France. La puissance maritime de l’Angleterre pourra éventuellement empêcher la France d’envoyer du secours à ses colonies. D’autre part, le déséquilibre démographique entre les colonies françaises et anglaises en Amérique est frappant : les premières ne comptent que 15 000 habitants, alors que les secondes en ont 200 000. Malgré cela, la situation de la Nouvelle-France n’est pas désespérée. Elle est soumise à une seule autorité tandis que les colonies anglaises, ayant des intérêts diérents, sont divisées. Seuls le New York et le Massachusetts désirent la conquête de la Nouvelle-France. »² ¹ http://claude.dupras.com/les_gr%C3%A9goire.htm ² Michel Lacoursière . Canada-Québec, synthèse historique. Montréal, Éditions du Renouveau pédagogique, 1970, p. 118 Collaboratrice : Éliane Gélineau
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